Ïðèõîäèò íî÷íàÿ ìãëà,  ß âèæó òåáÿ âî ñíå.  Îáíÿòü ÿ õî÷ó òåáÿ  Ïîêðåï÷å ïðèæàòü ê ñåáå.  Îêóòàëà âñ¸ âîêðóã - çèìà  È êðóæèòñÿ ñíåã.  Ìîðîç - êàê õóäîæíèê,   íî÷ü, ðèñóåò óçîð íà ñòåêëå...  Åäâà îòñòóïàåò òüìà  Â ðàññâåòå õîëîäíîãî äíÿ, Èñ÷åçíåò òâîé ñèëóýò,  Íî, ãðååò ëþáîâü òâîÿ...

LES DIEUX SONT MORTAUX

LES DIEUX SONT MORTAUX Gift Foraine Amukoyo Edion est un dieu du ciel. Les gens d'Igowe croient en Edion, que lui et ses divinit?s subordonn?es gouvernent avec munificence les affaires des humains. Ils font toujours des sacrifices de louanges et de provisions pour remercier les dieux de les avoir prot?g?s. D'autres divinit?s le respectent comme le chef des dieux; toutes les divinit?s l'appellent Seigneur ?ternel. Toutes les divinit?s se l?vent quand il se tient debout et s'assoient quand il se l?ve de son tr?ne. Toutes les divinit?s s'inclinent alors qu'il marche avec une colombe blanche perch?e sur son bras gauche. Aujourd'hui est une autre phase de jugement. De nombreuses ?mes se rassemblent devant Edion pour qu'il leur attribue un dernier lieu de repos ou d'agitation. La d?esse de la fertilit? vient devant Edion, elle s'agenouille, ”Mon Seigneur, le cri de ton h?ritier a transperc? les oreilles des d?esses.” Erin se tient devant le gigantesque miroir d'Ikumodo et bouillonne de rage. La situation difficile d'Oma le remplit d'un app?tit vengeur. Son cri le fait presque pleurer mais il utilise la magie d'Uriadam pour le retenir. Le p?re d'Oma a allum? une lampe ouragan pour pr?server sa vie, l'herbe m?dicinale est une nourriture pourrie que le dieu de la vengeance avait jet? du monde sup?rieur. Contre le souhait d'Edion, Erin descend ? Igowe pour venger les atrocit?s de Keme. Les dieux ne sont pas parfaits. Erin tombe amoureuse et retarde sa mission. Oma d?couvre son identit?. Elle rejette sa d?claration d'amour et lui demande justice. Il vit normal parmi les mortels, inconscient des dangers terrestres et des trahisons humaines. Avec des pouvoirs contraignants, Erin fait face ? des obstacles pour vaincre Keme et un admirateur m?pris?. Erin doit choisir entre l'amour et son immortalit?. Gift Foraine Amukoyo Les dieux sont mortels Roman Traduit par Nevia Ferrara © 2021 - Gift Foraine Amukoyo Les dieux sont mortels Roman Gift Foraine Amukoyo Translator: Nevia Ferrara (https://www.traduzionelibri.it/profilo_pubblico.asp?GUID=9271955eda35eab9dd5d43bb6639bcba&caller=traduzioni) Publi? par © Gift Foraine Amukoyo Premi?re publication en 2018 Tous les droits sont r?serv?s Premi?re publication, d?cembre 2018 ? tous les amateurs de fiction fantastique Chapitre Un Chapitre Deux Chapitre Trois Chapitre Quatre Chapitre Cinq Chapitre Six Chapitre Sept Chapitre Huit Chapitre Neuf Chapitre Dix Chapitre Onze Chapitre Douze Chapitre Treize Chapitre Quatorze Chapitre Quinze Chapitre Seize Chapitre Dix-sept Chapitre Dix-huit Chapitre Dix-neuf Chapitre Vingt Chapitre Vingt et Un Chapitre Vingt-Deux Chapitre Vingt-Trois Chapitre Vingt-Quatre Chapitre Vingt-Cinq Chapitre Vingt-Six Chapitre Vingt-Sept Chapitre Vingt-Huit Chapitre Vingt-Neuf Chapitre Trente Chapitre Un Edion est un dieu du ciel. Les gens d'Igowe croient en Edion, que lui et ses divinit?s subordonn?es gouvernent avec munificence les affaires des humains. Ils font toujours des sacrifices de louanges et de provisions pour remercier les dieux de les avoir prot?g?s. D'autres divinit?s le respectent comme le chef des dieux; toutes les divinit?s l'appellent Seigneur ?ternel. Toutes les divinit?s se l?vent quand il se tient debout et s'assoient quand il se l?ve de son tr?ne. Toutes les divinit?s s'inclinent alors qu'il marche avec une colombe blanche perch?e sur son bras gauche. Aujourd'hui est une autre phase de jugement. De nombreuses ?mes se rassemblent devant Edion pour qu'il leur attribue un dernier lieu de repos ou d'agitation. La d?esse de la fertilit? vient devant Edion, elle s'agenouille, ”Mon Seigneur, le cri de ton h?ritier a transperc? les oreilles des d?esses.” ”C'est une super nouvelle. Je suis extatique; toutes les ?mes auront des auditions ?quitables. Cela demande une grande f?te. Que le crieur c?leste r?pandre la nouvelle dans tout le royaume. Mon h?ritier est n?, enfin, j'ai un successeur, et il s'assi?ra ? ma droite.” La colombe p?pie avec excitation. ”Que toutes les ?mes s'avancent et re?oivent des b?n?dictions. La premi?re ?me s'avance et s'incline. Il est content pour Edion. ”Chuko, bienvenue, bienvenue dans le monde sup?rieur, j'esp?re que votre s?jour sur terre n'a pas ?t? si mal”, dit Edion. ”Oui, ce n'?tait pas le cas. Je suis tr?s reconnaissant. Mon Seigneur Eternel, voici un petit cadeau pour le nouveau-n?”, Chuko offre un coutelas en argent ? Edion. ”C'?tait mon pr?cieux outil agricole. Je travaillais tr?s dur dans ma ferme lorsque je me suis effondr? et que je suis mort. Je n'avais aucune id?e de l'arriv?e du petit. J'aurais apport? quelque chose de plus digne de votre h?ritier. Veuillez accepter mon humble cadeau.” Edion fait signe ? l'ange de sa main droite d'accepter le cadeau. ”Vous ?tes une ?me tr?s g?n?reuse. Ce sera utile ? mon h?ritier, je l'appellerai Erin, et il aura les qualit?s de foudre et de vengeance. Peut-?tre qu'il brandira un jour ce coutelas pour venger un crime. Je suis s?r que votre cadeau sera utile. Bienvenue ? nouveau dans le monde sup?rieur.” ”Merci, mon Seigneur ?ternel; c'est un honneur d'?tre dans votre royaume.” ”Mais regarde le miroir.” Chuko regarde le miroir dor? encadr? de griffes de dragon. ”Les gens ont laiss? vos v?tements sur votre tombe. Cela montre qu'ils sont m?contents de vous. Tu n'?tais pas gentil sur terre. Les gens ne sont pas heureux de partager les propri?t?s d'une personne m?chante. Chuko, avais-je tort de juger votre personnage?” ”Non, mon Seigneur Eternel, le dieu ne peut jamais se tromper. J'?tais bon, mais les gens n'?pargnent gu?re d'amour ? l'homme frapp? de mis?re. Les terriens ch?rissent d?sormais les choses mat?rielles plus que le caract?re d'un homme. Comme vous pouvez le voir, mes v?tements ne sont pas chers et la plupart sont en lambeaux. J'?tais un fermier tr?s pauvre dont les v?tements de travail ne pouvaient ?tre distingu?s de sa tenue de c?r?monie.” Edion soupire. ”Cela signifie que je n'ai pas ?t? juste envers vous. Vous avez travaill? si dur, mais la richesse n'a pas r?compens? votre travail. Mais pourquoi? Je sais que j'ai b?ni votre destin avec des richesses.” ”Vous ?tes tr?s juste, mon Seigneur ?ternel. Les dieux sont sages. Mais la richesse ?tait mon ennemi; ils n'ont jamais partag? une tasse avec moi. Les richesses n'ont jamais franchi mon seuil.” ”La richesse a ?t? propos?e pour inonder votre foyer. Non, je n'ai pas ?t? juste envers votre vie. Il n'y a pas d'au-del? pour vous ici. Vous retournerez sur terre et na?trez avec une cuill?re en argent. Cependant, votre richesse attirera votre mort. ?tes-vous d'accord?” ”Quelque chose doit tuer un homme. Mon Seigneur Eternel, oui je suis d'accord. J'ai beaucoup souffert. Laisse-moi profiter de la gloire et de la richesse. ” Chuko s'incline et embrasse les pieds d'Edion. ”Il y a encore une chose,” Edion l?ve un doigt. ”C'est votre vie apr?s la mort. C'est la deuxi?me et la derni?re chance de vivre sur terre. ? la fin de votre vie, vous n'existerez jamais. Ni sur terre ni dans le monde sup?rieur.” Chuko a l'air confus. Il se tortille les mains et s'incline d'un air abattu, ”Mon Seigneur Eternel, o? ira mon ?me? ” ”Vous deviendrez une star. Vous vivrez dans le nuage.” Chuko s'incline joyeusement, ”Je suis enti?rement d'accord avec mon Seigneur Eternel. Conduis-moi sur le chemin o? je rena?trais.” ”Allez voir la d?esse de la fertilit?. Elle vous pr?parera pour le rite de l'ut?rus d'argent. Un couple a cherch? un enfant qu'ils nommeront, Omena. Vous serez un grand guerrier de votre temps.” Chuko s'incline et se d?p?che, il est heureux que son ?me re?oive un autre corps. Il entre dans l'antre de la renaissance. C'est un tube tr?s humide. Il glisse et descend en spirale. Il atterrit avec ses fesses. La d?esse de la fertilit? ouvre un petit arbre avec une temp?rature optimale chaude. Les tissus fleuris coagulent les parois internes de l'arbre. Elle l'invite ? entrer. Chuko regarde dans l'arbre. Il s'?loigne de la vapeur et va se tenir aux c?t?s de la d?esse. ”Il est rempli de tant de fleurs douces, mais il fait chaud l?-dedans. Comment puis-je y rester?” ”Les fleurs ont l'air fra?ches, n'est-ce pas?” ”Oui mais,” il montre du doigt l'arbre ... Elle tape dans ses mains avec impatience: ”Non, mais cela ne vous ?touffera pas mais vous gardera au frais. Maintenant, entre.” Chuko avance: ”La source de ma naissance est cens?e ?tre un endroit cool. Comment vais-je survivre dans cette chaleur? En plus, c'est tr?s petit.” ”Ne suis-je pas un grand dieu? Un grand dieu doit vous injecter dans le tube de l'arbre. Ne t'en fais pas. Vous y rentreriez. Vous deviendrez petit et tr?s fragile une fois que vous y serez. Seule une sph?re chaude vous gardera en s?curit?. Allez pour que vos cellules renaissent. Vous serez absent dans exactement neuf mois. S'il y a un retard d'une heure, donnez un coup de pied ? l'arbre avec vos membres et je sortirai pour vous d?livrer. ” Chuko hoche la t?te et entre joyeusement. Il se retourne. La d?esse de la fertilit? chante des incantations et se transforme en f?tus. Edion convoque Agbavwo, l'ange qui a form? le destin de Chuko, ”Agbavwo, vous ?tiez cens? contr?ler le destin de Chuko, il n'a jamais ?t? cens? ?tre un paysan. Dites-moi ce que vous avez fait et dites-moi avec justice.” Agbavwo regarde ses pieds. Edion tape doucement ses doigts sur l'accoudoir du tr?ne, ”Tu ne peux pas me regarder en face parce que tu es coupable de quelque chose.” Agbavwo tombe rapidement ? genoux et joint ses paumes, ”Je suis d?sol?, mon Seigneur ?ternel. J'ai troqu? son destin avec un ?tre favori.” ”Vous avez ?chang? le destin d'un humain? Qui a fait de vous un d?cideur du sort de l'homme? Votre seul devoir est de les guider pour qu'ils accomplissent et vivent la vie qui leur est r?serv?e.” Agbavwo s'allonge lentement sur le sol, ”Mon Seigneur Eternel, pardonne cette folie.” ”C'est une grande folie en effet, et vous en serez puni. ”Mon Seigneur Eternel, je vous demande pardon. Je jure sur mes pouvoirs que je ne commettrai plus jamais une telle folie.” ”Ce qui veut dire que vous allez commettre d'autres d?lits?” ”Mon Seigneur Eternel, vous interpr?tez mal mes paroles. S'il vous pla?t, pardonnez-moi une fois. Je ne transgresserai plus jamais mes devoirs.” ”Dis-moi qui tu as donn? le destin de Chuko.” ”Je ne peux pas te le dire.” Les m?choires d'Edion se contractent. ”Vous serez enferm? dans le donjon du purgatoire.” Agbavwo hal?te. ”Mon Seigneur Eternel, vous me rabaissez en me pla?ant dans une cellule avec de simples mortels.” ”Vous vous ?tes tromp? plus bas qu'un mortel. Il y a plusieurs si?cles, j'ai chass? votre p?re sur la terre triangulaire ? cause d'un d?lit de trahison. Vous ?tes une miniature de la particularit? de votre p?re. Votre sang devra couler sur une veine entrecrois?e pour ?viter le trait de votre p?re. Agbavwo, vous expierez votre acte indisciplin? dans l'antre du purgatoire et c'est d?finitif. Votre p?re est assez ravageur sur terre. Ne me privez pas de l'armistice pour trouver une solution ? cela. Partez, vous connaissez le chemin.” Edion secoue son b?ton et le couvercle s'ouvre, deux petits pythons s'envolent et agrippent les poignets d'Agbavwo. Il s'?loigne avec d?dain. Au purgatoire, les humains sont surpris de voir un ange parmi eux. Ils se chuchotent et regardent Agbavwo. Il serre les dents d'irritation et s'assied dans un coin sombre. Il y a une grande f?te pour c?l?brer la naissance d'Erin. Alors qu'Edion le pr?sente aux divinit?s, il y a un gros grondement dans le nuage, qui secoue efficacement la terre, et il y a un gros coup de foudre ? Igowe. Edion met Erin dans un berceau. Il embrasse sa joue et s'assied fi?rement sur son tr?ne. Les divinit?s s'avancent, s'inclinent et portent des cadeaux ? Erin, re?us par la d?esse de la fertilit?. Ils dansent et se r?jouissent jusqu'? ce que le nuage devienne dor?. Chapitre Deux Igowe et Gwons se battront pour la supr?matie. Cette bataille est un d?terminant sur quel royaume poss?dera Egwolom-une mine d'or ? la fronti?re de leurs territoires pour les cent prochaines d?cennies. Dans un bosquet sacr?, les guerriers des royaumes se r?unissent pour d?cider du cadre de la guerre. Un pr?tre en chef invit? d'un autre pays ex?cute le rite de tremper un cauris de pr?diction violet dans une calebasse remplie d'eau de chaux pendant dix minutes. Il lave le cauris jusqu'? ce qu'il devienne blanc, le nettoie avec du coton, puis place le cauri sur un lit de lavande. Ensuite, il quitte l'ar?ne par ?tapes rotatives. Les pr?tres de Gwons et d'Igowe s'avancent respectivement. Ils polissent le cauris avec une couleur noire et or. Une fus?e qui s'?claire du ciel brise le cauris en deux - les morceaux d'or et de noir. Le pr?tre de Gwons met les cauris dans un sablier sombre et des arcs. Ils se tournent vers le camp de guerriers d'Igowe et les deux gestes pour que n'importe quel guerrier s'avance et choisit un cauris. Omena, le guerrier en chef se dirige vers la sc?ne mais Keme l'arr?te. Omena regarde fixement la main de Keme sur son bras. Keme secoue lentement la t?te, ses yeux charbonneux implorent doucement sa coop?ration. Omena hausse les ?paules mais Keme le tient fermement. Alors que Keme mesure cinq pouces de haut et de larges ?paules avec des mains infaillibles pour soulever sans effort une hache de combat et tuer dix personnes avec une balan?oire, Omena mesure six pouces et a une large poitrine, des bras tendus, des ?paules et des mains qui peuvent manier magistralement un ?p?e pour aller tuer. Les deux sont de grands guerriers, mais Omena peut retenir Keme n'importe quel jour. Omena dit ? Keme de lui permettre de jouer au cauri, mais Keme est cat?gorique. Keme se vante que sa chance brillera le mieux. ”Omena, accorde-moi l’honneur de cueillir le cauri.” ”Ne sois pas stupide, Keme. Vous contractez ma position. Je suis le guerrier en chef. Il est de mon devoir de choisir le cauris de pr?diction.” Les pommettes hautes de Keme viennent tr?s pr?s de ses yeux, ”Je sais, cousin, mais ...” Omena serre les dents, ”m'adresse officiellement ? moi en tant que votre sup?rieur. Ce n'est pas une r?union de famille. C'est une c?r?monie d'adh?sion pour le peuple d'Igow?.” ”Olorogun s'il vous pla?t laissez-moi choisir le cauri.” Maduve vient ? eux, ”que se passe-t-il ici? Les pr?tres attendent.” ”Maduve, s'il te pla?t, emm?ne Keme.” ”Qui choisira le cauris de pr?diction?” Demande le pr?tre d'Igow? avec irritation. Il secoue les bracelets ? ses poignets, le sablier brille dans des teintes plus sombres. ”C'est moi, ? sage”, dit rapidement Keme et se pr?cipite vers les pr?tres. Omena et Maduve reculent et rejoignent les autres guerriers pour regarder. Omena serre les poings de col?re. Le pr?tre de Gwons l?ve sa baguette et Keme se tient immobile, ”Ce n'est pas un rassemblement de pigeons mais d'aigles.” Il dit. ”Ne viens pas trop vite. Marchez comme un guerrier qui a r?ussi un exploit sur un champ de bataille sanglant.” Keme est lib?r? du sortil?ge et il se dirige vers les pr?tres. Ils se s?parent pour lui donner acc?s au lit de lavande. Keme inspire et expire profond?ment, il se tient ? l'aise et plonge comme par magie sa main dans le sablier. Il se tord la main pendant un moment et sourit. Il ferme les yeux et soupire. Omena l?ve son visage vers le nuage. Son visage borde l'espoir que Keme choisisse un cauri favorable, ses yeux noirs brillants semblent avoir les ?toiles manquantes dans le nuage pendant la journ?e. Keme sort sa main, son fermoir de paume autour d'un cauri. Il marche lentement vers les pr?tres. Ils hochent la t?te. Il ouvre sa main sur le cauri noir. La pr?diction cauris r?v?le que le triangle de l'ange noir sera le centre de la guerre. Omena voit l'expression de Keme et vient se placer devant lui, ”Keme, je n'aurais jamais d? te permettre de choisir le cauri.” ”J'ai fait confiance ? ma pr?diction; mon instinct m'a dit de faire le choix. J'avais l'assurance que ce serait en grande faveur de notre royaume. J'ai pens? que je choisirais le cauris dor?. Mon instinct m'a dit que nous ferions la guerre plus pr?s d'Igowe, dans une plaine.” ”Assur? par qui? ?carte-toi, Keme. Je suis d??u de…” ”?tes-vous d??u de moi?” ”Non, Keme. Je suis tr?s d??u de moi-m?me. Omena s'avance vers les principaux pr?tres et s'incline.” Keme marche maladroitement vers eux et s'agenouille ? c?t? d'Omena. Il pr?sente le cauris au pr?tre de Gwons, ”le sort du champ de bataille est d?cid?. Nous ferons la guerre au Triangle des Anges Noirs.” Les guerriers de Gwons jubilent, se serrent les mains et frappent la poitrine contre la poitrine. ”Les dieux sont nos t?moins”, dit le pr?tre de Gwons. Il re?oit le cauris de Keme et le met dans son sac de m?decine d'autruche. Omena et Keme se l?vent. D'autres guerriers tapent et se frappent la poitrine. Ils filent hors du bosquet sacr?. Les principaux pr?tres aspergent de l'eau b?nite dans le sanctuaire et ils partent simultan?ment en recul. Chapitre Trois Igowe est un terrain avec des collines, des montagnes et des rochers. Il a une for?t mar?cageuse de mangrove sauvage. Dans la for?t profonde d'Igowe, g?t le corps de la savane qui re?oit tout citoyen mal ?toil?, condamn? ? pourrir. Les rivi?res se relient les unes aux autres. Il existe un r?seau de sentiers d?gag?s et broussailleux reliant les villes et les villages ? l'int?rieur et ? l'ext?rieur d'Igowe. Omena aiguise son coutelas et r?fl?chit ? la fa?on dont Igowe peut vaincre son adversaire. Gwons est le royaume l?gendaire du diable car il est proche du triangle des anges noirs. La guerre peut ?tre en leur faveur car il leur sera plus facile de r?cup?rer des armes de leurs arsenaux, contrairement ? Igowe qui sera ? des kilom?tres de chez eux. Depuis des g?n?rations, le cauris a favoris? les Gwons. Leur chance surpasse les souhaits de tous les autres pays, ce qui fait d’eux des hochets de sabre. Ils conduisent toujours les nations ? l'extr?me de leur humeur, de sorte qu'elles les incitent ? riposter avec force et force. Les dieux, bien s?r, n'ayant aucune volont? d'arr?ter la t?m?rit? des cr?ations humaines, les laissent se battre ? tout va et se moquent de leur stupidit?. Edion a fait du Triangle des Anges Noirs l’h?te majeur de la guerre pour que les batailles ne semblent pas attrayantes, mais les guerriers sont audacieusement courageux et marcheront sur la langue du diable. La plupart des nations ont plaid? pour que les dieux ?teignent le triangle de l'ange noir, Edion a promis de voir ? leur demande mais il n'a pas encore conclu. Keme entre dans la cour d'Omena, ”Omena.” ”Que faites-vous ici?” dit Omena sans le regarder. ”Je suis venu dire pardon. Omena, je suis d?sol?.” ”Qu'est-ce qui vous a incit? ? faire ce que vous avez fait? Les autres guerriers me bl?ment pour notre malheur.” ” C'?tait un instinct audacieux. Je suis vraiment d?sol? du r?sultat. Je sens que ce sera du bien. La pr?monition se manifestera dans la guerre avec Gwons.” ” Keme, tu es fou? Je prie que l'un de nous revienne pour dire ? notre peuple comment la guerre s'est d?roul?e. Je ne peux pas m'emp?cher de penser que vous serez ce l?che. S'il vous pla?t, laissez ma pr?sence. je suis occup?.” ” Omena, je suis d?sol?. s'il vous pla?t, pardonnez-moi.” Keme tombe sur un genou, ” Je suis d?sol?. Nous sommes de grands guerriers. D'autres nations pourraient ne pas ?tre ? la hauteur des Gwons, mais nous pourrions les vaincre. Dirigez-vous vers le haut. Dirigez-vous vers le haut.” Keme secoue la cuisse d'Omena. ”D'accord, tu peux y aller” Omena continue d'aiguiser son coutelas. ”Il y a encore une chose,” Omena l?ve les yeux, ”la danse. Maduve et les autres nous attendent. Amusons-nous ce soir comme si ce serait notre dernier. Mais je suis convaincu que ce ne sera pas le cas. ”Je ne suis pas int?ress?, il y a une guerre qui se pr?pare. J'ai besoin de d?finir des strat?gies qui nous sortiront du d?sordre que vous avez cr??. ” ”Oma est de retour de son village maternel. Omena l?ve les yeux ?tonnamment. ”Oui, elle sera au bal. Je l'ai vue en chemin ici. Elle m'a demand? de vous donner un message. Keme offre ? Omena un bracelet fait d'un fil bleu. Omena laisse tomber le coutelas. Il porte le bracelet et sourit. ”Maintenant, il rougit. Je vais poser votre broderie dor?e, partir et me rafra?chir pour le festival de danse. Omena hoche la t?te et part toujours en rougissant. Keme sourit et le suit. Les jeunes filles sont v?tues de leurs atours les plus en vogue pour c?l?brer la danse. L'ar?ne regorge de jeunes filles et de pairs masculins. Des rang?es de lanternes allum?es en feu donnent ? la nuit une lueur chaude et scintillante alors que des cha?nes de danseuses font vibrer la foule avec leur expertise en danse Ikebabi. Alors qu'ils remuent sexuellement des tailles s?duisantes et tapent leurs pieds d?licats sur le sol, les acclamations, les compliments, l'admiration et les sifflets pour une gesticulation plus corporelle viennent des hommes, intrigu?s par leurs performances. Les pens?es de la plupart des hommes se concentrent sur la fa?on de les amener ? se tortiller la taille dans leurs cours accueillantes en tant qu'?pouses. Une danseuse se tord d?licieusement la taille devant son partenaire de danse, qui tient et guide les balan?oires de ses fesses voluptueuses, sur des rythmes sonores de musique jou?s par des jeunes hommes avec fl?te et orchestres. ”Partons d'ici et vivons nos moments”, dit Oma ? Omena qui tape du pied au rythme de la musique. Une branche d'arbre en forme de parapluie fait de l'ombre ? un couple; leurs mouvements sexuels sont ?vidents car leurs corps sont plaqu?s dans une position de copulation. Le mouvement de va-et-vient sauvage et r?gulier de l'homme montre qu'ils sont passionn?s l'un pour l'autre. L’homme l?ve la jambe de sa femme pour une p?n?tration plus profonde. Oma serre fermement ses cuisses pour ?tancher ses sentiments sexuels. Elle devient envieuse de leur t?te-?-t?te et souhaite ?tre dans les bras d’Omena, dont l’attention est port?e sur un autre couple qui se balance dans le corps de l’autre sur le terrain de danse. Oma l'embrasse et lui prend la main. Elle l'emm?ne loin du rassemblement et dans la brousse. La lune est mince et aux nuances minces de son ?clairage, fournit une couverture pour Oma et Omena alors qu'ils marchent d?sesp?r?ment ? travers les chemins de brousse jusqu'? un ruisseau. Les cris d’une chouette donnent ? la nuit une atmosph?re de sorcellerie. Omena conduit soigneusement Oma vers une rivi?re destin?e aux femmes. En passant devant un beau verger, il cueille une poign?e de fleurs. Lorsqu'ils s'approchent de la berge, Oma retire sa main de sa tendre prise et le retourne volontairement pour lui faire face. Les fleurs tombent au sol. Oma frotte ses seins pleins sur sa poitrine serviable. ”Arr?tons de tourner autour du pot. Emmenez-moi Omena. Alors que la guerre se rapproche, mes sens et mon imagination sont remplis de vos impulsions, j'esp?re que vous m'aimerez ce soir. Il lui caresse les bras avec envie, ”Pensez-vous que je ne d?sire pas vous emmener avec autant d'urgence, ici et maintenant?” Il enjambe sa taille avec ses mains tendues. ”Alors montre-moi combien tu me veux. Je veux chanter ton nom quand je jouis de cette douceur explosive dont d'autres filles rigolent dans ce flux. Je ne veux pas que tu fasses la guerre. Aime moi toujours.” Elle caresse sa virilit? ? travers son enveloppe ? la peau de lion d'or. Omena inspire profond?ment et ferme les yeux. ”Mais Oma, je dois r?pondre ? l’appel de nos anc?tres. De la guerre, je peux m'?garer dans un monde sans retour. ” ”Omena, tu avais pr?vu de me prendre comme ?pouse dans le onzi?me jour de march?, soit dans cinq jours. ”C'?tait avant que nous ne soyons convoqu?s pour faire la guerre aux Gwons.” Oma le serre dans ses bras, ”Oh, mon casse-cou… Alors nous pourrons nous marier avant votre d?part. Ayez un go?t ?ternel de moi. Omena, j'ai soif de toi. La consommation de notre amour ?tanchera mon d?sir. ”Et un de vos go?ts est insatiable. Cela me fera br?ler pour toujours dans le d?sir. J'ai toujours envie de boire ? chaque tasse de ton corps. Je ne veux pas vous laisser veuve; Je ne peux pas vous supporter de pleurer toutes vos belles ann?es alors que je pourrirai peut-?tre dans un endroit inconnu. Je ne vous prendrai pas pour des choses ind?finies et n’emp?cherai pas un autre de le faire de mani?re stable. Omena lui caresse les bras et cherche dans ses yeux la compr?hension. Oma pose sa t?te sur sa poitrine et l?ve les yeux vers lui, ”Cela n'a pas d'importance, si cela arrive un jour; Je sais que tu as laiss? pour toujours une part de toi en moi. Ce serait comme une cascade dans mon ?me. Je veux ressentir l'amour de tes yeux quand tu me plonge pour la premi?re fois, ou peut-?tre la derni?re fois, laisse ton ?me en moi. ”Je peux vous laisser avec un enfant. Vous deviendrez une moquerie ? Igowe; tout le royaume vous appellera un embarras ? la f?minit?. ”Il n'y a pas de honte dans l'amour, seuls les imb?ciles tombent amoureux. Je suis ensorcel? par cette stupidit? pour te coucher. Prends-moi et oublie les cons?quences. Omena essaie de parler… Elle met un doigt sur ses l?vres, ”Ne dis plus rien et fais partie de moi.” Omena la balance dans ses bras avec urgence et se fraye un chemin dans l'arbuste du ruisseau. Il la pose pour s'asseoir sur un grand arbre tomb? et caresse son ventre ? travers son enveloppe, fermement attach?e de sa poitrine ? ses genoux. Il lui picore les joues les unes apr?s les autres et trace chacune des perles sur sa taille de son regard br?lant. ”Oma, je souhaite seulement que vous ne le regrettiez pas lors de vos nuits solitaires.” ”Pourquoi y aura-t-il des regrets…” Elle fouille ses yeux passionn?s de chaleur et de quelque chose de possessivement sauvage. ”Oma, c'est parce que je serai parti pendant de nombreuses nuits ...” ”Quand vous reviendrez, toutes mes nuits solitaires seront enfin termin?es.” Omena ferme les yeux et prie pour cette possibilit? alors qu'il r?fl?chit, il se peut qu'il ne soit pas avec elle pour toujours. Il ouvre les yeux et expire. Il abaisse lentement Oma sur l'arbre. Il verse une poign?e de roses sur son ventre. Il ?tend les roses sur son ventre et jette des baisers sur ses ?paules. Il plonge sa langue dans son oreille et murmure. ?tant satisfait de ses doux g?missements pour en savoir plus, il la rencontre et lui mord l'oreille lentement. ”A?e”, elle a peur de son agressivit? et essaie de se relever mais il retient ses ?paules. ”Il est trop tard pour retirer votre consentement. Oma, j'ai tellement chaud pour toi, mes entrailles br?lent pour ta douceur. Je peux perdre la t?te si je ne t'aime pas ce soir. Soulage mon amour; Je serai doux avec notre amour.” Ses yeux calmes rassurent Oma sur ses vrais sentiments et elle se d?tend. Ils s’embrassent passionn?ment, se d?tachent les v?tements et font la literie avec les v?tements. ”Omena, ne pars pas pour la guerre, reste et faisons l’amour pour toujours.” L'impossibilit? de ce qu'Oma lui a dit fait que Omena positionne son corps sur le sien et lui donne un amour plus profond. Ses yeux s'?carquillent, elle lui frappe le dos et lui frappe les pieds, ”A?e Omena, qu'avez-vous fait?” Elle g?mit plus fort, ”Omena, qu'est-ce que tu m'as fait. Awww, ?a fait mal. ”Oma, c'est le sentiment de l'amour et de la guerre”, il l'embrasse. ”Non…” Oma lui bat la poitrine pour qu'il sorte de son corps mais il la tient fermement de tout son corps. ”Pour ressentir cet amour, il faut d'abord ressentir les douleurs comme les trolls d'une guerre douce. D?tends-toi, mon amour, la temp?te est pass?e. Je vous plairai davantage. Soulage mon amour, d'accord? Oma hoche la t?te et lui picore le front. Le vent porte les sons de leurs g?missements et g?missements aux toits de chaume des habitants du village, que deux amants ont consomm? des fruits de leur amour. Un hibou est perch? sur un arbre voisin et regarde les amants rassasi?s comme ses proies aux grands yeux tournants. Omena r?cup?re son emballage et l'utilise pour les prot?ger du froid. Il frotte ses cuisses et elle lui caresse la poitrine. Il embrasse ses l?vres et se redresse. Il d?croche son bracelet et le met autour de son poignet.” Oma, c'est un symbole de mon amour. Portez-le toujours.” Elle tire son visage vers le bas et lui embrasse le front. Oma se r?veille et se retrouve sur un lit improvis? de feuilles de palmier. Elle se souvient qu'Omena l'avait soulev?e pour obtenir ses v?tements et l'avait habill?e. Elle b?ille et sourit sans raison. Elle rentre chez elle avant l'aube. Les coqs chantent bruyamment. Elle pense que ses parents ne doivent pas savoir qu'elle n'a pas dormi sur son lit. ”Que la faveur ne m?prise pas notre amour, reviens-moi bient?t mon amour”, sourit-elle et se demande si Omena a atteint le front de guerre, elle chante des pri?res en rentrant chez elle. Ses pas sont pass?s de ceux d'une jeune fille ? une femme. Chapitre Quatre Les deux nations entrent en guerre. Les guerriers Igowe nagent dans un oc?an tandis que les guerriers Gwons n'ont qu'? traverser un ?tang pour se rendre au Triangle de l'ange noir. Le champ de bataille est une terre ?troite et dangereuse au centre de vall?es profondes. La terre accueillera ? peine les guerriers, mais tous les guerriers doivent combattre dans la plaine. Les guerriers Gwons et Igowe se tiennent aux deux bords du champ de bataille. Ils sont tremp?s. Des rayons de soleil brillent sur les plaines et ass?chent leurs corps. Les guerriers commencent ? courir les uns vers les autres, bient?t les guerriers fusionnent. Ils crient et chargent de se battre. Il y a des affrontements d'aciers et des g?missements alors que les hommes tombent morts, hurlent alors que les guerriers s'affrontent dans un zeste diabolique pour gagner la victoire. Dans le monde sup?rieur, Edion regarde la bataille entre Gwons et Igowe. Il se l?ve et tous ses gardes ang?liques le flanquent. Edion est en col?re, les anges battent des ailes pour calmer ses nerfs. Il l?ve le bras et le miroir tourne. Le Triangle de l'ange noir tourne violemment et les guerriers tournent dans la confusion. Omena enfonce son ?p?e dans le sol et enfonce ?galement sa jambe dans le sol. Un grand vent emporte toutes les armes. Les guerriers sont choqu?s. ”Insens?. Apr?s la guerre, leurs m?res et leurs femmes me pleureront sur la perte de leurs hommes. Hommes insens?s, ils sont insens?s. Au lendemain de la guerre, leurs enfants se lamenteront et se lamenteront et me demanderont Edion pourquoi, pourquoi Edion, oh Edion pourquoi. Plus d'armes, plus de guerre pour aujourd'hui”, les armes apparaissent aux pieds d'Edion. Il pose ses bras et le miroir devient immobile. Le triangle de l'ange noir cesse soudainement de tourner. Les guerriers d?gainent imm?diatement les poignards, les gourdins et les fl?ches cach?s. Ils continuent la guerre avec des cris farfelus. ”Mon Seigneur Eternel, il n'y a pas de retraite. Ils font toujours la guerre ”, dit un ange. Edion soupire et secoue la t?te: ”M?me les b?tes ont leur propre gentillesse; il n'attaque que les intrus dans leur domaine. Si un homme demeure pr?s de sa hutte, il n'aurait pas de rencontre avec la b?te sauvage dans une for?t ?paisse. La mer du diable est isol?e, les dieux l’ont isol?e, mais les gens trouvent toujours un moyen de la traverser et de la survoler avec des lances et des poignards. Laissez-les ?tre, je voulais avoir du divertissement.” Edion prend son si?ge et regarde la guerre. Certains gardes ang?liques sont en alerte tandis que d'autres, le dos ? Edion, entourent le tr?ne et battent des ailes. Alors qu'Omena combat plusieurs adversaires, un guerrier Gwons le charge par l'arri?re. Omena saute haut et lors d'une fr?n?sie d'atterrissage, il passe son ?p?e sur le cou de certains adversaires qui g?missent et tombe au sol. Il bloque une ?p?e avec son bouclier et enfonce son ?p?e dans la gorge de l’ennemi. Il retire rapidement l’?p?e et coupe la t?te d’un autre. L'ennemi de l'arri?re court ? un rythme plus rapide, Keme tue un homme et remarque le guerrier Gwons visant Omena avec un poignard. Keme lui tire sa fl?che, mais il fait sauter la fl?che avec son poignard. Le visage du guerrier Gwons devient mena?ant. Keme crie Omena, mais Omena est en train de trancher et de couper des corps. Keme crie ? nouveau Omena, cette fois il l'entend et se retourne, un ennemi le coupe en s?rie. Il subit de nombreuses blessures au bas du corps. Keme court vers Omena, alors que l'ennemi plonge pour frapper Omena, Keme lui donne un coup de pied. Il rampe rapidement pour ramasser le poignard, Keme saute et atterrit sur son bras. L'ennemi hurle de grande douleur et se tord au sol. Keme fait face ? d'autres combattants. L'ennemi se l?ve atrocement et marche sournoisement vers Omena, il se pr?cipite sur Omena. Keme et Omena enfoncent leurs ?p?es dans le c?ur de l’ennemi. Une arm?e de renfort arrive de Gwons; ils viennent en cano?, pagayant sauvagement. Ils transportent des armes ? leur arm?e sur le champ de bataille et restent sur l'eau. Les guerriers Gwons sourient en d?gainant leurs ?p?es fra?ches. Le guerrier principal de Gwons l?che le tranchant de son ?p?e et sourit ? Omena. Le combat continue. La bataille est en faveur des Gwons, ils font pression sur les guerriers d'Igow?. La plupart des guerriers d'Igowe sont d?sesp?r?s. Alors qu'ils commencent ? battre en retraite, des escargots g?ants sortent de la vall?e. Les escargots se montent pour former un mur gigantesque. Cela donne aux guerriers d'Igowe le temps de rassembler leurs forces et de frapper. Les coquilles d'escargots font fondre toute ?p?e qui les frappe. Le guerrier principal de Gwons reconna?t la d?faite qui les attend et il charge furieusement Omena. Omena pose avec son poignard mais il est surpris que l'ennemi se soit pr?cipit? dans son dos. Il crie et coupe Omena par l'arri?re. Keme hurle et tue le guerrier principal de Gwons. Les habitants d'Igow? se r?jouissent. Des femmes et des enfants dansent au palais. Le roi accorde un vaste domaine et deux gros sacs d'or ? Omena, ? d'autres guerriers; il donne de petites bourses d'or et des portions de terre. Il d?clare Omena le plus grand guerrier de la nation. Les gens applaudissent Omena. Il manie habilement son ?p?e, la jette en l'air, saute et l'attrape en l'air. Le roi sourit et se passionne lui-m?me: ”Aujourd'hui, je d?cr?te qu'aucun escargot ne sera jamais tu? ? Igowe. Nous ne mangerons plus d'escargots. Ils nous ont aid?s pendant la guerre; c'est pourquoi ils seront honor?s dans cette nation. Les gens sautillent et applaudissent. Keme s'?loigne de l'ar?ne du palais. Il entre chez lui et jette le sac d'or sur le lit. Les pi?ces d'or s'?talent sur le sol, il frappe l'or et il se disperse dans la pi?ce. Il s'assied et bascule sa chaise d'avant en arri?re. ”C'est ma pr?diction qui nous a apport? cette victoire, pourtant Omena prend toute la gloire. Il doutait de mon choix de cauris et maintenant il r?gne en tant que plus grand guerrier. Il re?oit d'abondantes r?compenses. ” Les globes oculaires de Keme s'assombrissent. Il entend un coup ? sa porte, il jette un coup d'?il ? travers une fente dans la fen?tre, et c'est Omena qui se tient ? la porte. ”Keme, tu es ? la maison? Omena frappe ? la porte. Il vient par la fen?tre et Keme se retire. Omena frappe ? nouveau ? la porte. Il attend une r?ponse. ”Je pourrais jurer que j'ai vu Keme rentrer ? la maison. Je me demande pourquoi il a quitt? l'ar?ne sans m'en informer. Il hausse les ?paules et s'?loigne. Keme le regarde malicieusement par la fen?tre. Il donne un coup de pied sur la chaise et se bat la poitrine comme s'il battait un tambour de guerre. Il se cogne la t?te contre le mur ? plusieurs reprises. Il se frotte le front et regarde le sang sur sa main. Il sourit. Chapitre Cinq Les amoureux se tiennent sous un arbre. Ils sont d'humeur tendue. Oma penche la t?te en arri?re et tamponne le coin de ses yeux. Elle tient les mains d'Omena, ”Mais tu as dit que tu m'aimais, que tu m'?pouserais.” Il retire ses mains et secoue la t?te avec agitation: ”C'?tait avant la guerre. Elle reprend ses mains et les pose sur sa poitrine, ”Ne sens-tu pas le rythme de mes battements de c?ur.” Omena tu me fais mal. Qu'est ce qui a chang?? Omena, tu as promis le mariage. Vous avez dit que nous effectuerons les rites du mariage si vous sortez de la guerre. ”Ma d?cision a chang?”, il tra?ne les mains avec exasp?ration et serre le poing ? ses c?t?s. Oma serre une main sur son front; elle vacille, Omena essaie de la saisir mais elle secoue la t?te et pose une paume sur sa cage thoracique. ”Je ne peux pas croire ?a. Tu me brises le c?ur sans effort. Au moins, dis-moi pourquoi tu abandonnes mon amour. Est-ce pour un autre? Donne moi une raison. Omena, dis-moi la v?rit?. Il regarde ailleurs. ”Les mots sont difficiles ? dire.” ”Dire que vous ne m'?pouserez pas aurait d? ?tre la d?claration la plus difficile. Mais vous les avez prononc?s facilement. ”Je ne peux pas le dire.” Il s'?loigne. Oma se tient un moment et court ? sa rencontre. Elle se tient devant lui et ?carte les bras: ”Je ne vous laisserai pas rompre nos fian?ailles sans raison. Vous avez souill? mon honneur de femme, Omena. Qui m'?pousera maintenant sans remettre en question ma vertu? Les joues d’Omena tremblent. ”C'?tait ta d?cision Oma. Vous avez volontairement donn? votre fiert?. ”Et je n'ai aucun regret parce que je t'aime… cette nuit-l? a ?t? le meilleur moment de ma vie. Je te sens ? l'int?rieur de moi. Je porte fortement la passion de cette nuit avec moi. ”Arr?te ?a, Oma. Ne vous souvenez pas des souvenirs de cette nuit. Je ne peux pas t'?pouser et c'est d?finitif. ” Elle secoue les bras, ”Mais Omena.” Il pose un doigt sur ses l?vres: ”Ne me demandez pas de raison. Je ne peux pas m'en occuper. Je jure que je ne peux pas y faire face. Il s'?loigne dans une col?re bouillonnante alors qu'elle est d?sempar?e. Elle crie son nom et court apr?s lui. Elle se tient devant lui. ”?cartez-vous de mon chemin, Oma. Pourquoi n'?coutez-vous pas? ”Je ne le ferai pas tant que tu n'auras pas dit pourquoi tu m'abandonneras.” ”Tr?s bien alors, je vais vous dire.” Il la regarde avec col?re. Il desserre son enveloppe et Oma voit sa virilit? perdue. Elle hal?te et recule. Il joint ses paumes: ”Maintenant, vous pouvez me laisser en paix. En mariage, je serai comme votre compagne. Pendant la guerre, j'ai perdu ma force la plus pr?cieuse en tant qu'homme. Il attache son emballage et commence ? s'?loigner. ”Attends, Omena. il arr?te. ”Votre fiert? d'homme vit en moi.” Oma prend ses mains et les place sur son ventre. ”Je porte la graine de la r?colte de cette nuit-l?.” Omena bondit de joie. ”Es-tu s?rieux… Oma, je t'en prie, j'esp?re que je ne r?ve pas. Une seule nuit peut en r?sulter? Oma sourit, ”Une graine sem?e dans la nuit peut porter beaucoup de plantes le matin et porter des fruits pour les si?cles ? venir.” ”Oma… Oh, je b?nis cette nuit-l?. Les dieux m'ont fait mis?ricorde. Omena la serre fort dans ses bras, ”mais Oma, je ne pourrai pas vous satisfaire. Je ne pourrai jamais t'aimer comme je l'ai fait cette nuit-l?. Il a l'air triste. ”Ne t'inqui?te pas Omena, nous trouverons d'autres moyens d'explorer le plaisir sexuel.” Oma pose sa t?te sur l’?paule d’Omena. Il met ses cheveux sur son visage et respire. Il rit joyeusement. Il fait doucement tournoyer Oma et la serre dans ses bras. Elle rit joyeusement. Certaines jeunes filles conduisent Oma dans une hutte nouvellement construite. Il est temps pour le rituel de son mariage. La premi?re ?tape consiste ? faire circoncire Oma. Ola, l’amie intime d’Oma, se pr?cipite dans la pi?ce. Elle pantalon et tient sa taille, ”Oma, j'esp?re que je n'ai manqu? aucun des rituels. Mes parents m'ont autoris? ? ?tre votre accompagnateur. Ma belle opha, je serai avec toi avant ta c?r?monie de circoncision et apr?s le mariage. Oma serre Ola dans ses bras et ils gloussent. Ils habillent Oma d'une belle tenue rouge orn?e de perles dor?es. Une jeune fille entre, ”Bonjour mesdames, Omena a envoy? ?a”, elle pr?sente une petite bo?te. Ola prend la bo?te et l'ouvre. Elle hal?te. ”Ola, qu'est-ce qu'il y a dedans?” Demande Oma. ”De l'or, de l'or pur, Oma”, dit-elle. Oma se l?ve et regarde dans la bo?te. Elle se couvre la bouche. ”Omena demande que votre tenue de c?r?monie soit orn?e d'or.” La fille s'enfuit. Les jeunes filles sourient d'envie. Ils bavardent pendant qu'Ola ?tend l'or dans diff?rents plateaux. Ils l’attachent ? la robe d’Oma. Une femme apporte du bois de santal rouge africain. Elle sourit et caresse le visage d’Oma. ”Oma, quand tu as quitt? ma maison. Je n'aurais jamais imagin? que je viendrais si t?t pour accomplir vos rites de mariage. Ma s?ur serait si heureuse dans le monde au-del?. Omena vous a apport? de l'or. Il doit tellement t'aimer. Oma rougit. Sa tante frotte la substance sur son visage, ”ce soin de beaut? nettoiera votre visage et votre corps. Quand j'aurai fini, tu brilleras comme de l'or. Cela laissera votre peau lisse, souple et brillante pour que votre mari soit. Il deviendra fou de besoin quand il vous tiendra sur votre lit nuptiale.” Toutes les jeunes filles rougissent. Certaines filles chantent et dansent pour divertir Oma. ”Tante Umota, o? est ma cousine? Je ne vois Madu nulle part. ”Il est occup? ? p?cher. Il sera ? l'heure pour votre mariage. Il ne le manquera pour rien. Il a dit qu'il voulait attraper des poissons g?ants. Il va personnellement griller le poisson et servir vos invit?s. ”Awww… c'est si gentil de Madu. Il est le meilleur cousin de tous les temps. C'est un jeune homme impressionnant. ”Oui, et laissez-moi aller voir mon propre fr?re. Mon beau-fr?re, Kerhi me manque. Elle tapote les joues d’Oma et part. ? Gwons, Madu pousse obstin?ment le bateau vers l'avant et navigue dans les dents d'une temp?te dans une rivi?re pr?s du Triangle des Anges Noirs. Le vent se d?place soudainement et de fortes vagues frappent le c?t? de son bateau. Il tient les palettes vers le bas et se pr?pare pour le coup. Il embrasse le collier autour de son cou. L'eau l'engloutit et il retient son souffle. La vitesse diminue et il commence ? pagayer sur le bateau. ”C'est un terrain aquatique dangereux. Seuls les p?cheurs courageux osent p?cher dans cette mer. Les premiers hommes captur?s par l'oc?an myst?rieux ?taient all?s ? la p?che, osant attraper de gros prix. Leur bateau a chavir? et ils ont d?riv? vers une destination inconnue. Leurs familles les recherchent toujours. Aujourd'hui, j'ose cette mer et j'en sortirai favoris?e. Dit Madu et pagaie sur le bateau avec plus de force. Madu a promis de donner ? Oma une grosse friandise de mariage. Il est venu jusqu'ici pour jeter ses filets et ses hame?ons pour accomplir ses paroles. Il se l?ve et jette son filet dans la mer. Le filet s'enfonce plus profond?ment et il sourit. Il fait lentement glisser le filet vers l'avant. Ses muscles se gonflent. Il attrape diff?rentes esp?ces de gros poissons. Il laisse tomber la prise dans un grand bol d'eau et s'?loigne avec un sourire heureux. Il accoste au bord de la rivi?re dans son jardin et attache la corde du bateau ? un poteau. Il fait quelques pas dans son enceinte. Pour son bon retour, il offre des sacrifices de remerciement dans son sanctuaire familial. Il d?tache une volaille attach?e ? un hame?on. Il fend le cou de la poule avec un petit couteau et r?pand le sang autour du sanctuaire. Il nettoie le couteau sur la plume de volaille et place le couteau dans une casserole. Madu enl?ve le collier, le suspend ? une statue f?minine et s'incline devant le symbole souriant de la s?curit? et de la chance. Ensuite, il s'assied et repose le dos. Il voit un coquillage accroch? ? son v?tement et le retire. Il ?tudie la belle coquille blanche et l'embrasse. Au bout d'un moment, Madu pr?pare une charrette pour le voyage ? Igowe. Certains de ses voisins l'aident ? mettre le bol de poisson dans le chariot. Lors de la c?r?monie rituelle du mari?, certains des guerriers font asseoir Omena sur un tabouret bas en bronze. Keme et Maduve appliquent de la poudre de bois de camouflage sur ses bras et son visage. ”Ne le frottez pas sur tout mon corps, les hommes. Je dois encore m'entra?ner ? l'?p?e et j'ai aussi une r?union avec le roi. ”?a doit ?tre partout sur ton corps, mec. Je vous commande de vous d?tendre et de nous permettre d'accomplir ce rite. Si vous ne pouvez pas supporter cela, vous n'auriez pas d? proposer ? Oma. ” Omena rit et son corps tremble. ”Soyez brave guerrier. Les femmes sont occup?es ? leurs pr?paratifs. Nous ne voulons pas ?tre en retard, aucun vrai mari? ne fait attendre une mari?e ”, dit Maduve. ”Arr?te, Maduve. Je n'aime vraiment pas la sensation de cette poudre sur mon visage ”, essuie Omena. ”Ensuite, vous devez payer pour ?viter que la poudre ne se r?pande sur tout votre corps. Nous n’avons pas piti? de vous. ” ”Ouais, ouais,” Omena donne ? Keme un sac de pi?ces d'or, ”partage le jeton les uns avec les autres et arr?te de me dorloter comme une princesse.” Les guerriers rient. Ils jouent de la fl?te, boivent du vin et font des concours de lutte. Madu arrive. Il se penche et embrasse Omena, ”Je suis ? temps pour le vrai plaisir, beau-fr?re.” Omena lui tapote le dos, ”Ah Madu, je suis content que tu sois venu. Le c?ur d'Oma bondira de joie. ” ”Pas aussi haut que tu fais bondir son c?ur. Je pouvais entendre son c?ur battre au rythme de ton amour. Elle n'a pas attendu pour assister ? ma f?te d'anniversaire lorsqu'elle a appris que vous alliez ? la guerre. Je ne devrais pas vous f?liciter d'avoir vaincu mon royaume et de me refuser de frapper l'or. Mais, f?licitations fr?re, je suis heureux pour vous et Oma. J'adore mon Oma, toujours. ”Merci, Madu. Faites-moi confiance, je le ferai. Madu lui fait un clin d'?il et se retire, ”o? vas-tu”, demande Omena. ”J'ai un festin ? pr?parer. Il y aura du poisson grill? ? votre r?ception de mariage. Tout ce que vos invit?s ont ? faire est de pointer le poisson de leur choix; Je vais tuer et faire griller un morceau savoureux. Madu se frotte les paumes avec d?lice. Les hommes applaudissent la d?licieuse pr?paration et Omena rit. Madu rit et s'en va. Ils se marient et Oma a eu des tripl?s, une fille et deux gar?ons. Pendant trois ans, ils vivent en paix avec amour, patience et compr?hension. Omena pratique les mouvements d'?p?e dans sa cour priv?e. Son ?p?e est ? dos ?pais et lest?e de bronze avec son inclinaison clignotante d'or. Oma lui apporte une tasse d'eau. Elle admire sa dext?rit? ? combattre les adversaires sculpt?s. On a l'impression d'assister ? une vraie bataille. Elle sourit: ”Faites une pause, je vous ai apport? de l'eau.” ”Comment as-tu su que j'avais soif?” Il l'embrasse et prend la tasse d'eau. ”Vous ?tes ici depuis trois heures.” Il lui donne la coupe, ”qu'est-ce que tu as d'autre pour moi?” ”Rien, mais tu as quelque chose pour moi”, elle laisse tomber la tasse sur une table. Oma prend une ?p?e ? double tranchant de son mur de la renomm?e. ”Oma, veuillez le manipuler avec pr?caution. Ce n’est pas l’un de vos couteaux de cuisine. ” Omena brandit son ?p?e. ”Apprenez-moi ? me battre”, elle tient l'?p?e et la pointe vers lui. ”Pourquoi devrais-je, ma dame? ”Parce que, quand vous partirez en guerre, je serai en charge. Au cas o? l'ennemi attaquerait notre maison, je serai en mesure de d?fendre nos enfants et moi-m?me. Il hoche la t?te, ”mais je ne vous enseignerai pas gratuitement.” ”Donne-moi ton prix; Je te paierai en or. ”Vous me rembourserez avec mes propres pi?ces?” ”D'accord, je te paierai au lit. Nous allons avoir une querelle d'amoureux sur le lit. ”J'ai d?j? pay? votre parent? pour ce pouvoir que vous exercerez contre moi. Je poss?de tout ce que vous avez. Tu es ma possession. ” Omena change son ?p?e. ”Faisons ceci; tu agiras comme une esclave qui a besoin de combattre son ma?tre pour retrouver sa libert?. ”Mais il n'y a aucune chance que je vous gagne.” ”Nous nous battrons pendant cinq nuits; Je vais vous entra?ner ? ?galer mes prouesses. Jar up princesse guerri?re. Pr?parez-vous aux combats. ” Oma pose son ?p?e et sourit. Omena montre ses mani?res de manipuler une ?p?e. Omena se pr?cipite et fait claquer son ?p?e. Oma regarde en ?tat de choc, ”Veux-tu me tuer Ome…” ”Je suis votre Seigneur et Ma?tre. Votre adversaire, soyez toujours pr?t ? affronter votre ennemi. Maintenant, battez-vous ”, crie-t-il et gratte l'inclinaison de son ?p?e sur la lame d'Oma. Elle remue son ?p?e et son pantalon. Il se pr?cipite sur elle et elle repousse rapidement son attaque, leurs ?p?es se croisent. Oma se penche et fait tourner son ?p?e et Omena saute pour ?chapper ? la coupure. Il l?ve un sourcil, ”O? as-tu appris ? te battre comme ?a?” ”Mon p?re m'a appris cela. ”Il vous a montr? comment vous battre avec des filets de p?che et des hame?ons?” ”Non, avec des houes et des coutelas,” Oma lui donne un coup de pied dans le post?rieur et attrape ses couilles. Il se penche sur un genou et elle place l'?p?e sur son menton. ”Il vous a appris ? vous battre avec des houes et des coutelas, non? Votre petit trou paiera pour ?a ce soir. Elle se penche vers lui et dit: ”Je ne peux pas attendre.” Il l'embrasse, ”mon amour, sois patiente ma reine guerri?re. Ce serait une bataille f?roce. Keme entre, ”wow, wow, je suis d?sol?. Je ne savais pas que le sol de l'?p?e ?tait devenu votre chambre priv?e. ” Oma se d?sengage de la position des amants et laisse tomber l’?p?e ”, salue Oma. Oma sourit timidement, ”Salutations ? toi Keme. Nous ne vous avons pas entendu entrer. Depuis combien de temps ?tes-vous ici? ”Je suis entr? quand Omena t'a embrass?. Oma rougit, ”Je vais vous donner un verre,” Elle prend la tasse et part ? la h?te. ”Amant guerrier, il est temps de se lever,” dit Keme et donne ? Omena un coup de main pour se lever. ”Qu'est-ce qui vous am?ne?” ”Je viens juste du palais du roi. Je pense que nous sommes pr?ts ? entrer en guerre. ”Nous devons faire la guerre avec qui?” ”Cela n'est pas divulgu?.” Omena accroche les ?p?es. Il admire sa collection d'?p?es en or et en bronze. ”Je ne peux pas attendre la guerre. Je me demande de quelle prime le roi nous r?compensera lorsque nous reviendrons victorieux. ”Je vois que l'or ne vous suffit pas.” ”Keme, cet or actuel n'est rien compar? ? la richesse que j'amasserai dans le futur.” Keme le regarde avec m?pris. ”Je construirai de grands empires avant que mes princes et ma princesse ne vieillissent. J'ai besoin de me doucher. ”Oui, vous ?tes en sueur. Bon gommage. Je vais prendre cong?. S'il vous pla?t, dites ? votre femme que je prendrai le vin la prochaine fois. ”Je vais.” Keme hoche la t?te et sort par la porte de la cour. Omena va prendre son bain. Oma sert le repas d'Omena et le met dans son salon. Elle va l'appeler du jardin derri?re la cuisine. Omena mange le repas. Il tombe au sol, les yeux exorbit?s. Il serre ses mains autour de sa gorge et tousse. Ses yeux sont larmoyants. Il g?mit et rampe vers la porte, le sang jaillit de sa bouche. Il meurt alors qu'Oma entre. Elle crie et tombe sur lui. Chapitre Six Deux jours apr?s l’enterrement d’Omena, ses fils tombent malades et meurent d’une mal?diction adult?re. Dans le chagrin, Oma plaide aux proches d’Omena qu’elle n’est pas coupable des accusations port?es contre elle. La fa?on dont Omena a touss? du sang est la fa?on dont un mari meurt lorsque sa femme a eu une liaison avec un autre homme. Elle jure qu'elle n'a pas couch? avec un autre homme. Une semaine plus tard, elle obtient la permission de sortir de la salle de deuil. Elle va chez elle chercher des v?tements et voit Keme fouiller la malle d’Omena. Elle recule tranquillement et le regarde. Keme fait un portrait d'Omena. Il le soul?ve ? la hauteur de ses yeux et le regarde avec d?go?t. Il le jette par terre, se pr?cipite sur le croquis papier avec ses pieds et crache dessus. Oma est bouche b?e. Elle confronte Keme et lui dit hardiment qu'il a une part dans sa mis?re. Elle attrape ses ?paules et le secoue, ”Tu n'?tais pas heureux quand Omena a ?t? proclam? le plus grand guerrier d'Igow?, et aussi la terre massive que le roi lui a offerte, et cela t'a fait mal aux os. Par cons?quent, vous l'avez tu? pour gagner toute sa richesse. Mais pourquoi, il vous consid?rait comme sien et partageait presque tout avec vous. Keme, as-tu d? tuer les v?tres ? cause de ces possessions mat?rielles en diminution? Il la pousse. Oma la frappe le dos contre le mur. Elle grimace et se frotte le dos. Keme ferme le coffre et prend le croquis. Il le d?poussi?re et le met dans le coffre. ”Vous ne savez pas de quoi vous parlez.” Keme est surprise de ses calculs et devient furieuse. ”Oma, tu as aval? une boule de manioc trop grosse pour te couler dans la gorge. Vous m'accusez faussement. Cela mettra fin ? vous. Cela vous ?touffera. ”J'ai peut-?tre aval? une grosse boule de manioc, mais il y a encore de l'espace dans ma gorge pour me permettre d'exprimer vos mauvaises actions aux anciens. Keme, vos menaces sont vides. ”Oh je vois.” ”Oui! Keme, je te le promets. Vous paierez pour la mort de mon mari et de mes fils. ”Trop de discussions ... Oma, laisse-moi te voir essayer.” Dans son esprit, Keme jure de la ruiner avant qu'elle ne le remplace. Il pense r?v?ler comment Omena avait perdu son organe reproducteur avant d'?pouser Oma avec sa parent?. Il sourit, pensant avec quelle facilit? cette r?v?lation ?crasera Oma et son esprit volontaire pour l'exposer. Oma nourrit sa fille lorsque les a?n?s l'appellent. Elle fait la r?v?rence: ”Mes a?n?s, je vous salue tous.” L'a?n? des parents lui dit: ”Oma, s'il te pla?t, tiens-toi au milieu de ce rassemblement.” Oma regarde les visages sans sourire des anciens. Elle soupire et marche lentement vers le centre avec les bras crois?s. Ses pieds pointent vers lui. Sa fille marche vers elle en pleurant. Oma ouvre ses bras et l'enfant la prend dans ses bras. Elle arr?te de pleurer apr?s qu'Oma se soit disput?e pour elle. Sa fille est assise par terre. Elle suce son pouce et se rapproche des pieds d’Oma. Oma baisse les yeux et joue avec les perles sur sa taille. Le parent a?n? montre sa fille, ”Oma, cet enfant ? vos pieds, qui est son p?re?” Oma secoue la t?te. ”Je vous demande pardon.” Elle s'agenouille et serre sa fille dans ses bras. ”Avez-vous besoin des plumes d'un coq blanc pour nettoyer vos oreilles avant de pouvoir m'entendre, ou je devrais y placer ma bouche et parler plus fort? J'ai demand? qui a engendr? cette fille et les gar?ons qui ont p?ri apr?s la mort d'Omena. ” Oma regarde Keme et il lui sourit. Il n'y a pas de plis autour de ses yeux. ”Omena, mon d?funt mari a engendr? les enfants. Tous les anciens se mettent aussit?t ? murmurer. Oma se tord les mains. ”Pouvons-nous avoir un peu de silence s'il vous pla?t?” Ils arr?tent de parler. ”Oma, vous ne voudrez peut-?tre pas nous dire le p?re ou les p?res des enfants, mais s'il vous pla?t, ne tachez pas la m?moire de notre d?funt fr?re et fils. ”J'ai port? des fruits form?s par les graines de mon mari!” elle soupire et parle calmement: ”Mes a?n?s, si les enfants ne sont pas les siens, pourquoi Omena les a-t-il reconnus comme siens. Et la mal?diction que vous avez dite a tu? mes fils, pourquoi est-elle devenue efficace si les enfants ne sont pas de sa longe. Sa fille croise les bras et les jambes. Elle donne un coup de pied du pied et suce son majeur. Keme dit: ”Peut-?tre ?tait-il aveugle et bien s?r, stupidement amoureux d'une femme bon march? comme toi.” ”Keme, n'ose pas, n'ose pas salir mon nom de mis?rable m?chant.” Keme hausse les ?paules. ”Avez-vous un nom? Votre nom est d?j? enterr?. Oma pointe un doigt d'avertissement sur lui… Un ancien l'arr?te avant qu'elle ne parle. ”Eh, tais-toi; vous ne pointez pas du doigt un homme. Mettez ces mains faibles ? l'ordre ou elles seront coup?es. Oma posa lentement sa main. Des larmes coulent sur ses joues et tombent sur la t?te de sa fille. Elle serre ses perles. ”Mes a?n?s, vous voyez ? quel point sa langue est sauvage. Oma, dis juste la v?rit? aux anciens. Sauve-nous tous ces drames. J'ai d?j? confi? ? mon clan que depuis la derni?re guerre, Omena ?tait sans virilit?. ” ”Oui Oma, dis-nous comment tu es tomb?e enceinte d'un homme qui n'avait pas de virilit?. Dit un ancien. Oma pantalons lourdement, elle ne pouvait pas d?fendre comment elle est tomb?e enceinte hors mariage. Pour cette nuit de passion, le village la bannira encore de la terre. C'est un tabou pour une fille de perdre sa t?te de jeune fille avant le mariage. Les lois sont strictes. Elle se tait pour le bien de sa fille; elle ne peut pas ?tre loin d'elle ni l'emmener sur des terrains dangereux ? la recherche d'une nouvelle colonie. Le parent le plus ?g? parle: ”Vous entrerez et emballerez vos affaires, car vous ne pouvez pas donner de r?ponse ? cet honorable clan. Il n'y a aucun doute si l'un de nos parents vous h?ritera en tant qu'?pouse parce que vous n'?tes pas apte ? rester dans notre famille. Les jambes d'Oma tremblent, ses l?vres tremblent et ses paupi?res se dilatent. ”Votre jugement est dur pour moi. Je vous promets ? tous, je suis innocent. ” Elle caresse le menton de sa fille, ”c'est l'enfant d'Omena.” ”Oma, tu es une honte pour la f?minit?.” Dit Keme et crache sur son visage. L'a?n? des parents crie: ”C'est assez Keme. Oma, tu peux aller emmener cette fille chez ton p?re. Elle n'est pas de notre chair et de notre sang. Oma ferme les yeux avec tristesse et essuie le crachat. ”Vous ne m'avez pas entendu? J'ai dit, prenez votre fille et partez de cette maison. ”Non, la fille restera avec nous”, brouille Keme. ”Keme, aucune partie de cette honte ne sera laiss?e dans notre famille. J'ai parl?. C'est ma d?cision finale. J’esp?re que j’ai fait un sage jugement pour salir l’honneur de notre clan. ” Les membres du clan hochent la t?te en signe d'approbation. Oma pleure en emballant ses affaires. Elle regarde la maison o? ils ont partag? tant de souvenirs. Les moments heureux et douloureux font s'intensifier les larmes. Keme passe inaper?u. ”Je t'ai dit. J'ai maintenant le dernier mot. ”Vous avez sans vergogne caus? de l'agitation ? Omena. Je pourrais prendre la calomnie sur ma personne, mais vous l'avez ?tendue ? mes enfants et ? mon mari. Pourquoi as-tu fait cela?” ”Vous avez march? si fort sur mes orteils. Vous ?craser plus fort ?tait le seul moyen pour mon esprit de trouver l'apaisement. J'adore ces larmes douloureuses qui nagent dans vos globes oculaires. ”Non seulement tu devrais voir des larmes, mais la douleur que tu m'as caus?e dans mon c?ur. Vous pouvez avoir cette joie mis?rable autant qu'elle vous pla?t. ?loignez-vous de mon chemin. Keme s'?loigne de la porte et Oma sort avec sa fille. Alors qu'ils s'?loignent, Keme pense qu'il devrait garder la fille d'Omena sous sa surveillance. Elle pourrait ?tre une menace pour lui ? l'avenir. Il se retourne et Oma a disparu. Il crache. Il nettoie ses l?vres avec un bras. ”Les anciens ne comprennent pas pourquoi cet enfant doit ?tre sous ma surveillance. Elle peut revenir me hanter. Je vois l'esprit de sa m?re dans ses yeux et elle poss?de la force d'Omena. ” Dit-il doucement. Il acc?l?re ses pas pour se rattraper mais d?cide de partir avec des hommes. Il se retourne et s'?carte d'un chemin de brousse. Il tombe sur des hommes maigres qui jouent ? des jeux de soci?t?. Un joueur ? l'autre frappe les pierres dans la planche de bois. Keme tousse. Ils se tiennent fermement et s'inclinent. Il marche lentement vers eux et renverse le jeu de soci?t?, ”il y a une t?che s?rieuse ? faire.” Le chariot que Keme monte soul?ve des poussi?res. Il roule plus vite pour rattraper Oma. Le chariot se rapproche d'elle. Il saute du buggy et l'un de ses hommes prend les r?nes et ralentit. Il prend l'enfant d'Oma. Elle attrape son enfant et la met ? califourchon sur sa taille mais Keme arrache l'enfant de ses bras avec sa plus grande force. L’enfant pleure pour ?tre de retour dans les bras de sa m?re. ”Ne m'enl?ve pas ma fille. Elle est la seule que je poss?de. ”L’enfant de mon cousin ne sera pas ?lev? par une femme sans caract?re.” ”Oh maintenant, vous ?tes d’accord qu’elle est l’enfant de votre cousine? Je remercie les dieux pour cette admission. Il pose l'enfant, ”Oma, vous avez maintenant la parole pour batifoler avec vos nombreux amants.” ”Keme, tu as terni ma dignit?. Les accusations que vous avez port?es contre moi sont toutes fausses. Je me demande pourquoi les anciens vous ont cru si facilement. Mais je comprends maintenant; vous et votre famille ?tes dans le m?me bateau. ” Il la gifle. Il y a du sang sur ses l?vres. ”Vous insultez les anciens de mon clan? Maintenant je vois que tu es devenu fou. J'ai peur que ce soit contagieux. Je ne veux pas que l’enfant de mon cousin contracte cette maladie. ” Il tra?ne la main de l’enfant ”, viens ma ch?rie. Nous irons chez votre tante. Ma femme sera une bonne m?re pour vous. L'enfant se mord le pouce et Keme hurle, ”arr?te cette petite sorci?re et viens avec moi.” Il la prend dans ses bras. Oma a du mal ? attraper son enfant et mord Keme au poignet. Il serre les dents et lui souffle la poitrine. L’enfant pleure et se frotte les mains vers sa m?re pendant que les hommes de main de Keme la maintiennent. ”Revenez avec mon enfant Keme. Homme vil, ne m'enl?ve pas mon enfant. ” Oma frappe et mord les hommes. Les hommes de main ont l?ch? Oma apr?s que Keme soit partie avec sa fille dans le chariot. Deux hommes font rouler un gros rocher hors de la brousse, ils s'enfuient alors que Keme fouette le cheval pour courir plus vite. Une roue sort du chariot. Oma voit Keme lancer sa fille avec une grande force. La petite fille roule et se cogne la t?te sur un gros rocher. De loin, Oma tient la t?te et hurle. Elle s'?vanouit. La pluie commence ? tomber, les gouttelettes sur son visage la r?veillent. Oma commence ? rouler et ? donner des coups de pied sur le sol humide. ”Ah Keme, Keme emmener mon mari et mes fils ne vous suffisait pas. Keme, tu as aussi pris mon dernier enfant. Oh, le dieu de la vengeance vous rendra visite. Il vous ravagera avec un tonnerre ardent jamais vu ? Igow?. Oh dieu de la vengeance, quelqu'un a gravement fait du tort ? cette femme. Rendez justice. S'il vous pla?t, envoyez des juges ? mon agresseur. Elle pleure d'angoisse et invoque le dieu de la vengeance. Êîíåö îçíàêîìèòåëüíîãî ôðàãìåíòà. Òåêñò ïðåäîñòàâëåí ÎÎÎ «ËèòÐåñ». Ïðî÷èòàéòå ýòó êíèãó öåëèêîì, êóïèâ ïîëíóþ ëåãàëüíóþ âåðñèþ (https://www.litres.ru/pages/biblio_book/?art=64891966&lfrom=688855901) íà ËèòÐåñ. Áåçîïàñíî îïëàòèòü êíèãó ìîæíî áàíêîâñêîé êàðòîé Visa, MasterCard, Maestro, ñî ñ÷åòà ìîáèëüíîãî òåëåôîíà, ñ ïëàòåæíîãî òåðìèíàëà, â ñàëîíå ÌÒÑ èëè Ñâÿçíîé, ÷åðåç PayPal, WebMoney, ßíäåêñ.Äåíüãè, QIWI Êîøåëåê, áîíóñíûìè êàðòàìè èëè äðóãèì óäîáíûì Âàì ñïîñîáîì.
Íàø ëèòåðàòóðíûé æóðíàë Ëó÷øåå ìåñòî äëÿ ðàçìåùåíèÿ ñâîèõ ïðîèçâåäåíèé ìîëîäûìè àâòîðàìè, ïîýòàìè; äëÿ ðåàëèçàöèè ñâîèõ òâîð÷åñêèõ èäåé è äëÿ òîãî, ÷òîáû âàøè ïðîèçâåäåíèÿ ñòàëè ïîïóëÿðíûìè è ÷èòàåìûìè. Åñëè âû, íåèçâåñòíûé ñîâðåìåííûé ïîýò èëè çàèíòåðåñîâàííûé ÷èòàòåëü - Âàñ æä¸ò íàø ëèòåðàòóðíûé æóðíàë.