Сосновая ветвь над гладью воды Сверкает в росе изумрудом Обласкана утренним солнца лучем В реке отражается чудом. На ряби реки лист кувшинки дрожит И лилия словно невеста - Под сенью сосны белизною слепит Чиста, непорочна и честна. И с хвоей мешая свой аромат Нектаром пьянищим дурманит, И синь отраженная в глади реки Своей бирюзой восхищает. Ласка

Had?s En Ligne: Succube

Had?s En Ligne: Succube Alex Itsios HADES EN LIGNE : SUCCUBE FANTASY LITRPG HAREM BOOK 1 R?dig? par ALEX A. ITSIOS et A. A. ROI Traduit par ILYASSE KOURRICHE Copyright © 2019, Alex A. Itsios Tous droits r?serv?s. Ce livre ou toute partie de celui-ci ne peut ?tre reproduit ou utilis? de quelque mani?re que ce soit sans l'autorisation ?crite expresse de l'auteur, ? l'exception de l'utilisation de br?ves citations dans une critique de livre. Visitez WWW.ALEXITSIOS.COM (http://www.alexitsios.com/)pour plus de sorties de livres, d'histoires, d'?uvres d'art et plus encore ! N'oubliez pas de me suivre sur Good Reads, (https://www.goodreads.com/alex_itsios)Twitter (https://twitter.com/alexitsios)et FaceBook (https://www.facebook.com/AlexItsiosAuthor/) Commandez HADES EN LIGNE : SUCCUBUS 2 Consultez AlexItsios.com (https://www.alexitsios.com/)pour d?couvrir d'autres sorties de livres, histoires, illustrations et autres HADES EN LIGNE ! CHAPITRE 1 Je suis Zephyros et je suis plut?t bais? ! J'ai g?ch? toute ma vie virtuelle quand j'ai essay? de pirater le serveur central d'Elysium, le monde virtuel de jeux o? je vis depuis ma naissance. Maintenant, Rhadamanthus, le superviseur d'Elysium, me bannit dans le monde r?el, un endroit dont je n'ai entendu parler que dans les histoires et les mythes. "J'en appelle du verdict", exige-je, mon avatar de base se tenant ? la place de l'accus?, d?pouill? de tout ce que j'ai construit au cours de ma vie, sauf pour les v?tements que j'ai sur le dos. Selon ce que je croyais ?tre les r?gles, en tant que joueur de niveau 21, j'ai ce droit - ou je pensais l'avoir. "Appel rejet?", mon juge, mon jury et mon bourreau s'?l?ve dans la vaste salle de jugement grise et vide. Des jugements comme celui-ci sont cens?s permettre la pr?sence, mais cela aussi a ?t? refus?. Il semble que j'aie plus raison que je ne l'imaginais sur ce qui ne va pas avec Elysium. Mais rien de tout cela n'a plus d'importance. "Votre peine commencera imm?diatement", le grand personnage en robe, avec une lueur rouge ? la place du visage, marque le sol de son b?ton de justice. Comme ?a, tout m'est enlev? en un instant ; ma famille, mes amis, mes rivaux, ma petite amie... Je suis soudain ailleurs, et je suis oblig? de crier. La punition pour mon crime commence ? ?tre assez s?v?re. Je viens juste d'?tre condamn? et le juge d'?lys?e m'a transf?r?, avec ce qui semble ?tre de nombreux autres d?linquants - hommes et femmes - aux Champs de deuil. C'est un endroit pour ceux qui ont commis de grands crimes ou qui ont g?ch? leur vie ? Elysium. Moi, ainsi que les autres que je vois autour de moi, avons ?t? encore plus d?pouill?s, nos avatars ?tant maintenant nus, mais pour une dur?e fix?e ? chacun de nos poignets, en faisant tic-tac. Autour de moi, les cris r?sonnent, les ?touffements sont forc?s, les cris de douleur hurlent, et je me joins ? eux, et pour cause. Il fait chaud ici, il agonise, d'une mani?re que je n'ai jamais ressentie auparavant dans ma vie virtuelle. La chaleur rayonne sur nous comme un souffle d'enfer d?cha?n?. Autour de moi se trouve un d?sert br?l? et jaune, si chaud que l'air miroite dans les durs rayons d'un soleil si intense que m?me le simple fait de le regarder est aveuglant. L'air chaud du four nous br?le les poumons, tandis que la chaleur p?n?trante r?tit la chair nue de nos avatars au point que j'entends d?j? le mien gr?siller. L'agonie est intense, bien pire que tout ce que j'ai connu jusqu'? pr?sent, et n'est absolument pas autoris?e ? l'?lys?e. M?me si je commande, il est impossible de l'?teindre. "Voil? de l'eau, s'il vous pla?t !" crient mes camarades d?linquants, mes camarades victimes. Nous voyons maintenant devant nous une rivi?re peu profonde ? quelques pas seulement. Mes compagnons d'infortune et moi y grimpons imm?diatement pour le r?confort qu'elle doit pouvoir apporter ? nos maudits avatars. Je me retiens. Je suis s?v?rement puni pour mes r?ticences, tandis que les autres aspirent d?sesp?r?ment l'eau et l'?claboussent sur leur corps de fumeur. La sensation de br?lure dans ma gorge s'aggrave encore lorsque je fixe l'eau fra?che qui coule juste sous mes yeux, lorsque je m'accroupis ? quatre pattes au-dessus de l'eau et que j'entends les cris et les soupirs de soulagement tout autour de moi, alors que tout le monde y prend part. J'ai maintenant l'impression que mon dos est en feu. Non ! Qu'ils aillent se faire foutre, qu'ils aillent se faire foutre Elysium Oversight ; je ne boirai pas une seule goutte de cette eau et je ne plongerai pas, m?me si je sais que je vais la savourer, m?me si je suis r?ti vivant. Laisse la salive ?paisse s'accumuler dans ma bouche, laisse ma chair se ratatiner. Je ne prendrai aucun faux r?confort ni aucune fausse compassion dont mes tortionnaires nous taquinent. Ma douleur amplifie le compte ? rebours qui remplit maintenant ma conscience de nageur. Le minuteur de mon poignet fait tic-tac comme si c'?tait une bombe sur le point d'exploser, de plus en plus fort. Une fois qu'elle s'arr?tera, on m'a dit que je serai banni dans un monde appel? Terre, et je ne peux rien faire pour l'arr?ter ou la ralentir, ni m?me l'acc?l?rer pour arr?ter l'agonie que je vis. Elle est indestructible et soud?e au poignet de mon avatar. Comme les autres qui sont maintenant dans l'eau, je n'ai plus qu'? attendre ici que nos nouveaux avatars, appel?s "corps", soient cr??s. Une fois qu'ils seront pr?ts, nous serons envoy?s de l'orbite et ramen?s sur Terre, notre nouvelle maison. C'est tout ce qu'on nous a dit. Je ne vais pas mentir. La peur me poss?de en ce moment autant que la douleur. L'horloge s'arr?te, mettant fin ? mon agonie, mais accentuant ma terreur face ? ce qui m'attend encore. Mon heure est venue... Je perds conscience et tout devient noir. On ne peut pas dire combien de temps passe maintenant. Je ne sens plus rien, mais cela signifie aussi que je n'ai plus mal ? ?tre br?l? vif, donc tout n'est pas mauvais. Un frisson commence ? s'infiltrer dans ma conscience, puis une s?rie de sensations inconnues. J'ouvre les yeux et je me retrouve allong? sur une surface froide et in?branlable, mais j'ai l'impression d'?tre maintenant en ?tat d'urgence. Quelque chose frappe rapidement et fort ? l'int?rieur de ma poitrine et il y a une ?trange sensation dans ma t?te, difficile ? d?crire, une lourdeur inconfortable, comme s'il y avait des rochers l?-dedans. Je crois que j'ai d?j? entendu parler de cela quelque part, peut-?tre dans un jeu historique. Oui, j'ai entendu dire que les corps r?els ressentent des sensations et des douleurs diff?rentes de celles que nous ressentons ? l'?lys?e, qu'ils souffrent beaucoup plus et qu'ils ressentent d'autres choses beaucoup plus profond?ment. Ce qui se trouve dans ma poitrine doit ?tre mon c?ur qui bat. Les pierres dans mon cr?ne doivent ?tre la sensation que l'on appelle un mal de t?te. Je n'en suis pas tout ? fait s?r, car c'est la premi?re fois que je ressens une telle sensation. Tout autour de moi, je commence ? entendre des g?missements. Il y a un peu de lumi?re, bien qu'elle semble vaciller. Je commence ? me mettre en position assise et ? me concentrer sur mon environnement. C'est une sorte de chambre de style m?di?val, aux murs recouverts de pierres, faiblement ?clair?e par des bougies dispos?es le long des murs. Je me rends compte d'o? viennent les g?missements. Plusieurs autres se r?veillent aussi autour de moi, et comme moi, ils sont tous habill?s de courtes tuniques blanches. Par rapport aux avatars que nous portions autrefois ? l'?lys?e, m?me dans nos formes de base, ces "corps" que nous avons sont assez semblables en taille et en forme et m?me en couleur, certains un peu plus grands, d'autres un peu plus petits, tous de couleur p?le ? brun clair, les cheveux allant du blanc au noir, avec une dominante de marron, de rouge et de blond. Cela n'est m?me pas proche de la vaste gamme de tailles et de mod?les dont les avatars sont capables. Comme c'est ennuyeux. D'un autre c?t?, il y a quelques femmes parmi les hommes que j'identifie facilement comme ?tant sexy. Mais je n'ai aucune id?e de l'endroit o? nous nous sommes tous retrouv?s maintenant, dans ce que je peux dire ce sont des corps aussi inconfortables pour tous les autres que le mien me semble. Je travaille ? me remettre sur pied et je le fais de fa?on instable. Tout l'endroit d?gage une impression d'?ge visc?ral, et l'air sent le renferm? et l'humidit?. Il n'appartient pas au monde virtuel qui m'est familier, le monde que j'ai connu. Le sol rugueux me gratte la peau quand je me mets debout. Il n'y a aucune vibration, pas m?me pour mes camarades. Je rencontre le regard d'une des femmes qui se tient pr?s de moi, mais il est vide, confus, comme s'il n'y avait presque personne. C'est cela ? Est-ce l? le monde r?el dans lequel nous sommes destin?s ? vivre toute notre vie ? partir de maintenant ? Premi?re impression ? Cet endroit est nul. Et les gens aussi, il semble. "La jolie fille aux longs cheveux noirs qui se tient ? c?t? de moi demande soudain : "O? suis-je ? Elle se tient maintenant et frissonne en retournant regarder au-dessus d'elle et de la chambre. D'autres sont plus agressifs, craintifs, inquiets. "Quel est cet endroit ? Je ne me souviens pas comment je suis arriv? ici. Qu'est-ce qui se passe ? La seule chose que je sais, c'est mon nom !" Un homme de l'autre c?t? de la salle crie, sa voix r?sonnant sur les murs. "Je ne me souviens de rien. La derni?re chose dont je me souvienne, c'est d'avoir bu l'eau d'une rivi?re", dit une femme plus loin dans la foule. Quoi ? Ils ne se souviennent pas ? Suis-je le seul ? me souvenir ? Soit l'Elys?e, soit la condamnation, soit la sentence ? "Je me souviens aussi d'avoir bu l'eau d'une rivi?re", convient un autre. De plus en plus de gens se r?veillent et se remettent sur pied. Je me rends compte que nous sommes nombreux, peut-?tre une cinquantaine. Ils sont tous dans le m?me ?tat d'amn?sie et la seule chose dont ils se souviennent est de boire l'eau de la rivi?re, dont je me rends compte maintenant que ce doit ?tre le Lethe. Cela signifie que tous ces gens sont les autres d?linquants, des criminels condamn?s dont les avatars ?taient avec moi dans les champs de deuil. Et leurs souvenirs ont ?t? effac?s par elle. Il devient plus clair que je suis peut-?tre le seul ? me souvenir de ma vie pass?e, de ma condamnation p?nale, d'Elysium, de qui je suis, de qui j'?tais. Je me rends compte que je devrais me taire sur tout cela jusqu'? ce que j'en sache plus. Nous ne sommes pas cens?s nous souvenir de qui nous sommes, d'o? nous venons. Je comprends cela maintenant. Et je suis ? nouveau rempli d'effroi quant ? la raison de cette situation. CHAPITRE 2 Mais ma crainte est de courte dur?e. Au lieu de r?vasser et de se souvenir du pass? r?cent, certains amn?siques ont trouv? une issue. "Il y a un couloir par ici", crie un jeune homme muscl? aux cheveux argent?s. Je regarde dans cette direction, et il y a un trou dans le mur que je n'avais pas remarqu? auparavant, mais l? encore, la pi?ce n'est pas vraiment bien ?clair?e. "Devrions-nous le suivre ?" S'?tonne une jeune femme rousse. C'est un canon, m?me si la plupart des corps f?minins sont jeunes et s?duisants. Tout le monde semble avoir des corps de base jeunes, voire tr?s diff?renci?s. Je me trouve excit?e, bien que pas tant que ?a. La rousse pourrait cependant me faire changer d'avis. "Et si nous ne devions pas bouger ? ?a... ?a pourrait ?tre dangereux !" Un autre type pleure, haussant les ?paules, frustr? d'inqui?tude. "Je ne veux pas mourir ! Je ne sais m?me pas qui je suis !" "Qui a dit que tu allais mourir, idiot ?" Le type aux cheveux argent?s le gronde. C'est un type qui prend les choses en main. "C'est la seule sortie et il y a des bougies partout. J'y vais. Suivez-moi si vous voulez. Ou reste ici pour g?mir tant que tu veux. Si on devait mourir, on serait d?j? morts." "J'arrive !" La rousse d?clare de mani?re d?cisive. Je d?cide que je l'aime beaucoup, et la nuance de ses cheveux en forme de flamme ressort parmi la grisaille ici. Alors que le type aux cheveux argent?s sort de la pi?ce, le reste du troupeau d?cide de le suivre, bien que beaucoup d'entre eux semblent r?ticents ? le faire. J'attends mon tour alors qu'ils se faufilent dans le couloir ?troit. Donc, en partie, mon effort pour suivre est lent, mais ce n'est pas seulement d? ? un quelconque d?sir de rester dans ce trou ou au goulot d'?tranglement des amn?siques tr?buchants. Je trouve mes pas un peu lents, car il me semble qu'il me faut un peu plus de temps que beaucoup de mes camarades pour saisir tout le potentiel de mon corps. Cela pourrait ?tre d? au fait que mon esprit se comporte encore comme si c'?tait un avatar, je suppose, et ce n'est vraiment pas le cas. La brune qui est pr?s de moi ne se caresse pas mieux. J'essaie de lui remonter le moral. "Vous n'?tes pas le seul ? essayer de comprendre comment cela fonctionne", j'essaie. "Quel est votre nom?" "L'Inde, je pense", offre-t-elle avec incertitude, mais me regarde un peu suspicieusement en r?ponse. "O? pensez-vous que nous sommes ?" "Quelque part o? nous ne m?ritons pas d'?tre", lui dis-je. Elle ne r?agit pas bien ? cela ; elle fait la moue, puis se tourne pour rejoindre le troupeau. Je hausse les ?paules et je la suis. Le couloir est uniforme, ses murs et son sol sont en pierre brute, comme la chambre. M?me les bougies sont plac?es ? la m?me distance ? chaque pas que nous faisons tous. Le sol dur reste froid sous mes pieds nus. Chaque bloc de pierre et chaque lumi?re vacillante sont si semblables, c'est comme si nous passions par une boucle, la m?me longueur de couloir encore et encore. C'est un peu surr?aliste, et peut-?tre une d?finition de l'enfer. Je suis certain que d'apr?s les murmures et les grognements, c'est la m?me notion que nous avons tous. C'est une bonne chose que je ne sois pas le seul ? penser ainsi. "Je vois de la lumi?re devant moi", s'?crie notre chef aux cheveux d'argent. "Je crois qu'il fait jour !" Plusieurs respirations de soulagement s'exclament ? l'unisson autour de moi et chacun d?cide d'acc?l?rer le rythme, alors il y a beaucoup de bousculades et de secousses alors que ceux qui sont derri?re moi poussent pour atteindre la lumi?re promise. J'essaie de tenir bon, et avec le temps, cette lumi?re promise appara?t devant moi. Oui, merci, merveilleux, la libert? ! Ce sont quelques-uns des commentaires de ceux qui m'entourent. "O? sommes-nous maintenant ?" Dit un autre. Malgr? la confortable lumi?re gris-blanc qui me salue, en quittant le couloir, un sentiment sinistre me fait frissonner. Bient?t, nous sommes tous dehors, ou du moins dans un b?timent ext?rieur, peut-?tre une sorte d'amphith??tre, ouvert sur le ciel nuageux et dont les colonnes bris?es s'?l?vent dans la lumi?re grise. Nous sommes tous en train de nous promener sur le sol du th??tre qui se dresse dans une sorte de vaste et ancienne ville. Des b?timents et des tours de pierre, des passerelles sur?lev?es et des aqueducs s'?tendent au loin, s'effa?ant de la vue. C'est une ville primitive, quelque chose qui rappelle celles o? j'avais l'habitude d'entrer quand je jouais ? des jeux qui m'opposaient ou qui opposaient les ?quipes dont je faisais partie ? des monstres mythiques, des dieux mal?fiques et autres. Le cadre me met un peu plus ? l'aise, mais pas pour longtemps. D'apr?s mon d?compte, cinquante-sept ?mes ont ?galement fait ce voyage dans un monde inconnu. Je regarde autour de moi, mais aussi en haut, et je rep?re autre chose : une nouvelle figure se tenant debout au sommet du th??tre devant une arcade assombrie. Il est grand, immobile comme une statue ? l'int?rieur de son armure ?tincelante, avec une grande ?p?e fourreau sur ses larges ?paules. ? premi?re vue, la figure me rappelle un des Justiciers de l'?lys?e. Il ressemble ? un avatar, ?tant donn? l'ornementation de son armure rouge et or et le fait qu'il doit avoir une t?te plus grande que la plus grande d'entre nous. Lorsque la silhouette se retourne, r?v?lant un visage ? la barbe grise, d'apparence plus ?veill?e, et des yeux gris per?ants, je d?cide que ce n'est peut-?tre pas un avatar apr?s tout. Peut-?tre qu'il n'est qu'aussi humain que le reste d'entre nous maintenant. "Bienvenue aux ?missaires !" Il nous fait un boum dans une voix dure et r?verb?rante qui me donne ? nouveau des flashbacks sur ma condamnation. "Je suis Amyndas, votre entra?neur." Une fille ? ma gauche tente de poser une question, mais il continue ? l'ignorer et elle abandonne. "Je sais que vous avez beaucoup de questions ; n'ayez crainte, j'y r?pondrai ? temps. Ce que vous devez savoir d'abord, c'est que Had?s, notre seigneur et souverain qui vit dans le ciel, vous a envoy? dans une croisade sainte pour lib?rer l'humanit? des monstruosit?s qui la tourmentent. Vous, tout comme moi, ?tes l'?lite et les quelques ?lus qui ont ?t? envoy?s du ciel en mission pour nettoyer ce monde de tout mal !" "?a suffit", aboie le type aux cheveux argent?s ? Amyndas. Il a de sacr?es couilles. Je me demande s'il se souvient aussi de certaines choses comme moi. "J'ai mes propres questions et je veux qu'on y r?ponde, maintenant !" Vous vous adresserez ? moi en tant que "Monsieur" et vous ne parlerez que lorsque je le dirai ! Les exigences d'Amyndas sur un ton ferme et mena?ant. Ce faisant, il prend sa grande ?p?e de l'?paule et la place devant lui, la pointe de la lame touchant le sol en pierre et la p?n?trant m?me d'un pouce ou deux. Il semble certainement assez grand pour nous couper facilement en deux d'un seul coup, et Amyndas le manie avec aisance, comme s'il pesait ? peu pr?s autant qu'une brindille. Soudain, quelque chose appara?t devant mon champ de vision qui dit : "Hades Neural Control Unit Online". Des chiffres et des lettres apparaissent au-dessus de la t?te de chaque personne qui m'entoure. C'est inattendu, tout compte fait. Alors... m?me si nous ?tions probablement beaucoup plus exp?riment?s, j'observe que nous avons tous une notification de "niveau de menace 1" au-dessus de la t?te de nos nouveaux corps, les corps dans lesquels nous avons ?t? exil?s. Sauf pour le type aux cheveux argent?s et les Amyndas. Leurs niveaux sont respectivement de 2 et 56. Ouah ! Est-ce que cela signifie qu'Amyndas est cinquante-six fois plus dangereuse ou plus forte que la plupart d'entre nous ? Ce serait le cas ? l'Elys?e, et si c'est le cas, quiconque se met en travers de son chemin sera foutu ou embroch? ! L'exp?rience me dit que je dois ?tre prudent avec ce type. Quoi qu'il en soit, il semble que nous ayons emport? avec nous certains aspects d'Elysium, m?me dans ces corps humains. Tout le monde semble voir les donn?es que je vois, ? en juger par leur aspect. Et, quoi ? Pourquoi le type aux cheveux argent?s devient-il le niveau 2 ? C'est suspect. Son corps n'a certainement pas l'air plus jeune, plus athl?tique ou plus robuste que les autres. C'est quoi son probl?me? Mon attention est d?tourn?e lorsque notre formateur parle ? nouveau. C'est comme si cette voix ?tait con?ue pour capter notre attention. Ou que nous sommes con?us pour ?tre captur?s par elle. "Maintenant, faites attention ? ce que je dis, ?missaires !" Amyndas ordonne, l'impatience dans son ton alors qu'il ?tend un bras blind? pour attirer l'attention sur la vaste cit? antique qui s'?tend dans le gris. "C'est Komana, une m?galopole dans le royaume d'Anatolie. La ville est divis?e entre deux factions. La faction des D?mons r?gne sur l'Ouest, tandis que nous, les Emissaires de l'Had?s, r?gnons sur l'Est. Nous avons ?t? envoy?s en mission sacr?e par le Seigneur Had?s pour lib?rer toute la Komana des malfaiteurs qui s?vissent sur ces terres. Jeunes ?missaires ! Sachez que nous sommes confront?s ? une ?preuve des plus p?nibles. Une ?preuve qui durera de tr?s nombreuses ann?es de lutte et de souffrance, mais qui sera glorieuse ! Chacun d'entre vous se demande maintenant : pourquoi suis-je ici ? Je peux vous le dire. Vous ?tes ici pour faire la guerre de toutes vos forces, tout ce qu'on vous enseignera et toute la force de volont? que notre Seigneur l'Had?s vous donnera, contre la monstrueuse tyrannie des d?mons. C'est pourquoi vous ?tes ici, pourquoi nous sommes ici, c'est pourquoi je vais vous entra?ner ? massacrer nos ennemis et ? vous battre de tout votre coeur pour gagner !" CHAPITRE 3 La douleur. S'il y a un mot pour d?crire ce monde, c'est bien celui de la douleur. Chaque chose sur ce corps me fait mal apr?s le dur entra?nement auquel Amyndas et ses entra?neurs nous ont soumis. Je bouge comme si mes membres ne m'appartenaient pas vraiment. C'est comme si je n?gociais avec mon corps, plut?t que de le commander. Comment suis-je cens? survivre ici ? Et ce n'est que le premier jour. Tr?s bien, je vais revenir un peu en arri?re, ? l'amphith??tre et ? l'introduction d'Amyndas. Apr?s avoir pontifi?, Amyndas nous conduit ? travers les arcades derri?re lui, ? travers la rue poussi?reuse jusqu'? notre caserne d'entra?nement en gr?s rouge et orange, une randonn?e d?cente dans la grande ville de Komana. Nous avons tous un meilleur aper?u de la ville de pr?s, et elle semble aussi bien s'effriter qu'?tre intacte. L'?ge fait s'effondrer les pierres orn?es qui nous entourent. Les mauvaises herbes et les buissons insinuent encore plus le sentiment de d?clin et d'abandon dont la Terre a souffert en notre absence. L'endroit sent la poussi?re et la d?sint?gration. Nous marchons entre les b?timents sur les "terrains d'entra?nement" sablonneux et bronz?s qui s'?tendent sur une large place entre les structures basses rouge?tres. Les b?timents sont ce dans quoi nous devons vivre pendant, et peut-?tre apr?s, on nous apprend ? ?tre les guerriers qu'Amyndas attend de nous. Il fait bient?t sortir ses formateurs pour nous apprendre ? tous ? combattre ? nouveau comme nous le pouvions autrefois, mais cette fois plus comme des robots que ce que nous devions tous ?tre dans notre monde virtuel. L?, nous sommes s?par?s en groupes par les entra?neurs, les femmes d'un c?t?, les hommes de l'autre, et plus loin en escouades de cinq ? dix personnes, puis nous fournissons nos armes et nos armures en fonction de la classe ? laquelle il est d?cid? que nous appartenons. "Tu es un ?p?iste", me dit l'entra?neur de mon groupe, qui se fait appeler sergent Obol. On dit que d'autres sont des ?claireurs, des lanciers, des porteurs de boucliers, etc. Au d?but, j'aime l'id?e d'avoir une arme et une armure, et je me sens moins nue que depuis ma condamnation. Mais c'est avant les heures et les heures d'exercices et d'entra?nement au combat auxquels nous sommes soumis, m?me si mon niveau de comp?tence en attaque et en d?fense semble ?tre le plus ?lev? de mon groupe. ? la fin de la premi?re journ?e, je peux ? peine me tra?ner sur le sable jusqu'au mess pour manger la viande et le pain qu'on nous donne en tremblant et ?tancher ma soif avec plusieurs bo?tes de conserve d'eau. Maintenant, je comprends ! Nous n'avons pas seulement ?t? exil?s d'Elys?e, ils ont aussi effac? non seulement les souvenirs de mon compagnon, mais aussi toute notre exp?rience ant?rieure. Cela s'est produit non seulement lorsqu'ils ont bu l'eau de la rivi?re du L?th?, mais probablement aussi lorsque notre conscience a ?t? mise dans ces corps bient?t tortur?s. Quel plan parfaitement pervers en effet, de forger une arm?e ? partir de toiles blanches sans cervelle, pleines de haine, lav?es de cerveau comme les quelques ?lites, qui vivront le reste de notre vie comme des larbins sans cervelle au service de celui qui nous a exil?s dans ce lieu perdu. Une punition appropri?e pour nos crimes, je suppose, pour avoir choisi de remettre en question la volont? du Seigneur Had?s. Had?s est un despote encore plus cruel que je ne l'avais imagin? et que j'avais fini par croire. Et il semble que le crime de pens?e et la fa?on dont j'ai agi en cons?quence soient ce qui m'a amen? ici. Mais il doit y avoir un meilleur moyen que celui-l? - que de se contenter de faire des mouvements sur le terrain d'entra?nement recouvert de sable. En m'asseyant avec les autres, je regarde autour de moi qui pourrait m'?tre utile. Si je dois trouver un moyen de prendre de l'avance, de gagner mon chemin jusqu'au sommet, et m?me de trouver un moyen de revenir ? l'Elys?e, je ne peux pas faire partie de la horde d'imb?ciles qui font ce qu'on leur dit et qui avalent la bouillie qu'on leur donne. J'ai d? former ma propre ?quipe ? partir de cette collection h?t?roclite d'?mes perdues. Il fallait les convaincre d'?tre mes soldats, non pas sans r?fl?chir, mais par leur choix, une d?cision prise de leur plein gr?. Les premiers jours, j'arrive dans le dortoir, mort sur mes pieds, et je m'endors dans un sommeil de mort, pour ?tre r?veill? ? l'aube, les muscles encore douloureux, pour un autre jour de torture. Mais finalement, je me rends compte que je fais une sorte de r?ve quand je suis dehors. Et il se passe quelque chose comme ?a chaque nuit : La conscience me revient, bien que lentement, elle commence par des sons faibles, des grattements, des craquements, des tintement, puis plus fort, des cris, des grognements, le choc du m?tal contre le m?tal. L'odeur me frappe ensuite, la sueur, le cuir, la salet?, le m?tal, le sang. Puis la vision surgit de l'obscurit?. Je suis en train de me battre, au milieu d'une bataille qui est men?e par des milliers de personnes, tout autour de moi. Des humains, des avatars de base ? ce qu'il semble, blind?s, couverts de boue et de sang, qui combattent des monstres de toutes sortes. Des r?seaux de fen?tres d'?tat suspendues au-dessus d'eux comptent tous ? rebours alors que des frappes sont effectu?es des deux c?t?s. Je me bats pour ma vie, semble-t-il, contre un monstre que je peux ? peine identifier. Il n'y a que des dents, des griffes, des ?cailles et de la puanteur. Avec mon ?p?e, je coupe, je tranche et je poignarde. Mon adversaire m'entaille, me mord et me mart?le. ? chaque instant, ma barre de statut HP tombe, mais celle du monstre aussi, et une fois r?duite ? z?ro, elle dispara?t, mais elle est remplac?e par une autre et une autre et le combat continue encore et encore. Quand c'est fini, je me retrouve seul sur un champ de cadavres parmi le sang, la boue, l'air enfum? et les banderoles d?chir?es qui volent au loin sur des douelles. Quel camp a gagn? ? Je n'en ai aucune id?e. Je sais seulement que mon statut m'indique qu'il me reste encore quelques points de vie. Attendez. Je ne suis pas seul. Quelqu'un marche vers moi. Alors que la fum?e se dissipe, je vois que c'est une femme en armure qui porte le m?me type de lame que moi. Elle me sourit et laisse tomber sa lame, commence ? enlever son armure pi?ce par pi?ce, d'abord les bretelles, puis les crevasses, puis son plastron, sa jupe. Elle se met ? nu, r?v?lant un corps somptueux sous son armure et ses v?tements ensanglant?s et d?coup?s. Plein d'enthousiasme devant la r?compense que je sais qu'on m'offre, je commence ? enlever mon armure et mes v?tements aussi. En quelques instants, nous sommes tous les deux enti?rement nus et pr?ts. La vue de son corps nu enflamme quelque chose en moi ; je ressens instantan?ment des picotements dans tout mon corps en regardant ses gros seins et sa silhouette voluptueuse. Lorsqu'elle s'approche de moi, mes yeux osent descendre encore plus bas, jusqu'au monticule de chair lisse et chauve qui se trouve entre ses cuisses. Je vois les plis de ses l?vres, et une bouff?e de chaleur et d'excitation me parcourt tout le corps. Cela m'?tonne un instant, mais au fond de moi, je sais que cette sensation est naturelle dans ce corps. Elle m'accroche les bras autour du cou, et je sens tout son corps se presser contre le mien. Cette sensation est la premi?re sensation agr?able que je ressens dans ce monde. C'est une sensation qui n'est pas la douleur d'un combat, la soif ou la br?lure du soleil. Elle est chaude, lisse et partout o? elle touche, elle laisse des nerfs enflamm?s sur ma peau. Soudain, je me sens submerg?. Mon souffle s'accroche dans ma gorge. Mes mains vont instinctivement couper ses gros seins, et je suis ?merveill? par la douceur qu'ils ont dans mes mains. Elle me regarde alors que je tourne exp?rimentalement mes pouces sur ses t?tons, fascin?e par la fa?on dont ils commencent ? durcir sous mon contact. Chaque bosse et crevasse de son corps m'?merveille, et il semble qu'elle en profite ?galement. Ses mains se mettent ? courir le long de mon dos, me faisant frissonner. Nous prenons quelques instants pour explorer le corps de l'autre, bien que nous le fassions assez maladroitement. Le corps d'une femme est diff?rent de celui d'un homme ; il est plus doux, plus courb? et semble plus sensible ? certains endroits. J'apprends que lorsqu'elle me touche, mon corps picote lorsqu'elle caresse mon oreille ou mes cuisses. Ses mains h?sitent au niveau de mes cuisses, alors que les miennes ?taient sur ses hanches. Nous nous regardons tous les deux pour nous pr?parer, et finalement nos mains commencent ? descendre vers nos reins. D?s que ses mains s'enroulent autour de mon arbre, mon souffle s'arr?te ? nouveau. Un choc d'excitation intense et d'extase secoue tout mon corps, et mes hanches se d?forment l?g?rement. Ses doigts sont doux autour de moi, ce qui fait qu'elle ne me fait pas de mal. Je regarde son doigt suivre une veine de ma tige et monter progressivement jusqu'? mon extr?mit?. J'expire lorsqu'elle entre en contact avec le doigt et elle le tourne doucement en rond. C'est ? ce moment que je me rends compte que le bout est beaucoup plus sensible que le reste de mon corps, et elle semble s'en rendre compte ?galement. Profitant de cette nouvelle connaissance, elle trace la pointe avec une pression suppl?mentaire. Je respire lourdement dans ses cheveux, les yeux ferm?s, tout en profitant de ses caresses. Un liquide clair commence ? s'accumuler au bout de son doigt quand elle me caresse, et elle le frotte curieusement entre ses doigts. Elle prend la substance, et tout en maintenant un contact visuel, elle la l?che sur son doigt. Contemplant le go?t pendant un moment, elle reprend le mouvement de caresse avec un sourire. Il me faut un moment pour r?cup?rer avant de commencer ? explorer davantage son corps. Mes doigts trouvent maintenant ses l?vres ; le bout de mes doigts absorbe les sensations ?trang?res. Je glisse mon doigt ? l'int?rieur de son entr?e, et l'humidit? initiale m'alarme. Elle est visqueuse et enveloppe compl?tement mes doigts. Mais cela semble lui plaire, et elle laisse ?chapper un doux g?missement dans mon oreille. Le son de son g?missement d?clenche une autre vague de choc et de pression dans mon corps et intensifie les sensations que je ressens lorsqu'elle me touche. Nous nous caressons tous les deux avec plus d'intensit?, et l'excitation chaude englobe compl?tement mon corps. Nous nous dirigeons vers le sol, avec elle en dessous de moi. Nos corps se broient et se frottent l'un contre l'autre, ma tige appuyant sur sa cuisse. Je t?tonne avant de comprendre que le frottement de mon corps contre elle a d?clench? une pression de mon aine. La sensation est ?crasante et mon esprit est en train de nager. Ma vision se brouille et mon c?ur se heurte ? ma poitrine. Les synapses de mon cerveau sont surcharg?es d'ecstasy, et je m'?vanouis dans les bras de mon amant de guerre virtuel, pour finalement me r?veiller sur mon lit de camp, me sentant maintenant plus frais qu'avant. Конец ознакомительного фрагмента. Текст предоставлен ООО «ЛитРес». Прочитайте эту книгу целиком, купив полную легальную версию (https://www.litres.ru/pages/biblio_book/?art=57159131&lfrom=688855901) на ЛитРес. 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