Ïðèõîäèò íî÷íàÿ ìãëà,  ß âèæó òåáÿ âî ñíå.  Îáíÿòü ÿ õî÷ó òåáÿ  Ïîêðåï÷å ïðèæàòü ê ñåáå.  Îêóòàëà âñ¸ âîêðóã - çèìà  È êðóæèòñÿ ñíåã.  Ìîðîç - êàê õóäîæíèê,   íî÷ü, ðèñóåò óçîð íà ñòåêëå...  Åäâà îòñòóïàåò òüìà  Â ðàññâåòå õîëîäíîãî äíÿ, Èñ÷åçíåò òâîé ñèëóýò,  Íî, ãðååò ëþáîâü òâîÿ...

Troupeaux

Troupeaux Stephen Goldin Un ?tranger visite invisiblement la Terre par projection astrale quand il a par inadvertance ?t? t?moin d'un meurtre. Il est maintenant confront? ? deux probl?mes: Devrait-il signaler le crime aux autorit?s et si oui, comment? Wesley Stoneham, un ambitieux avocat et politicien, vient d'assassiner sa femme dans un acc?s de rage. Maintenant, il a l'intention d'encadrer un homme innocent pour le crime. Mais il ne r?alise pas qu'il y ait eu un t?moin du crime: un ?tranger invisible qui visite la Terre par projection astrale. Maintenant, l'?tranger a deux probl?mes: Devrait-il signaler le crime aux autorit?s ... et si oui, comment? TROUPEAUX Par Stephen Goldin Publi? par Parsina Press (http://www.parsina.com/)Traduction Publi? par Tektime Troupeau. Copyright 1975 par Stephen Goldin. Tous les droits sont r?serv?s. Titre original: Herds Traducteur: Netsai Mbewu Table des mati?res Prologue (#u7165ef37-5b90-583b-bcc2-deb86309d55a) Chapitre 1 (#u7fe16df4-4c9f-5c05-b911-0bee2f11d944) Chapitre 2 (#u419832b0-e30c-52f8-a18a-4da562665ee3) Chapitre 3 (#u8fa3774b-2dfd-5d5f-a535-5884422b92f6) Chapitre 4 (#litres_trial_promo) Chapitre 5 (#litres_trial_promo) Chapitre 6 (#litres_trial_promo) Chapitre 7 (#litres_trial_promo) Chapitre 8 (#litres_trial_promo) Chapitre 9 (#litres_trial_promo) Chapitre 10 (#litres_trial_promo) Chapitre 11 (#litres_trial_promo) Chapitre 12 (#litres_trial_promo) Chapitre 13 (#litres_trial_promo) Chapitre 14 (#litres_trial_promo) Chapitre 15 (#litres_trial_promo) ? propos de Stephen Goldin (#litres_trial_promo) Se connecter avec Stephen Goldin (#litres_trial_promo) D?di? ? ma m?re, Frances Goldin, qui a toujours fait comme des myst?res Prologue La plan?te Zarti ?tait pacifique en m?me temps. La race la plus avanc?e ?tait une esp?ce d'herbivores doux, ? long cou, qui n'avaient pas d'ambitions plus grandes que le ventre plein. Ces Zarticku se sont r?unis en troupeaux pour se prot?ger des pr?dateurs et ont finalement mis au point des m?thodes simples de communication pour ?changer des id?es fondamentales entre eux. Sans avertissement, les Offasii sont venus. Cette course ? l'espace est arriv?e en masse ? Zarti, des centaines de millions d'entre eux—peut-?tre toute la population offasienne—dans des navires de plusieurs kilom?tres de diam?tre chacun. Ils pullulaient comme des sauterelles sur cette plan?te idyllique et y chang?rent irr?vocablement le cours de leur vie. D'abord, ils formaient des zoos, rassemblant des sp?cimens de chaque esp?ce importante d'animaux qu'ils pouvaient trouver. Ces sp?cimens ont ?t? test?s, sond?s et pouss?s de toutes les fa?ons imaginables pour des raisons trop subtiles pour comprendre. Le Zarticku a pass? le test et ont ?t? gard?s, tandis que les autres ont ?t? retourn?s ? leur environnement naturel. Il y eut un rassemblement plan?taire. Tous les Zarticku qui pouvaient ?tre captur?s ?taient plac?s dans des enclos sp?ciaux; Ceux qui ne pouvaient pas ?tre captur?s ont ?t? tu?s. Puis les tortures commenc?rent. Beaucoup Zarticku. Ont ?t? tu?s et diss?qu?s. D'autres n'?taient pas aussi chanceux: ils ?taient coup?s ouverts vivants pour que leurs syst?mes puissent ?tre observ?s en action. Les cris de ces pauvres cr?atures ont ?t? autoris?s ? filtrer vers le bas dans les troupeaux encercl?s, en paniquant d'autres animaux et causant encore plus de morts. Aucun Zarticku n'a ?t? autoris? ? se reproduire normalement. Des spermatozo?des et des ovules sp?cialement s?lectionn?s ont ?t? appari?s par ins?mination artificielle, tandis que les Offasii ont calmement enregistr? les r?sultats de ces ?levages pendant trois g?n?rations. Lorsque leurs ordinateurs ont suffisamment de donn?es, ils ont commenc? ? modifier la structure de l'ADN des gam?tes Zartic. Les g?nes qu'ils d?testent ont ?t? enlev?s. Les nouveaux ont ?t? remplac?s pour voir quels effets ils auraient sur la nouvelle g?n?ration. Certains de ces nouveaux g?nes se sont av?r?s ?galement ind?sirables. Ils ont ?t? ?limin?s dans les g?n?rations suivantes. Apr?s vingt vies de Zartic, une g?n?ration est n?e qui a assorti l'id?al d'Offasii. Quand cette g?n?ration avait ?t? ?lev?e ? maturit? tous les membres restants des g?n?rations pr?c?dentes ont ?t? mis ? mort, en ne laissant que cette nouvelle race de Zarticku ? h?riter du monde. Ces nouvelles cr?atures ?taient sensiblement diff?rentes de leurs anc?tres qui avaient vagabond? libre dans les for?ts de Zarti. Ils ?taient plus gros, plus forts et plus sains. Leur vue ?tait plus vive. Les cheveux durs et mats qui ?taient sur le dos ?taient devenus de minces plaques de blindage. Les petits appendices aux ?paules qui avaient ? l'origine servi ? stabiliser les branches des arbres tout en mangeant avaient ?t? d?velopp?s en bras adulte, se terminant par des bandes ? six doigts avec deux pouces opposables qui pourraient saisir et manipuler des objets. Leur dur?e de vie moyenne a ?t? doubl?e. Et, plus important encore, ils ?taient beaucoup plus intelligents que leurs anc?tres avaient ?t?. Leur niveau de renseignement avait ?t? quadrupl? ? tout le moins. Ils poss?daient aussi un h?ritage de leurs pr?d?cesseurs. Les histoires des tortures Offasii avaient ?t? transmises au fil des ans par le bouche ? oreille, chaque g?n?ration ajoutant ses nouvelles histoires d'horreur. Les r?cits se multipli?rent dans le r?cit et les mythes de la cruaut? offasienne augment?rent. Maintenant qu'ils avaient apparemment obtenu ce qu'ils voulaient, les Offasii proc?d?rent ? l'usage—et ? l'abus—de leurs sujets. Les Zarticku sont devenus des esclaves de la race plus ?g?e, utilis?s dans la routine la plus ordinaire et la plus routini?re. Ils ?taient encha?n?s pour regarder des machines qui ne n?cessitaient aucune supervision, forc?s de participer ? des rituels qui ne servaient ? rien, con?us pour d?monter des machines seulement pour que d'autres Zarticku puissent les r?unir. Ils pourraient ?tre chass?s et tu?s pour le sport par les Offasii. Parfois, ils ?taient mis dans des ar?nes contre les animaux sauvages ou m?me d'autres de leur propre esp?ce. Bien que la copulation ait ?t? permise, le choix des compagnons a ?t? fait par les Offasii, et n'a suivi aucun mod?le qui ?tait perceptible au Zarticku. La p?riode de l'esclavage a dur? environ un si?cle. Pendant ce temps, le visage de la plan?te a chang?. Chaque pouce carr? de terre arable a ?t? mis ? profit par l'offasii brutalement efficace. Les villes sont apparues, planifi?es et con?ues ? la perfection. Les syst?mes de transport et de communication ?taient universels. Puis un jour, les Offasii sont partis. C'?tait un exode ordonn? et bien planifi?, sans dire un mot au Zarticku sursaut?. Un moment, les Offasii avaient couru le monde ? leur mani?re habituelle et rapide, puis ils entraient tranquillement dans leurs ?normes vaisseaux spatiaux—qui avaient dormi depuis le jour de leur atterrissage—et ont d?coll? dans l'espace. Ils ont laiss? derri?re eux toutes leurs ?ouvres, leurs villes, leurs fermes, leurs machines. Aussi abandonn? ?tait une race d'anciens esclaves tr?s ?tourdis, tr?s perplexes. Les Zarticku ne pouvaient d'abord croire que leurs ma?tres s'?taient vraiment ?loign?s. Ils se blottirent dans la crainte que ce ne f?t quelque nouveau et tortueux supplice. Mais les semaines passaient, et il n'y avait aucun signe de l'Offasii. Entre-temps, il y avait des cultures et des machines qui exigeaient des soins. Presque par r?flexe, ils retourn?rent ? leurs t?ches habituelles. Plusieurs si?cles plus ont pass? et les Zarticku ont tourn? leur intelligence sp?cialement-bred ? leur propre usage. Ils ont examin? les machines que les Offasii avaient laiss?es et ont d?couvert les principes de la science; ? partir de l?, ils ont am?lior? et adapt? les machines ? leurs propres fins. Ils ont d?velopp? une culture de leur propre. Ils ont utilis? leur intellect pour construire des philosophies et des pens?es abstraites. Ils ont con?u leurs propres loisirs et jouissances. Ils ont commenc? ? vivre la vie confortable d'une esp?ce intelligente qui a ma?tris? sa propre plan?te. Mais sous le vernis du succ?s, il y avait toujours la crainte—la peur des Offasii. Des si?cles d'oppression cruelle avaient laiss? leur empreinte sur la psych? Zartique. Que se passera-t-il si les Offasii reviennent un jour? Ils ne prendraient pas amplement ? cette usurpation de leur ?quipement par les esclaves d?marrer. Ils inventeraient de nouvelles et plus horribles tortures et le Zarticku, comme toujours, souffrirait. C'?tait cette atmosph?re de peur et de curiosit? qui nourrissait le pas le plus audacieux que la race zartic ait jamais fait—le projet d'exploration spatiale. CHAPITRE 1 Un tron?on de deux voies de la Californie 1 a couru le long du littoral. ? l'ouest, parfois seulement quelques centaines de pieds de la route, ?tait l'Oc?an Pacifique, en battant tranquillement ses vagues sur le sable et la pierre de San Marcos State Beach. A l'est, une falaise de roche blanche et nue jaillit ? une hauteur de plus de deux cents pieds. Au-del? de la falaise s'?tendait une cha?ne de montagnes. Ils n'?taient pas tr?s grands, le plus haut ? peine ? mille pieds au-dessus du niveau de la mer, mais ils ?taient suffisants pour les r?sidents locaux. Les montagnes ?taient recouvertes de for?ts clairsem?es de cypr?s et de sous-bois enchev?tr?s, avec quelques autres types de v?g?tation osant faire conna?tre leur pr?sence ? des intervalles ?pars. Au sommet de la falaise, dominant l'autoroute et l'oc?an, se trouvait une petite cabane en bois. Il se trouvait au centre d'une zone d?gag?e, une simple sous-observation de la pr?sence humaine au milieu de la nature. Une voiture ?tait gar?e ? c?t? de la cabine sur le gravier qui avait ?t? r?pandu autour du p?rim?tre de la structure. Le gravier s'?tendit sur environ dix m?tres, puis c?da ? la salet? s?che sur le roc dur jusqu'? ce qu'il soit entr? dans les arbres encore six m?tres. Plus loin. Il y avait un ?troit chemin de terre qui menait de l'autoroute ? la cabine. Elle ne montait pas tout droit, mais elle serpentait comme des serpents entre les arbres jusqu'? ce qu'elle atteigne la clairi?re. Une paire de phares pourrait actuellement ?tre vu tisser le long de cette route, alternativement dispara?tre et r?appara?tre que la voiture arrondie diverses courbes ou pass? derri?re des groupes de cypr?s. Stella Stoneham se tenait dans l'obscurit?, regardant ces phares s'approcher. Ses organes internes essayaient vaillamment de s'attacher en noeuds ? mesure que les lumi?res se rapprochaient. Elle prit une derni?re tra?n?e longue sur sa cigarette et l'essaya nerveusement sous son pied dans le gravier. S'il y avait une personne qu'elle ne voulait pas voir en ce moment, c'?tait son mari, mais il semblait que le choix n'?tait pas ? elle. Elle fron?a les sourcils et leva les yeux vers le ciel. La nuit ?tait assez claire, avec seulement quelques petites taches de nuage obscurcissant les ?toiles. Elle regarda de nouveau les phares. Il serait ici dans une minute. En soupirant, elle rentra dans la cabine. L'int?rieur l'applaudissait normalement avec sa luminosit? et sa chaleur, mais ce soir il y avait une qualit? ironique qui ne faisait que renforcer sa d?pression. La chambre ?tait grande et peu fr?quent?e, donnant l'illusion d'espace et de libert? que Stella avait voulu. Il y avait un long canap? brun le long d'un mur, avec une petite table de lecture et une lampe ? c?t?. Dans le coin suivant, dans le sens des aiguilles d'une montre, il y avait un lavabo et un petit po?le; Un placard d'approvisionnement accroch? sur le mur pr?s d'eux, soigneusement taill? en bois dur, avec des rouleaux et de petits gnomes rouges dans le coin le tenant. Aussi sur le mur ?tait un rack d'ustensiles de cuisine assortis, encore brillant de manque d'utilisation. Poursuivant autour de la pi?ce, il y avait un petit dinette blanc qui se tenait debout dans le troisi?me coin. La porte de la chambre du fond et de la salle de bain ?tait ? moiti? ouverte, la lumi?re de la pi?ce principale ne p?n?trant que l?g?rement dans l'obscurit? au-del? du seuil. Enfin, il y avait un bureau avec une machine ? ?crire et un t?l?phone et un vieux fauteuil pliant ? c?t? de lui dans le coin le plus proche de la porte. Le centre de la pi?ce ?tait nu ? l'exception d'un tapis marron effiloch? qui couvrait le plancher en bois. Stella le savait, mais si un combat allait avoir lieu-comme il semblait-il serait pr?f?rable de le faire sur son propre territoire. Elle s'assit sur le canap? et se releva aussit?t. Elle parcourait la longueur de la pi?ce, se demandant ce qu'elle ferait de ses mains pendant qu'elle parlait ou ?coutait. Les hommes au moins ont eu la chance d'avoir des poches. ? l'ext?rieur, elle pouvait entendre la voiture croquer son chemin jusqu'? la gravier ? la porte m?me de la cabine et s'arr?ter. Une porte de voiture s'ouvrit et claqua. Les pas d'un homme claquaient sur les trois marches avant. La porte s'ouvrit et son mari entra. * * * C'?tait le onzi?me syst?me solaire qu'il avait personnellement explor?, ce qui signifiait que, pour Garnna hors Almanique, la t?che de trouver et d'examiner des plan?tes ?tait devenue aussi routini?re qu'un travail exotique. Le Zartic avait form? pendant des ann?es avant m?me d'?tre autoris? sur le projet. Il y avait, tout d'abord, la formation mentale rigoureuse qui permettrait ? la combinaison de machines et de drogues de projeter son esprit loin de son corps et loin dans les profondeurs de l'espace. Mais un explorateur devait avoir plus de formation que juste cela. Il devrait tracer sa voie dans le vide, ? la fois en essayant de localiser une nouvelle plan?te et en retrouvant son chemin ? la maison apr?s; Qui exigeait une connaissance approfondie de la navigation c?leste. Il a d? classer en un instant le type g?n?ral de plan?te qu'il ?tudiait, ce qui exigeait une expertise ? la minute dans la science croissante de la plan?tologie. Il serait appel? ? faire un rapport sur les formes de vie, le cas ?ch?ant, que la plan?te d?tenait; Qui n?cessitait une connaissance de la biologie. Et, si la plan?te avait une vie intelligente, il devait ?tre capable de d?crire le niveau de sa civilisation ? partir d'un peu plus d'un coup d'il—et cela exigeait qu'il soit lib?r? des pr?jug?s et des peurs personnels comme possible, Les soci?t?s avaient des fa?ons diff?rentes de faire des choses qui pourraient envoyer un Zartic normal dans des crises hyst?riques. Mais par-dessus tout, il fallait vaincre la crainte Zartique instinctive des Offasii, et cela exigeait la formation la plus dure du sort. Son esprit planait au-dessus de ce nouveau syst?me solaire, l'inspectant pour des possibilit?s. C'?tait l'Exploration la plus ?loign?e faite ? ce jour, bien plus d'une centaine de parsecs de Zarti. L'?toile ?tait moyenne, une nain jaune—le type fr?quemment associ? ? avoir des syst?mes plan?taires. Mais si ce syst?me avait des plan?tes ... Garnna fit une grimace. C'?tait toujours la partie qu'il d?testait le plus. Il commen?a ? se disperser dans l'espace qui entoure imm?diatement l'?toile. Ses fibres mentales se r?pandirent comme un filet, devenant plus minces et plus minces, alors qu'il poussait ses fragments d'esprit vers l'ext?rieur dans les trois dimensions dans sa qu?te de plan?tes. L?! Il en toucha une presque imm?diatement, et la jeta tout aussi vite. Ce n'?tait rien d'autre qu'une boule de roche sans air, et m?me pas dans la zone d'habitabilit? de la star pour la vie protoplasmique. Bien qu'il f?t concevable qu'il existait quelque sorte de vie l?-bas, cela ne le g?nait pas. Il a continu? ? ?tendre son filet vers l'ext?rieur. Une autre plan?te. Il ?tait heureux de trouver une seconde, parce que les trois points qu'il avait maintenant—soleil et deux plan?tes—lui d?termineraient le plan ?cliptique du syst?me. On avait d?couvert depuis longtemps que les syst?mes plan?taires se formaient g?n?ralement dans un seul plan, avec seulement des d?viations individuelles mineures. Maintenant qu'il connaissait son orientation, il pouvait arr?ter son expansion tridimensionnelle et se concentrer, au contraire, en explorant toute la zone ? l'int?rieur du plan ?cliptique. La deuxi?me plan?te a ?galement ?t? une d?ception. C'?tait dans la zone de l'habitabilit?, mais c'?tait la seule chose qu'on pouvait dire en sa faveur. L'atmosph?re ?tait couverte de nuages et remplie de dioxyde de carbone, alors que la surface ?tait si incroyablement chaude que les oc?ans d'aluminium et les rivi?res d'?tain ?taient monnaie courante. Aucune vie protoplasmique ne pourrait exister ici non plus. Garnna continua dans son Exploration. La prochaine chose ? rencontrer ?tait un peu une surprise—une double plan?te. Deux grands objets plan?taires encerclaient l'?toile dans une orbite commune. Lors d'une inspection plus approfondie, une des plan?tes semblait beaucoup plus massive que l'autre; Garnna a commenc? ? penser que l'un comme le primaire et l'autre comme un satellite. Il a essay? de se concentrer autant d'attention qu'il pouvait tout en maintenir ce syst?me sur le net qu'il avait propag? ? travers l'espace. Le satellite ?tait une autre boule d'air moins gris, plus petit encore que la premi?re plan?te PASSIF, et semblait tout ? fait sans vie, mais le primaire semblait prometteur. De l'espace, il avait un aspect bleu et blanc tachet?. Les nuages blancs et le bleu ?tait, apparemment, ?tait de l'eau liquide. De grandes quantit?s d'eau liquide. Ce bon augure pour l'existence de la vie protoplasmique l?. Il a v?rifi? l'atmosph?re et ?tait encore plus agr?ablement surpris. Il y avait de grandes quantit?s d'oxyg?ne pour respirer librement disponibles. Il se fit une note mentale pour ?tudier plus attentivement si elle doit tourner jusqu'? rien, m?me mieux, et a continu? l'expansion ? l'ext?rieur dans sa recherche de plan?tes. Le suivant, il a d?couvert ?tait petit et rouge. Le peu d'atmosph?re qu'il y avait semblait consister principalement en dioxyde de carbone, avec presque pas d'oxyg?ne libre d?tectable. La temp?rature de surface ?tait acceptable pour la vie protoplasmique, mais il semblait y avoir peu d'eau disponible, voire aucune, un signe tr?s triste. Bien que cet endroit avait des possibilit?s, le principal de la double plan?te avait plus. Garnna continua son expansion. Le filet devenait tr?s mince, maintenant que le Zartic s'?tirait de plus en plus loin. Les images devenaient floues et son esprit semblait n'avoir qu'une faible adh?rence sur sa propre identit?. Il a rencontr? quelques minuscules roches flottant dans l'espace, mais a refus? de m?me les consid?rer. Le monde suivant ?tait un g?ant du gaz. Il ?tait tr?s difficile de le faire parce que sa mentalit? ?tait si mince ? ce point, mais ce n'?tait pas n?cessaire. La recherche des plan?tes ?tait termin?e dans ce syst?me, il le savait, car il avait ? nouveau quitt? la zone d'habitabilit?. Un g?ant du gaz comme celui-ci ne pourrait pas exister dans cette zone, selon la th?orie. Il pourrait y avoir d'autres plan?tes au-del? de l'orbite de celui-ci, mais ils n'auraient pas d'importance, non plus. Les Offasii ne seraient pas int?ress?s par eux, et donc Garnna ne s'int?ressait pas ? eux. Il retourna son attention sur le double syst?me plan?taire. Il ?prouva un ?norme soulagement alors qu'il roulait dans toutes les parties ?loign?es de son esprit qui s'?taient ?tendues dans l'espace. C'?tait toujours un bon sentiment lorsque l'?tude plan?taire initiale ?tait termin?e, un sentiment de rapprochement des ?l?ments disparates pour former un tout coh?rent. Un sentiment semblable ? faire un troupeau hors des individus, seulement sur une ?chelle plus petite, plus personnelle. C'?tait assez mauvais d'?tre un Zartic solitaire dans l'espace, coup? de tout le troupeau sans parler de la s?ret? et la s?curit? de son propre iff-groupe. Le travail ?tait n?cessaire, bien s?r, pour le bien du troupeau, mais la n?cessit? ne le rendait pas plus agr?able. Et quand un Zartic individuel a d? ?tendre des parties de lui-m?me jusqu'? ce qu'il n'y avait presque rien ? gauche, c'?tait presque insupportable. C'est pourquoi Garnna a d?test? cette partie de la mission. Mais c'?tait fini, maintenant, et il pouvait se concentrer sur les vraies affaires de l'Exploration. * * * Wesley Stoneham ?tait un grand homme, bien plus de six pieds, avec des ?paules larges et bien muscl?es et le visage d'un h?ros d'?ge moyen. Il avait toujours tous ses cheveux, une ?paisse crini?re noire, coup?e de sorte qu'elle moussait m?me ?l?gamment. Le front sous les cheveux ?tait relativement ?troit et arborait de grands sourcils ?pais. Ses yeux ?taient gris d'acier et d?termin?s, son nez saillant et droit. Dans sa main, il portait une valise de taille moyenne. “J'ai re?u ta note”, a-t-on dit tout en retirant un papier pli? de sa poche et l'a retourn? au sol aux pieds de sa femme. Stella expira doucement. Elle a reconnu ce ton trop bien, et savait que ce serait une soir?e longue et am?re. “Pourquoi la valise?” Demanda-t-elle. “Tant que je conduisais ici, j'ai pens? que je pourrais aussi bien rester la nuit.” Sa voix ?tait uniforme et lisse, mais il y avait un bord de commande ? lui comme il a mis la valise sur le sol. “Ne vous demandez m?me pas la permission de votre h?tesse avant de d?m?nager? “ “Pourquoi devrais-je? C'est ma cabine, construite avec mon argent.” L'accent mis sur le “mon” dans les deux cas a ?t? l?g?re mais sans ?quivoque.” Elle se d?tourna de lui. M?me si elle lui revenait, cependant, elle pouvait encore sentir son regard per?ant son ?me. “Pourquoi ne pas terminer la pens?e, Wes?—Ma cabine, mon argent, ma femme, n'est-ce pas? ” “Tu es ma femme, tu sais.” “Pas plus.” D?j?, elle pouvait sentir les coins int?rieurs de ses yeux commencer ? se r?chauffer, et elle essaya de v?rifier ses ?motions. Pleurer maintenant ne serait pas bon, et pourrait vaincre son but. D'ailleurs, elle avait appris par exp?rience douloureuse que Wesley Stoneham n'?tait pas affect? par les larmes. “Vous ?tes jusqu'? ce que la loi dit autrement.”Il a travers? la salle ? travers deux grands marches, l'a attrap?e par les ?paules et l'a tourn?e autour. “Et tu vas me regarder quand tu me parleras.” Stella essaya de se secouer, mais ses doigts se resserraient encore plus dans sa peau, l'un d'eux (le faisait-il intentionnellement?) En frappant un nerf, de sorte qu'une raideur de douleur lui traversait les ?paules. Elle s'arr?ta de se tordre et finalement il lui arracha de nouveau les bras. “C'est un peu mieux,” dit-il.“Le moins qu'on puisse esp?rer, c'est un peu de civilit? de sa propre femme.” “Je suis d?sol?e,” dit-elle doucement. Il y avait une l?g?re fissure dans sa voix alors qu'elle essayait d'y forcer une certaine gaiet?. “Je devrais aller au po?le et cuire mon grand, fort mansy-wansy un g?teau de bienvenue ? la maison.” “Sauve le sarcasme pour quelqu'un qui aime cette merde, Stella, ”grogna Stoneham. “Je veux savoir pourquoi tu veux un divorce.” “Pourquoi, mon plus pr?cieux, c’est-” elle a commenc? dans les m?mes tons sucr?s. Stoneham lui a donn? une gifle contre la joue. “Je vous ai dit de qui peut,” dit-il. “Je pense que mes raisons devraient ?tre plus que visibles”, dit Stella am?rement. Il y eut une chasse qui se glissait lentement dans la joue o? elle avait ?t? touch?e. Elle leva la main vers l'endroit, plus par la conscience de soi que par la douleur. Les narines de Stoneham brillaient, et son regard ?tait superbe. Stella d?tourna les yeux, mais elle resta obstin?ment ? terre. Il y avait de la glace sur les paroles de son mari comme on lui demandait: “Avez-vous eu une liaison avec ce surnaturel. hippie? ” Il lui fallut un moment pour se rendre compte de ce qu'il voulait dire. ? environ un mille de la cabane, dans le Canyon Totido, un groupe de jeunes avait d?m?nag? dans un camp d'?t? abandonn? et formait ce qu'ils appelaient fi?rement la “Commune Totido”. En raison de leur comportement non conventionnel et de la robe, ils ont ?t? pens?s par les environs R?sidents comme hippies et condamn?s en cons?quence. Leur chef ?tait un homme plus ?g?, au moins dans la trentaine, et il semblait garder son groupe en ordre juste de ce c?t? de la loi. “Tu parles de Carl Polaski? ” Demanda Stella, incr?dule. “Je ne parle pas du P?re No?l.” Malgr? sa nervosit?, Stella rit. “C'est absurde. Et d'ailleurs, il n'est pas un hippie; Il est un professeur de psychologie faisant des recherches sur le ph?nom?ne de d?crochage.” “Les gens me disent qu'il tra?ne beaucoup dans cette cabine, Stell. Je n'aime pas ?a.” “Il n'y a rien d'immoral ? ce sujet. Il fait quelques courses pour moi et fait quelques bizarreries. Je le lui rends en le laissant utiliser la cabine pour ?crire. Il dactylographie ici, parce qu'il ne peut pas obtenir suffisamment d'intimit? pour dire ce que r?ellement pense ? la commune. Parfois nous avons parl?. C'est un homme tr?s int?ressant, Wes. Mais non, je n'ai pas eu de relations avec lui, et je ne le suis pas non plus.” “Alors, qu'est-ce qui te mange? Pourquoi voulez-vous un divorce?”Il est all? au canap? et s'est assis, ne jamais d?tourner ses yeux d'elle pendant un instant. Stella allait et venait devant lui quelques fois. Elle plia et d?roula ses mains, et les laissa enfin accrocher ? ses c?t?s. “Je veux ?tre capable d'avoir un peu d'estime de soi,” dit-elle enfin. “Vous avez maintenant. Vous pouvez tenir votre t?te ? n'importe qui dans le pays.” “Ce n'est pas ce que je voulais dire. Je voudrais, une seule fois, pouvoir signer mon nom.” ‘Stella Stoneham’ au lieu de ‘Mme Wesley Stoneham.’Peut-?tre donner une f?te pour les gens que j'aime, au lieu de vos copains politiques. Wes, je veux me sentir comme un partenaire ?gal dans ce mariage, pas simplement un autre accessoire de bon go?t dans votre maison.” “Je ne vous comprends pas. Je t'ai donn? tout ce que toute femme pourrait vouloir ...” “Sauf identit?. En ce qui vous concerne, je ne suis pas un ?tre humain, juste une femme. Je d?corer votre bras ? des d?ners de cent dollars ? la plaque et faire des bruits de charme ? la femme d'autres politiciens potentiels. Je fais un avocat d'entreprise socialement assez respectable pour penser ? courir pour le bureau. Et quand tu ne m'utilises pas, tu m'oublies, tu m'envoies ? la petite cabane au bord de la mer, ou tu me laisses marcher tout seul autour des quinze pi?ces de l'h?tel, lentement en train de pourrir. Je ne peux pas vivre comme ?a, Wes. Je veux sortir.” “Et une s?paration d'essai, peut-?tre un mois ou deux ...” “J'ai dit ‘en dehors,’ EN-DE-HORS. Une s?paration ne servirait ? rien. La faute, cher mari, n'est pas dans nos ?toiles, mais en nous. Je vous connais trop bien, et je sais que vous ne changerez jamais en quelque chose qui est acceptable pour moi. Et je ne serai jamais content d'?tre un ornement. Une s?paration ne nous ferait donc rien de bon. Je veux un divorce.” Stoneham croisa les jambes. “Vous en avez d?j? parl? ? quelqu'un?” “Non.”Elle secoua la t?te. “Non, j'avais l'intention de voir Larry demain, mais je me suis senti que vous devriez ?tre dits en premier.” “Bien”, dit Stoneham dans un murmure ? peine audible.“Qu'est-ce que ?a veut dire?” Demanda s?chement Stella. Ses mains s'agitaient, ce qui ?tait son indice pour t?tonner dans son sac sur le bureau pour son paquet de cigarettes. Elle avait besoin d'une mauvaise ? ce point.Mais ce n'est qu'apr?s avoir obtenu une cigarette entre ses l?vres qu'elle se rendit compte qu'elle ?tait hors des allumettes. “Vous avez une lumi?re? “ “Bien s?r.” Stoneham a p?ch? dans la poche de son manteau et a sorti un livre de matchs. “Gardez-les,” dit-il en les retournant ? sa femme.Stella les attrapa et les examina avec int?r?t. L'ext?rieur du livre ?tait argent lisse, avec des ?toiles rouges et bleues autour de la fronti?re. Au centre se trouvaient des mots qui proclamaient: WESLEY STONEHAM SUPERVISEUR COMTE DE SAN MARCOS ? l'int?rieur, les allumettes de papier alternent rouge, blanc et bleu.Elle regarda avec stupeur son mari, qui lui souriait. “ Comme eux? Demanda-t-il. Je viens de les r?cup?rer de l'imprimante cet apr?s-midi. “N'est-ce pas un peu pr?matur??” Demanda-t-elle sarcastiquement.“Seulement de quelques jours. Le vieil homme Chottman d?missionne du conseil d'administration ? cause de sa mauvaise sant? ? la fin de la semaine, et ils le laissent nommer l'homme qu'il veut comme son successeur pour remplir son mandat. Il ne sera pas officiel, bien s?r, jusqu'? ce que le gouverneur nomme l'homme, mais je l'ai de sources tr?s fiables que mon nom est celui mentionn?. Si Chottman dit qu'il veut que je remplisse son mandat, le gouverneur ?coutera. Chottman a soixante-treize ans et a beaucoup de faveurs ? appeler.”Une id?e a commenc? ? scintiller dans le cerveau de Stella. “C'est pourquoi tu ne veux pas de divorce, n'est-ce pas?” “Stell, tu sais aussi bien que moi ce qu'est un puritain que Chottman,” dit Stoneham. “Le vieil homme est toujours fermement oppos? au p?ch? de toute nature, et il pense que le divorce est un p?ch?. Dieu sait seulement pourquoi, mais il le fait.” Il se leva du divan et alla ? sa femme encore, en tenant ses ?paules tendrement cette fois. “C'est pourquoi je vous demande d'attendre. Ce ne serait qu'une semaine ou deux ...” Stella s'?loigna, un sourire triomphant et sage sur son visage. “Alors c'est tout. Maintenant, nous savons pourquoi le grand, fort Wesley Stoneham vient rampant. Vous ne me laisserez m?me pas un vestige de respect de vous-m?me, n'est-ce pas? Vous ne me laisserez m?me pas penser que vous ?tes venus parce que vous pensiez qu'il y avait quelque chose dans notre mariage qui vaut la peine d'?tre sauv?. Non, vous venez tout de suite. C'est une faveur que tu veux.” Elle a frapp? un match furieusement et a commenc? ? souffler sur sa cigarette comme une locomotive ? vapeur grimpant une colline. Elle jeta le match usag? dans le cendrier et le livre d'allumettes ? c?t?. “Eh bien, je suis malade de ta politique, Wesley. Je suis fatigu? de faire les choses pour que cela vous fasse regarder mieux ou plus pr?occup? pour les citoyens de San Marcos. La seule personne que vous consid?rez est vous-m?me. Je suppose que vous m'accorderiez m?me le divorce incontest? si j'attendais, n'est-ce pas?” “Si c'est ce que tu veux.” “S?r. Le grand Compromiseur. Faites n'importe quel accord, aussi longtemps que vous obtiendrez ce que vous voulez. Eh bien, j'ai une petite surprise pour vous, Mister Superviseur. Je ne fais pas d'affaires. Je ne donne pas un Dieu fou si vous le faites en politique ou non. J'ai l'intention de marcher dans notre bureau d'avocat demain et de commencer les papiers flottant.” “Stella-” “Peut-?tre que j'aurai m?me un peu de conversation avec la presse sur tout le lait de bont? humaine qui coule dans vos veines, monmari.” “Je vous pr?viens, Stella ...” “Ce serait une grande trag?die, n'est-ce pas, Wes, si vous deviez effectivement ?tre ?lu...” “ARRETEZ, STELLA!” “... par les ?lecteurs pour obtenir au bureau au lieu d'?tre nomm? tout gentil et soign? par vos copains.” “STELLA!” Ses mains ?taient sur sa gorge pendant qu'il criait son nom. Il voulait qu'elle s'arr?te, mais elle ne voulait pas. Ses l?vres continuaient ? bouger et ? bouger, et les mots se perdaient dans une brume silencieuse qui enveloppait la cabine. Les colorations normales disparurent alors que la pi?ce prenait une teinte rouge sang. Il la secoua et ferma ses mains ?normes autour de son cou. La cigarette tomba de ses doigts surpris ? l'attaque inattendue, renversant quelques cendres sur le sol. Stella leva les mains contre la poitrine de son mari et essaya de le repousser. Pendant un moment elle r?ussit, mais il continuait ? venir, se battant de ses bras flaques pour la saisir de toutes les forces ? sa disposition. Il y avait un engourdissement dans ses doigts alors qu'ils se refermaient autour de sa gorge. Il ne sentait pas la douce chaleur de sa peau c?der sous sa pression, le battement des art?res dans son cou ou le serrage instinctif de ses tendons. Il ne ressentait que ses propres muscles, serrant, serrant, serrant. Peu ? peu, ses luttes cess?rent. Sa coloration faciale semblait dr?le, m?me ? travers la brume rouge qui nublait sa vision. Ses yeux gonfl?s semblaient pr?ts ? bondir de leurs socles, s'ouvraient et le fixaient, fixant, regardant … Il a l?ch?. Elle tomba par terre, mais lentement. Ralenti lent, r?ve lent. Toujours il n'y avait aucun bruit comme elle a frapp? le plancher. Elle s'effrita, molle comme une poup?e de chiffon jet?e de c?t? pour les jouets amusants. Sauf pour ce visage, ce visage pourpre et gonfl?. Sa langue tra?nait comme une grotesque, les yeux glac?s d'horreur. Un petit filet de sang coulait de son nez, descendait ses l?vres pourpres sur le tapis brun d?color?. Un doigt sur sa main gauche se tordait spasmodiquement deux ou trois fois, puis restait immobile. * * * Le monde bleu-blanc ?tait au-dessous de lui, attendant le contact de son esprit. Garnna plong? dans l'atmosph?re et a ?t? submerg? par l'abondance de la vie. Il y avait des cr?atures dans l'air, des cr?atures sur la terre, des cr?atures dans l'eau. Le premier test, bien s?r, a ?t? la recherche de n'importe quel Offasii qui pourrait ?tre autour, mais il a fallu seulement un scan rapide pour r?v?ler qu'aucun n'?tait l?. Les Offasii n'avaient pas ?t? trouv?s sur aucune des plan?tes encore explor?es par le Zarticku, mais la recherche devait continuer. La race Zartic ne pouvait pas se sentir vraiment en s?curit? jusqu'? ce qu'ils d?couvrent ce qui ?tait arriv? ? leurs anciens ma?tres. Le principal objectif de l'Exploration ?tait maintenant accompli. Il restait le but secondaire: d?terminer quel genre de vie habitait cette plan?te, si elle ?tait intelligente, et si elle pourrait ?ventuellement repr?senter une menace pour Zarti. Garnna a ?tabli un autre filet, un plus petit cette fois. Il englobait toute la plan?te avec son esprit, cherchant des signes d'intelligence. Sa recherche fut instantan?ment r?ussie. Les lumi?res luisaient dans des motifs lumineux sur le c?t? de nuit, indiquant des villes de grande taille. Une profusion d'ondes radio, artificiellement modul?es, rebondissaient dans toute l'atmosph?re. Il les suivit ? leurs sources et trouva de grandes tours et des b?timents. Et il a trouv? les cr?atures elles-m?mes qui ?taient responsables des ondes radio et les b?timents et les lumi?res. Ils marchaient dress?s sur deux jambes et leurs corps ?taient doux, sans l'armure d'un Zartic. Ils ?taient courts, peut-?tre moiti? moins grands que Zarticku, et leur fourrure semblait ?tre principalement concentr?e sur leur t?te. Il a observ? leurs habitudes alimentaires et a r?alis? avec d?go?t qu'ils ?taient omnivores. Pour une race herbivore comme le Zarticku, ces cr?atures semblaient avoir des natures cruelles et malveillantes, ce qui constituait une menace potentielle pour une esp?ce plus douce. Mais au moins, ils ?taient meilleurs que les carnivores vicieux. Garnna avait vu deux soci?t?s carnivores, o? le meurtre et la destruction ?taient des ?v?nements quotidiens, et la simple pens?e d'eux a envoy? des fr?missements imaginaires dans son esprit. Il se trouva en train de souhaiter que toute vie dans l'univers f?t herbivore, puis se v?rifia. Il n'?tait pas cens? permettre ? ses pr?jug?s personnels d'interf?rer dans l'exercice de ses fonctions. Sa t?che ?tait maintenant d'observer ces cr?atures dans le peu de temps qu'il lui avait laiss? et de faire un rapport qui serait d?pos? pour ?tude future. Il a vu une note d'espoir au sujet de ces cr?atures, ? savoir qu'ils semblaient avoir l'instinct de troupeau plut?t que d'agir seulement en tant qu'individus. Ils se rassemblaient dans les grandes villes et semblaient faire la plupart des choses dans la foule. Ils avaient le potentiel d'?tre seuls, mais ils ne l'utilisaient pas beaucoup. Il rassembla son esprit et se pr?para ? faire des observations d?taill?es. Il a zoom? ? la surface du monde pour regarder. Les cr?atures ?taient ?videmment diurnes ou n'auraient pas eu besoin de lumi?res pour leurs villes, donc au d?but, il a choisi un endroit sur l'h?misph?re lumi?re du jour pour observer. Il ne s'inqui?tait nullement d'?tre rep?r? par les indig?nes; La m?thode Zartic d'exploration spatiale s'en est occup?e. Fondamentalement, cette m?thode a appel? ? une s?paration compl?te du corps et de l'esprit. Des drogues ont ?t? prises pour aider ? la dissociation, tandis que l'explorateur reposait confortablement dans une machine. Quand la s?paration s'est produite, la machine a repris les aspects m?caniques de la fonction de corps-battement de coeur, respiration, nourriture et ainsi de suite. L'esprit, quant ? lui, ?tait libre d'errer ? volont? o? il le voulait. Peu de limites Jusqu'? pr?sent avaient ?t? trouv?es pour un esprit lib?r?. La vitesse ? laquelle il pourrait “Voyage” -si, en effet, on pourrait dire d'aller nulle part, a ?t? si rapide que soit mesurable; th?oriquement, il pourrait m?me ?tre infini. Un esprit lib?r? sa concentration pourrait r?duire ? une seule particule subatomique, ou ?tendre pour couvrir de vastes zones de l'espace. Il pourrait d?tecter ? une quelconque partie du spectre de rayonnement ?lectromagn?tique. Et le meilleur de tous dans la perspective de l'Zarticku prudent, il ne pouvait pas ?tre d?tect? par aucun des sens physiques. Il ?tait un fant?me qui ne pouvait pas ?tre vu, entendu, senti, go?t? ou touch?. Tout ce qui a le v?hicule id?al avec lequel pour explorer l'univers au-del? de l'atmosph?re permettant. Garnna arr?t? ? un endroit o? la terre a ?t? am?nag? pour les cultures r?guli?rement. L'agriculture peu vari? ? travers les soci?t?s qu'il avait enqu?t?, mais jusqu'? pr?sent, probablement parce que la forme manifestement fonction suivi et la fonction ?tait le m?me. Ces cr?atures labouraient avec des instruments bruts tir?s par un subordonn?, herbivore ? deux cornes. Cet ?tat primitif de l'agriculture ne semble pas compatible avec une civilisation que beaucoup pourrait aussi produire des ondes radio. Afin de r?soudre le paradoxe juste, Garnna tendit son esprit et a touch? l'esprit de l'un des indig?nes.C'?tait un autre avantage de l'esprit lib?r?. Il semblait avoir la capacit? de “?couter”sur les pens?es des autres esprits. C'?tait la t?l?pathie, mais dans un sens tr?s restreint, car il ne fonctionnait que d'une fa?on. Garnna serait capable d'entendre les pens?es des autres, mais il serait lui-m?me ind?tectable. Cependant, le ph?nom?ne n'a pas ?t? aussi utile qu'il pourrait para?tre. Les individus intelligents pensent en partie dans les mots de leur propre langue, en partie dans les concepts abstraits et en partie dans les images visuelles. Les pens?es passent tr?s vite et disparaissent ? jamais. Diff?rentes esp?ces avaient des sch?mas de pens?e diff?rents bas?s principalement sur des diff?rences dans leurs apports sensoriels. Et dans une course chaque individu avait son propre code priv? de symbolisme. La lecture de l'esprit, par cons?quent, a tendance ? ?tre une entreprise minutieuse et tr?s frustrant. Garnna aurait ? parcourir des montagnes d'impressions sans signification qui le bombardaient ? un rythme incroyable pour arriver m?me au noyau d'une id?e. Avec la chance, il lisait quelques ?motions g?n?ralis?es et apprenait quelques-uns des concepts de base qui existaient dans l'esprit qu'il avait contact?. Mais il a ?t? exp?riment? ? cette proc?dure et n'a pas peur de travail si c'?tait pour le bien du troupeau, il a plong? directement. Apr?s une bonne dose de sondage et encore plus de conjectures, Garnna a ?t? en mesure de reconstituer une petite image de ce monde. Il n'y avait qu'une seule race intelligente ici, mais elle s'?tait fragment?e en beaucoup de cultures individuelles. Plusieurs mod?les constants ont ?merg? dans presque toutes les cultures, cependant. Les iff-groupes ici semblaient g?n?ralement se composent de seulement quelques adultes, g?n?ralement li?s ou accoupl?s, plus leurs descendants. Le but du groupe iff ?tait beaucoup plus orient? vers l'?veil des jeunes que vers la s?curit? de l'individu. Il semble y avoir des individus qui ont surv?cu enti?rement sans iff-groupes. Le troupeau ?tait plus un concept abstrait ici qu'une r?alit? quotidienne comme c'?tait sur Zarti. Il a appris aussi que certaines des cultures sur la plan?te ?taient plus riches que d'autres. Les plus riches pourraient ?tre trouv?s actuellement sur le c?t? nocturne de la plan?te. Dans cette culture particuli?re, beaucoup de choses faites ? la main ici ?taient faites par machine, et il ?tait cens? ?tre beaucoup de nourriture pour tous. La pens?e qu'une portion du troupeau pouvait ?tre suraliment?e tandis qu'une autre portion ?tait affam?e semblait insensible au Zartic. Il se rappela une fois de plus d'?touffer ses ?motions. Il ?tait l? seulement pour observer, et il devait se concentrer sur cela. Il a d?cid? d'?tudier cette culture ultra-riche. En ?valuant ces cr?atures comme une menace potentielle pour le Troupeau, ses sup?rieurs ne seraient int?ress?s que par leurs capacit?s les plus ?lev?es. Peu importe ce que les cultures pauvres font si les plus riches poss?dent une m?thode de voyage interstellaire physique coupl?e ? une nature guerri?re. ? la vitesse de la pens?e, Garnna a creus? ? travers une ?norme ?tendue d'oc?an et est arriv? dans l'h?misph?re sombre. Il d?couvrit aussit?t plusieurs grandes villes c?ti?res qui lui ?clairaient les lumi?res. Ces cr?atures peuvent ?tre diurnes, mais elles n'ont certainement pas laiss? les t?n?bres affecter leurs vies dans une grande mesure. Il y avait des parties des villes qui ?taient ?clair?es aussi brillantes que le jour. Il y avait un endroit dans une des villes o? la foule des cr?atures rassembl?es dans les si?ges pour voir l'action qui a eu lieu entre un plus petit nombre des cr?atures sur un terrain sp?cialement mis en place. Le mod?le ?tait semblable ? ce qui avait ?t? vu sur de nombreux autres mondes, en particulier o? les omnivores et les carnivores ?taient domin?s—la concurrence institutionnalis?e. Au lieu de diviser ce qu'il y avait de m?me pour le bien du troupeau, comme on aurait pu le faire sur Zarti, ces cr?atures se sentaient oblig?es de concurrencer, les vainqueurs n'obtenant tout et les perdants rien. Comme il le faisait, Garnna ne pouvait pas comprendre pleinement ce que signifiait une telle concurrence pour ces cr?atures. Il a continu?. Il a observ? les b?timents des indig?nes et les a trouv?s ? beaucoup de fa?ons structurellement sup?rieurs ? ceux sur Zarti. Les machines de transport ont ?galement avanc?, ?tant ? la fois efficace et capable de voyager ? grande vitesse. Mais il remarqua aussi qu'ils br?laient des combustibles chimiques pour se propulser. Cela, pour le moment, a retir? ces ?tres de la liste des menaces. ?videmment, ils n'utiliseraient pas de carburants chimiques s'ils avaient d?couvert un moyen efficace d'utiliser l'?nergie nucl?aire et aucune race ne pourrait esp?rer construire un moteur interstellaire exploitable utilisant uniquement des combustibles chimiques. Ces cr?atures pouvaient conna?tre l'existence de l'?nergie nucl?aire—en fait, ? en juger par leur technologie tr?s ?tendue, Garnna aurait ?t? surpris si elles ne le faisaient pas—mais il ?tait trop grand saut de l? ? un lecteur interstellaire; Le Zarticku n'aurait pas besoin de s'inqui?ter de cette course qui repr?sente une menace dans un proche avenir. M?me le Zarticku n'avait pas encore perfectionn? un mouvement interstellaire—mais, bien s?r, il y avait eu des circonstances att?nuantes. Il a pass? la majeure partie de son temps ? rassembler le mat?riel qu'il croyait n?cessaire pour son rapport. Comme toujours, il y avait une surabondance de donn?es, et il a d? ?liminer soigneusement certains d?tails tr?s int?ressants pour faire place ? des tendances qui pourraient l'aider ? construire dans son propre esprit une image coh?rente de cette civilisation. Encore une fois, le tout a priorit? sur ses parties. Il termine son enqu?te et se rend compte qu'il a encore un peu de temps ? perdre avant qu'il soit oblig? de retourner ? son corps. Il pourrait aussi bien l'utiliser. Il avait un petit passe-temps, inoffensif. Zarti, lui aussi, avait des c?tes, et Garnna ?tait n? pr?s d'eux. Il avait pass? sa jeunesse pr?s de la mer et ne s'?tait jamais lass? de voir des vagues entrer et briser contre le rivage. Ainsi, chaque fois qu'il trouvait, lui-m?me avec le temps libre sur un monde ?tranger, il a essay? de fantasmer de nouveau ? son enfance au bord de l'oc?an. Il a aid? ? rendre l'?tranger semble familier et n'a caus? aucun mal ? personne. Alors il glissa doucement le long de la mer de l'immense oc?an sur ce monde ?trange, observant et ?coutant l'eau noire, presque invisible, s'?crasant le long des sables sombres de cette plan?te, ? une centaine de parsecs du lieu de sa naissance. Quelque chose attira son attention. Au sommet des falaises qui donnaient sur la plage ? ce point, une lumi?re brillait. Ceci doit ?tre un exemple de l'individu solitaire de la soci?t?, mis ici loin loin du plus grand groupement d'autres de sa race. Garnna. Flottait vers le haut. La lumi?re venait d'un petit ?difice, mal fait par rapport aux b?timents de la ville, mais sans doute confortable pour une seule cr?ature. Il y avait deux v?hicules gar?s ? l'ext?rieur, tous deux vides. Puisque les v?hicules n'?taient pas automatiques, cela impliquait qu'il devait y avoir au moins deux des ?trangers ? l'int?rieur. ?tant une mentalit? pure Garnna travers? les murs de la cabine comme s'ils n'existaient pas. A l'int?rieur se trouvaient deux des cr?atures qui se parlaient. L'incident ne semblait pas tr?s int?ressant. Garnna fit une br?ve note des meubles de la chambre et allait partir quand une des cr?atures attaqua soudain l'autre. Il saisit le cou de son compagnon et commen?a ? l'?trangler. Sans m?me s'allonger, Garnna pouvait sentir la rage qui ?manait de la cr?ature attaquante. Il se figea. Normalement, les instincts de son esp?ce l'auraient fait fuir le voisinage ? toute vitesse, dans ce cas, la vitesse de la pens?e. Mais Garnna avait subi une formation approfondie pour vaincre ses instincts. Il avait ?t? form? pour ?tre le premier, le dernier et toujours un observateur. Il a observ?. * * * La r?alit? revint lentement ? Stoneham. Il a commenc? par le bruit, un ka-thud rapide, ka-thud, ka-thud qu'il a reconnu tardivement comme son propre coeur. Il ne l'avait jamais entendue si fort avant. Il semblait ?touffer l'univers avec son battement. Stoneham a mis ses mains ? ses oreilles pour r?sister au bruit, mais cela n'a fait qu'aggraver la situation. Une sonnerie commen?a aussi, un picotement aigu comme un r?veil de soprano qui s'?teignait dans son cerveau. Puis vint l'odeur. Il semblait y avoir une odeur ?trange dans l'air, une odeur maladive, salle de bain. Des taches se d?veloppaient ? l'avant et ? l'arri?re de la robe de Stella.Go?t. Il y avait du sang dans sa bouche, sal? et ti?de, et Stoneham se rendit compte qu'il avait mordu sur ses propres l?vres. Toucher. Le bout de ses doigts fourmillaient, il y avait un tremblement dans ses poignets, ses biceps d?tendus apr?s avoir ?t? surhumainement tendus. Vue. La couleur retourna dans le monde normal, et la vitesse est devenue normale. Mais il n'y avait rien ? regarder qui bougeait. Juste le corps de sa femme couch? sans vie au milieu du plancher. Stoneham se tenait l?, pendant combien de minutes il ne savait pas. Ses yeux parcouraient la pi?ce, cherchant les choses banales qu'elle tenait, ?vitant le corps ? ses pieds. Mais pas pour tr?s longtemps. Il y avait une sorte de fascination horrible sur le corps de Stella qui l'obligea ? le regarder, le retirant de partout dans la pi?ce o? elle avait err?. Il commen?a ? r?fl?chir. Il s'agenouilla tardivement au c?t? de sa femme et sentait un pouls qu'il savait ne pas ?tre l?. Sa main se sentait d?j? un peu froide ? son contact (ou n'?tait-ce que son imagination?), Et tout pr?texte de vie avait disparu. Il retira rapidement la main et se redressa. Se dirigeant vers le canap?, il s'assit et regarda longuement le mur oppos?. Les manchettes lui criaient: PRO?MINENTLOCAL AVOCAT TENU DANS LA MORT DE L'ESP?CE. Les ann?es de planification minutieuse de sa carri?re politique, de faire des faveurs aux gens pour qu'ils puissent un jour faire des faveurs pour lui, aller ? des f?tes sans fin et des d?ners ... tout cela il a vu se couler sous la surface dans un grand Vortex de calamit?. Et il vit de longues ann?es vides s'?tendant devant lui, des murs gris et des barreaux d'acier. “ Non! ” s'?cria-t-il. Il regarda d'un air accusateur le corps sans vie de sa femme. “Non, tu aimerais ?a, n'est-ce pas? Mais je ne vais pas laisser cela arriver, pas pour moi. J'ai trop de choses importantes ? faire avant de partir.” Un calme surprenant s'installa sur son esprit et il vit clairement ce qu'il fallait faire. Il ?crasa la cigarette encore br?lante que sa femme avait laiss?e tomber. Puis il se dirigea vers l'?tag?re d'ustensiles et prit un couteau ? d?couper du mur, tenant son mouchoir de poche autour de la poign?e de sorte qu'il ne laisserait aucune empreinte digitale. Il sortit et coupa une grande section de corde ? linge. De retour ? l'int?rieur de la cabine, il a attach? les mains de sa femme derri?re elle et pli? son corps en arri?re afin qu'il puisse attacher ses pieds ? son cou, Prenant le couteau ? nouveau, il se mit ? faire une belle croix sur la gorge de Stella. Le sang coulait plut?t que de jaillir parce qu'il n'?tait plus pomp? par le cur. Il a piqu? grossi?rement ses seins et a fait une gouge obsc?ne par sa robe ? son entrejambe. Pour la bonne mesure, Il a tondu impitoyablement son abdomen, le visage et les bras. Il lui coupa les yeux et essaya de lui couper le nez aussi, mais c'?tait trop dur pour son couteau. Ensuite, il plongea le couteau dans son sang et ?crivit “Mort aux cochons” sur un mur. Pour finir, il coupe la ligne t?l?phonique avec un coup d?cisif. Puis il posa le couteau sur le plancher ? c?t? de son corps, en m?me temps reprenant le billet qu'elle lui avait ?crit sur ses intentions de divorce. Il mit la note dans la poche de son pantalon. Il se leva et se regarda. Ses mains et ses v?tements ?taient lib?r?s de sang. Cela ne le ferait jamais. Il devrait s'en d?barrasser d'une fa?on ou d'une autre. Il frotta ses mains bien dans l'?vier jusqu'? ce qu'il ait enlev? toutes les traces du sang. Il a regard? autour de la pi?ce et a rep?r? quelque chose qui a attrap? son souffle: son livre d'allumettes imprim? personnellement assis sur la table par le cendrier. Il se dirigea vers lui, pensant qu'il serait tr?s insens? de laisser un indice comme celui qui se trouve autour de la police pour trouver. Il glissa le livre d'allumettes dans sa poche. Puis il se dirigea vers sa valise et sortit une nouvelle tenue. Il se changea rapidement en eux, pensant qu'il pouvait enfouir ses vieux v?tements ? un mille de distance afin qu'ils ne soient jamais retrouv?s. Puis il pourrait revenir ici et pr?tendre avoir d?couvert le corps tel qu'il ?tait. Puisque les fils t?l?phoniques ont ?t? coup?s, il devrait conduire ailleurs pour appeler la police. Le plus proche voisin avec un t?l?phone, ?tre rappel?, ?tait ? environ deux miles. Stoneham se retourna et examina son ouvrage. Le sang a ?t? r?pandu sur tout le sol et surcertains meubles, le corps a ?t? d?membr? d'une mani?re particuli?rement horrible, le message radical a ?t? inscrit sur le mur ? la vue. C'?tait une sc?ne d'un cauchemar surr?aliste. Aucun tueur raisonnable n'aurait ex?cut? une telle boucherie. Le bl?me tomberait instantan?ment sur cette commune hippie, peut-?tre sur Polaski lui-m?me. Cela servirait ? deux fins: couvrir sa culpabilit? et d?barrasser San Marcos une fois pour toutes de ces damn?s hippies. Il y avait une pelle dans une petite bo?te ? outils en dehors de la cabine. Stoneham le prit et s'en alla dans les bois pour enterrer ses v?tements. Comme il n'y avait pas eu de pluie depuis des mois, le sol ?tait sec et dur; Il n'a laiss? aucune empreinte de pas pendant qu'il marchait. * * * Il n'a pas fallu longtemps pour la plus grande cr?ature de tuer le plus petit. Mais apr?s cela, le tueur semblait immobilis? par ses propres actions. Avec pr?caution, Garnna tendit un souffle mental et toucha l'esprit du tueur. Les pens?es ?taient un m?lange de confusion. Il y avait encore des traces de col?re, mais elles semblaient s'effacer lentement. D'autres sentiments augmentaient. Culpabilit?, chagrin, peur de la punition; C'?tait tout ce que Garnna savait aussi bien. Il poussa un peu plus profond?ment dans l'esprit et apprit que la cr?ature morte avait ?t? du m?me groupe que le survivant; En fait, il avait ?t? son compagnon. L'horreur de Garnna ?tait tellement forte qu'il sortit de l'esprit et se recroquevilla dans une boule mentale. Intellectuellement, il pouvait accepter l'id?e de tuer, peut-?tre m?me de son compagnon. Mais ?motionnellement, le choc de l'exp?rience directe fit fr?mir son esprit. Il y existait pendant quelques minutes, attendant que le choc et le d?go?t passent. Finalement, sa formation se r?tablit et il commen?a ? observer de nouveau son environnement. La grosse cr?ature piquait maintenant la carcasse du petit avec un couteau. ?tait-ce une sorte de coutume horrible? Si tel est le cas, ces omnivores pourraient devoir ?tre r??valu?s en fonction de leur potentiel de menace. M?me les carnivores que Garnna avait observ?s ne s'?taient pas comport?s de cette mani?re obsc?ne. Il lui fallut toute la ma?trise de soi qu'il avait pour lui permettre de prendre contact avec le cerveau de l'?tranger une fois de plus. Ce qu'il voyait le confondait et le troublait. Pour la premi?re fois, il a assist? directement ? une personne qui envisageait d'ex?cuter une action qui irait ? l'encontre du bien de son Troupeau. Il y avait la culpabilit? et la honte dans l'esprit, ce qui a conduit Garnna ? croire que ce meurtre ?tait loin d'?tre une pratique habituelle. L'instinct de troupeau fonctionnait encore, quoique tout ? fait supprim?. Et la domination de tout ?tait la peur de la punition. La cr?ature savait que ce qu'il avait fait ?tait faux, et son action horrible actuelle ?tait une tentative d'?luder—par quel moyen, Garnna ne pouvait pas dire—la punition qui autrement viendrait naturellement. C'?tait une situation unique. Jamais auparavant, ? la connaissance de Garnna, un explorateur n'avait jamais ?t? impliqu? dans une situation individuelle dans cette mesure. C'?tait toujours la grande image qui comptait. Mais peut-?tre quelques id?es pourraient ?tre acquises en regardant cette situation se d?velopper. M?me quand il pensait cela, il “entendit” une sonnerie s'?teindre dans son esprit. C'?tait le premier avertissement que son temps pour l'exploration ?tait presque vers le haut. Il y en aurait un de plus en six minutes, puis il devrait retourner chez lui. Mais il r?solut de rester et de voir le drame jouer autant que possible avant que cela arrive. Il a sond? un peu plus profond?ment dans l'esprit de l'?tranger et a ?t? t?moin de la tromperie ? l'int?rieur. La cr?ature allait tenter d'?viter sa punition juste en bl?mant le crime sur un autre ?tre innocent. Si le crime d'origine avait ?t? horrible ? Garnna, cette composition ?tait inexprimable. C'?tait une chose de laisser un moment de passion provoquer une violation des r?gles du troupeau, mais il ?tait tout autre ? consciemment et d?lib?r?ment tromper les autres afin qu'un autre individu serait bless?. La cr?ature non seulement pla?ait son bien-?tre au-dessus de celui du troupeau, mais au-dessus de celui des autres individus aussi. Garnna ne pouvait plus rester neutre et indiff?rent. Cette cr?ature doit ?tre un d?viant. M?me en tenant compte des diff?rences dans les coutumes, aucune soci?t? viable ne pourrait durer longtemps si ces normes ?taient la norme. Elle s'effondrerait sous la mutuelle haine et la m?fiance. La cr?ature avait quitt? la cabine maintenant et marchait lentement dans les arbres. Garnna le suivit. La cr?ature portait les v?tements qu'il avait port?s ? l'int?rieur de la pi?ce, ainsi qu'un outil qu'elle avait pris de la cabine. Quand la cr?ature est partie ? un mille du b?timent, elle a d?pos? les v?tements et a commenc? ? utiliser l'outil pour creuser un trou. Quand le trou ?tait assez profond, l'?tranger a enterr? les vieux v?tements et a rempli de nouveau, en brossant la salet? autour avec soin de sorte que le sol semblait imperturbable. Garnna attrapa des flashs de l'esprit de la cr?ature. Il y avait satisfaction ? avoir fait quelque chose avec succ?s. Il y avait un assouplissement de la peur maintenant, depuis des mesures avaient ?t? prises pour ?viter la punition. Et il y avait le sentiment du triomphe, d'avoir en quelque sorte vaincu ou d?pister le troupeau. Ce dernier donna ? Garnna un frisson mental. Quel genre de cr?ature ?tait-ce, qui pourrait effectivement se r?jouir de causer du tort au reste de son troupeau? C'?tait faux par toutes les normes, il devait ?tre. Quelque chose devait ?tre fait pour voir que ce d?viant a ?t? d?couvert malgr? sa tromperie. Mais.... La seconde alarme sonna dans son esprit. Non! il pensait. Je ne veux pas y retourner. Je dois rester et faire quelque chose au sujet de cette situation. Mais il n'y avait pas de choix. On ne savait pas combien de temps un esprit pouvait rester en dehors de son corps sans cons?quences d?sastreuses pour l'un ou l'autre. S'il devait rester loin trop longtemps, son corps pourrait mourir, et il ?tait probl?matique si son esprit pouvait survivre. Il ne serait pas bon du tout si son esprit devait ?tre d?truit par n?gligence.A contrecur, Garnna, si l'esprit d'Almanic s'?loignait de la sc?ne de la trag?die sur la troisi?me plan?te bleu-blanche de l'?toile jaune et retombait ? son corps ? plus de cent parsecs. * * * En revenant ? la cabine, Stoneham ?prouva une certaine satisfaction d'avoir r?ussi ? faire face ? une mauvaise situation. M?me si la police n'a pas bl?m? les hippies, il n'y avait plus de vraie preuve pour le bl?mer, pensa-t-il. Pas de motifs, pas de preuves, pas de t?moins.Environ un mille de distance, une fille nomm?e Deborah Bauer s'est r?veill?e d'un cauchemar, en criant. CHAPITRE 2 Ce ne serait pas une bonne journ?e, a d?cid? John Maschen comme il a conduit jusqu'? la c?te ? son bureau dans la ville de San Marcos. A sa droite, le ciel commen?ait ? tourner du noir au bleu clair, alors que le soleil venait de commencer ? faire monter sa mont?e ? l'horizon; Mais il ?tait encore cach? ? la vue de Maschen par les falaises de mer qui se sont ?lev?es sur le c?t? oriental de la route. A l'ouest, les ?toiles avaient disparu dans le velours bleu qui ?tait tout ce qui restait de la nuit. Pas de jour qui commence par avoir ? aller travailler ? cinq heures et demie du matin peut ?tre bon, Maschen a continu?. Plus particuli?rement quand il y a un meurtre li? avec lui. Il a conduit ? son immeuble de bureaux se sentant particuli?rement miteux. Le d?put? Whitmore avait appel? et lui avait dit qu'il ?tait urgent, et Maschen n'avait m?me pas pris le temps de se raser. Il n'avait pas voulu d?ranger sa femme qui dormait encore, et, dans l'obscurit?, avait pris le mauvais uniforme, celui qu'il avait port? hier. Il sentait comme s'il avait jou? un match complet de basket-ball. Il avait pris environ quinze secondes pour courir un pinceau dans ses cheveux partiellement chauves, mais qui avait ?t? sa seule concession ? la nettet?. Aucun jour qui commence comme ?a, a-t-il r?it?r?, peut ?tre tout sauf d?r?gl?. Sa montre lisa cinq quarante-huit quand il traversa la porte de la gare du sh?rif. “Tr?s bien, Tom, quelle est l'histoire?” Le d?put? Whitmore a lev? les yeux lorsque son patron est entr?. Il ?tait un gar?on de mineur, sur la force depuis seulement une demi-ann?e jusqu'? pr?sent, et son manque d'anciennet? lui a fait un naturel pour le poste de r?partiteur de nuit. Ses longs cheveux blonds ?taient bien rang?s, son uniforme serr? et impeccable. Maschen sentit une haine temporaire de ceux qui pouvaient para?tre immacul?s ? cette heure, m?me s'il savait que le sentiment ?tait d?raisonnable. Cela faisait partie du travail de Whitmore d'?tre efficace d?s le d?but, et Maschen aurait d? le crier s'il avait l'air diff?rent. “Il y a eu un meurtre dans une cabane priv?e le long de la c?te ? mi-chemin entre ici et Bellington”, a d?clar? Whitmore. “La victime ?tait Mme Wesley Stoneham.” Les yeux de Maschen s'?largirent. Fid?le ? ses attentes, le jour ?tait d?j? devenu incroyablement pire. Et il n'?tait pas encore six heures. Il soupira. “Qui s'en occupe?” “Acker a fait le rapport initial. Il reste sur la sc?ne, rassemblant les informations qu'il peut. Surtout, il s'assure que rien ne sera d?rang? jusqu'? ce que vous obteniez un coup d'oeil ? elle. Maschen hocha la t?te. “C'est un homme bon. Avez-vous une copie de son rapport? “ “Dans une minute, monsieur. Il l'a transmise par radio, et j'ai d? le taper moi-m?me. J'ai juste quelques phrases ? faire.” “Bien. Je vais me pr?parer une tasse de caf?. Je veux ce rapport sur mon bureau quand je reviendrai.” Il y avait toujours un pot de caf? brassant dans le bureau, mais il ?tait invariablement terrible et Maschen n'a jamais bu. Au lieu de cela, il est all? ? travers la rue ? la diner toute la nuit et est entr?. Joe, le contrema?tre, leva les yeux vers lui de derri?re les jambes appuy?s contre une des tables. Il posa le journal qu'il lisait. “C'est plut?t t?t pour vous, n'est-ce pas, sh?rif?” Maschen a ignor? l'amiti? que l'enqu?te polie masqu?e. “Caf?, Joe, et je veux noir.” Il tira quelques pi?ces de sa poche et les frappa sur le comptoir. Le contre-ma?tre prit le signal de l'attitude du sh?rif et se mit ? servir une tasse de caf? en silence. Maschen buvait son caf? ? grands gorg?es. Entre les gorg?es, il passait de longues p?riodes ? regarder fixement le mur en face de lui. Il semblait se souvenir d'avoir rencontr? Mme Stoneham “il ne se souvenait pas de son pr?nom—une ou deux fois ? certaines f?tes ou d?ners. Il se rappelait penser ? elle ? l'?poque comme l'une des rares femmes qui avaient transform? leur ?ge moyen en devenir un atout plut?t qu'une responsabilit? en cultivant une certaine gr?ce m?re ? son sujet. Elle avait sembl? ?tre une personne gentille, et il ?tait d?sol? qu'elle ?tait morte. Mais il ?tait encore plus triste qu'elle se trouve ?tre la femme de Wesley Stoneham. Cela causerait des complications au-del? du nombre. Stoneham ?tait un homme qui avait d?couvert sa propre importance et attendait que le monde le rattrape. Non seulement il ?tait riche, mais il faisait compter son argent en termes d'influence. Il connaissait toutes les bonnes personnes, et la plupart d'entre eux lui devaient des faveurs d'une sorte ou de l'autre. La rumeur se r?pandait qu'il ?tait m?me envisag? pour le si?ge sur le Conseil que Chottman serait d?missionner dans quelques jours. Si Stoneham vous aimait, les portes s'ouvraient comme par magie; S'il avait le froncement des sourcils, ils se fermaient sur votre visage. Maschen avait ?t? dans le travail de police pendant trente-sept ans, et le sh?rif pour les onze derniers. Il serait candidat ? la r??lection l'ann?e prochaine. Peut-?tre serait-il judicieux de rester du bon c?t? de Stoneham, quel que soit le c?t? qui ?tait. Il ne connaissait pas encore les d?tails de l'affaire, mais d?j? il avait un sentiment dans la fosse de son ulc?re qu'il allait ?tre un m?chant. Il a murmur? quelque chose sous son souffle sur le sort du policier. “Pardon, sh?rif?” Demanda Joe.“Rien,” grogna Maschen. Il finit son caf? d'un trait, claqua la tasse sur le comptoir et sortit du restaurant. De retour dans son bureau, le rapport attendait sur son bureau comme il l'avait demand?.Il n'y avait pas beaucoup dedans. Un appel ?tait arriv? ? trois heures-sept heures du matin signalant un meurtre. L'appelant ?tait M. Wesley Stoneham, qui appelait de la r?sidence de M. Abraham Whyte. Stoneham a dit que sa femme avait ?t? assassin?e par un parti ou des parties inconnues alors qu'elle ?tait rest?e seule ? leur cabine de bord de mer. Stoneham est arriv? sur les lieux vers deux heures et demie et a d?couvert son corps mais, comme les lignes t?l?phoniques de la cabine avaient ?t? coup?es, il avait d? appeler de la maison de son voisin. Une voiture a ?t? envoy?e pour enqu?ter. M. Stoneham a rencontr? l'enqu?teur ? la porte de la cabine. ? l'int?rieur, le d?put? a trouv? le corps, provisoirement identifi? comme l'?pouse de Stoneham, les mains et les pieds li?s, sa gorge coup?e, ses yeux enlev?s, et la poitrine et les bras brutalement pirat?s. Il y avait une possibilit? d'agression sexuelle, car la r?gion pubienne avait ?t? coup?e. Des d?colorations faciales et des marques sur sa gorge indiquaient un ?tranglement, mais il n'y avait pas d'autres signes d'une lutte quelconque sur la cabine. A c?t? du corps, il y avait un couteau de cuisine qui avait apparemment ?t? utilis? pour faire le piratage—c'?tait de l'ustensile qui ?tait accroch? au mur. La moquette ?tait tach?e de sang, vraisemblablement celle de la victime, et un message avait ?t? ?crit en sang sur le mur: “Mort aux cochons”. Une cigarette ?teinte qui avait ?t? seulement partiellement fum?e ?tait sur le sol et une allumette de papier us? ?tait Dans l'un des cendriers. La chambre semblait intacte. Maschen d?posa le rapport, ferma les yeux et frotta le dos de ses doigts contre ses paupi?res. ?a ne pouvait pas ?tre un simple meurtre, n'est-ce pas? Celui-ci avait toutes les qualit?s d'une vendetta psychotique, le type qui a attir? une large publicit?. Il relit la description du corps et frissonna. Il avait vu beaucoup de visions sanglantes dans ses trente-sept ann?es de travaux de police, mais jamais celui qui a sembl? aussi sanglant que ceci. Il ne pensait pas qu'il allait aimer ce cas du tout. Il avait ? peine peur de devoir aller ? l'endroit et de voir le cadavre pour lui-m?me. Mais il savait qu'il devrait le faire. Dans un cas comme celui-ci, avec des tonnes de publicit?—et avec Stoneham regardant par-dessus son ?paule -, il devait s'occuper personnellement de l'enqu?te. Le comt? de San Marcos n'?tait pas assez grand pour pouvoir se permettre—ou exiger—une escouade d'homicides ? temps plein. Il a frapp? le bouton d'interphone. “? M?” “Oui monsieur?” “Appelle-moi Acker ? la radio.” Il prit une profonde inspiration et se leva de sa chaise. Il a d? ?touffer un b?illement comme il est pass? par la porte et descendre les escaliers ? la r?ception.“Je l'ai, monsieur, ”dit le jeune d?put? en tendant le microphone radio au sh?rif.“Merci.” Il prit le micro et appuya sur le bouton d'?mission. “Entrez.” “C'est le rapport d'Acker, monsieur. Je suis toujours ? la cabane de Stoneham. M. Stoneham est retourn? chez lui ? San Marcos pour essayer de dormir. J'ai son adresse ... ” “?a ne fait rien, Harry. J'ai quelque chose dans mes dossiers. Y a-t-il eu de nouveaux d?veloppements depuis que vous avez fait votre premier rapport? “ “J'ai v?rifi? les Motifs de empreintes possibles autour de la cabine, mais je pense que nous sommes hors de la chance, monsieur. Il n'a pas plu depuis des mois, vous savez, et le sol ici est tr?s dur et sec. Beaucoup d'entre elles est juste roche recouverte d'une mince couche de salet? et de gravier. Je ne suis pas en mesure de trouver quoi que ce soit.” “Et les voitures? Y avait-il des traces de pneus?” “Madame. La voiture de Stoneham est gar?e ? c?t? de la cabine. Il y a deux s?ries de pistes de la voiture de Stoneham et une de la mienne. Mais le tueur n'aurait pas d? venir en voiture. Il y a un certain nombre d'endroits ? distance de marche facile d'ici.” “Une personne aurait ? conna?tre leur chemin assez bien, cependant, ne pensez-vous pas, si elles ne devaient pas se perdre dans le noir? “ “Probablement, monsieur.” “Harry, juste hors du dossier, comment cette chose vous regarde-t-elle? ” La voix ? l'autre extr?mit? s'arr?ta un moment. “Eh bien, pour vous dire la v?rit?, monsieur, c'est la chose la plus maladive que j'ai jamais vue. Je vis ? peu pr?s vomir quand je vis ce qui avait ?t? fait au corps de cette pauvre femme. Il ne pouvait y avoir aucune raison pour que le tueur ait fait ce qu'il a fait. Je suppose que nous avons affaire ? un fou, un dangereux.” “Tr?s bien, Harry,” Maschen apaisa. “Vous attendez l?. Je vais faire le tour de Simpson et nous serons alors sortis pour vous soulager. Dehors.” Il a cliqu? sur la radio et a remis le micro ? Whitmore. Simpson ?tait le d?put? le mieux form? dans les aspects scientifiques de la criminologie. Chaque fois qu'il se produisait un cas de complexit? plus que normale, le minist?re avait tendance ? compter sur lui plus que tout autre membre. Normalement, Simpson n'aurait pas ?t? de service avant dix heures, mais Maschen lui a fait un appel sp?cial, l'a inform? de l'urgence de la situation et lui a dit qu'il allait le chercher. Il prit le kit d'empreintes digitales du d?put? et une cam?ra dans sa voiture, puis se rendit chez Simpson. Le d?put? attendait sur le porche de sa maison un peu pr?cipit?e. Ensemble, lui et le sh?rif se sont dirig?s vers la cabane de Stoneham. Tr?s peu a ?t? dit pendant le lecteur; Simpson ?tait un homme mince, tr?s calme qui gardait g?n?ralement son ?clat en lui, tandis que le sh?rif avait plus que suffisant pour penser en consid?rant les diff?rents aspects du crime. Lorsqu'ils sont arriv?s, Maschen a renvoy? Acker et lui a dit de rentrer chez lui et d'essayer de dormir. Simpson se rendit tranquillement ? son travail, d'abord photographier la pi?ce et le corps sous tous les angles, puis ramasser des petits morceaux de choses, tout ce qui ?tait l?che, dans de petits sacs en plastique, et finalement poussi?re la pi?ce pour les empreintes digitales. Maschen appela une ambulance, puis s'assit et regarda son adjoint travailler. Il se sentait tr?s impuissant, en quelque sorte. Simpson ?tait celui qui ?tait le mieux form? pour ce travail, et il y avait peu de sh?rif pourrait ajouter ? la prouesse de son adjoint. Peut-?tre, pensaMaschen avec amertume, apr?s tout ce temps, je trouve que je suis vraiment destin? ? ?tre un bureaucrate et pas un policier du tout. Et ne serait-ce pas un triste commentaire sur sa vie, se demanda-t-il. Simpson a termin? son travail presque simultan?ment avec l'arriv?e de l'ambulance. Lorsque le corps de Mme Stoneham a ?t? emmen? ? la morgue, Maschen a enferm? la cabine et lui et Simpson sont retourn?s en ville. Il ?tait pr?s de huit heures et demie, et l'estomac de Maschen commen?ait ? lui rappeler que tout ce qu'il avait pris pour le petit d?jeuner ?tait une tasse de caf?. “Que pensez-vous du meurtre?” Demanda-t-il au Simpson pierreux. “C'est inhabituel.” “Bien, oui, cela est ?vident. Aucune personne normale ... permettez-moi de corriger cela, aucun tueur normal ne couperait un corps comme ?a” “Ce n'est pas ce que je voulais dire. Le meurtre a ?t? fait ? l'envers.” “Qu'est-ce que vous voulez dire?” “Le tueur a tu? la femme d'abord, puis l'a ligot?e.”Maschen d?tourna un instant les yeux de la route pour regarder son adjoint. “Comment sais-tu ?a?” “Il n'y avait pas de coupure de la circulation quand les mains ?taient attach?es, et ces cordes ?taient terriblement serr?es. Par cons?quent, le cur avait cess? de pomper le sang avant d'?tre li?s. En outre, elle a ?t? tu?e avant que ces coupures aient ?t? faites sur son corps, ou bien beaucoup plus de sang aurait jailli dehors.” En d'autres termes, ce n'est pas le sadique traditionnel qui attacherait une fille, la torturerait et la tuerait. Vous dites que cet homme l'a tu?e d'abord, puis l'a attach?e et d?membr?e? “Oui.” “Mais cela n'a aucun sens du tout.” “C'est pourquoi j'ai dit que c'?tait inhabituel.”Ils conduisirent le reste du chemin en silence, chacun contemplant ? sa fa?on les circonstances inhabituelles de l'affaire. Quand ils sont arriv?s de retour ? la station, Simpson a proc?d? directement au petit laboratoire pour analyser ses conclusions. Maschen avait mont? l'escalier dans son propre bureau lorsque Carroll, son secr?taire, descendit ? sa rencontre ? mi-chemin. “Attention,” murmura-t-elle. “Il y a toute une bande de journalistes qui attendent de vous embuscader l?-haut.” Comme vite les vautours se rassemblent, r?fl?chit Maschen. Je me demande si quelqu'un les a indiqu?s, ou s'ils peuvent juste sentir la mort et le sensationnalisme et viennent s'y pr?cipiter. Il ne s'?tait pas vraiment attendu ? eux, et il n'avait rien pr?par? ? dire. Son estomac lui faisait prendre trop conscience qu'il n'avait rien mang? de solide en environ quatorze heures. Il se demandait s'il ?tait encore temps de se d?fouler pour prendre un petit d?jeuner rapide avant de le rep?rer. Il n'y en avait pas. Un visage inconnu apparut ? la t?te de l'escalier. “Voici le sh?rif,” dit l'homme. Maschen soupira et continua les marches derri?re Carroll. Il avait su que ce ne serait pas une bonne journ?e. M?me il a ?t? surpris, bien que, quand il a atteint le sommet et regarda autour. Il avait un ful main de Reporters attendus peut-?tre de quelques journaux de comt?. Mais ici, la pi?ce ?tait encombr?e de gens, et le seul qu'il reconnut ?tait Dave Grailly du San Marcos Clarion. Tous les autres ?taient inconnus. Et non seulement il y avait des gens, il y avait des machines aussi. Les cam?ras de t?l?vision, les microphones et autres ?quipements de radiodiffusion ?taient dispers?s, avec des lettres d'appel des trois principaux r?seaux ainsi que des stations locales des r?gions de Los Angeles et de San Francisco. Il a ?t? accabl? avec la pens?e que cette affaire attirait une publicit? beaucoup plus grande que m?me il avait pr?vu. A l'instant o? il parut, un grand bruit se fit entendre lorsque vingt personnes diff?rentes se mirent ? lui poser vingt questions diff?rentes en m?me temps. ?tourdi, Maschen ne pouvait rester debout que pendant un moment sous le barrage de l'interrogatoire, mais enfin il reprit son sang-froid. Il se dirigea vers la zone o? ils avaient install? les microphones et annonc?: “Messieurs, si vous voulez ?tre patient, je pr?vois publier une d?claration dans quelques minutes. Carroll, r?cup?rez votre st?no et entrez dans mon bureau, n'est-ce pas?” Il entra dans son bureau et ferma la porte en appuyant son dos contre lui. Il ferma les yeux, essayant de r?gler sa respiration et peut-?tre calmer ses nerfs. Les ?v?nements s'empilaient l'un sur l'autre trop vite pour son confort. Il ?tait juste un sh?rif de petit comt?, habitu? ? un rythme d?tendu et une atmosph?re facile. Soudainement, le monde semblait sortir de contr?le, bouleversant la normale humble auquel il ?tait habitu?. Encore une fois, la pens?e traversa son esprit que peut-?tre il ne devrait pas ?tre un policier. Il doit y avoir des centaines d'autres emplois dans le monde qui ?taient mieux pay?s et moins imposant. On frappa ? la porte derri?re lui. Il s'?loigna et l'ouvrit, et Carroll entra, le clavier ? la main. Maschen se rendit soudain compte qu'il n'avait pas la moindre id?e de quoi dire. Chaque mot serait d'une importance cruciale parce qu'il parlait non seulement ? Dave Grailly du Clarion, mais aux services de c?blodistribution et aux r?seaux de t?l?vision, ce qui signifiait potentiellement toute personne aux ?tats-Unis. Sa bouche est soudainement s?che avec la frayeur de sc?ne. Il d?cida enfin de s'en tenir aux faits comme il les connaissait. Que les journaux tirent leurs propres conclusions; Ils le feraient, de toute fa?on. Il se promenait dans la pi?ce comme il dictait ? sa secr?taire, s'arr?tant fr?quemment pour lui faire lire ce qu'il avait dit et corriger un phras? qui semblait maladroit. Quand il fut fini, il lui fit lire ? haute voix deux fois, juste pour s'assurer de son exactitude. Puis il la laissa sortir pour le taper. Pendant qu'elle faisait cela, il s'assit derri?re son bureau et voulut que ses mains cessent de trembler. La pens?e qu'il ?tait inapte ? son travail ne laisserait pas son esprit. Il avait ?t? un flic fin il y a trente ans, mais les choses avaient ?t? beaucoup plus simples alors. Le temps l'a-t-il pass? en permanence, le laissant dans cet arri?re-fond avec seulement un pr?texte laiss? ? lui? ?tait-ce la seule raison pour laquelle il avait r?ussi en tant que sh?rif parce qu'il n'y avait vraiment rien de difficile ? faire dans ce petit comt? c?tier? Et, maintenant que le pr?sent semblait le rattraper enfin, serait-il capable de faire face comme il le devrait? Carroll est venu avec une copie dactylographi?e et un carbone pour son approbation avant qu'elle ait fait des doublons. Maschen se pr?cipita sur lui, prenant une quantit? excessive de temps pour lire le document entier. Lorsqu'il ne pouvait plus reporter l'in?vitable, il l'a paraph? et lui a rendu le carbone pour en faire des copies. Il s'?claircit la gorge ? plusieurs reprises et sortit de son bureau. Il a ?t? accueilli par l'?clatement de flashs qui l'ont aveugl? temporairement pour tenter d'atteindre les microphones. Il t?tonna son chemin jusqu'? ce qu'il les trouve. “J'ai une d?claration officielle ? faire ? ce moment”, a-t-il dit. Il regarda le papier dans ses mains et pouvait ? peine voir les mots ? cause de tous les points bleus qui semblaient fix?s devant ses yeux. H?sitant, il parcourut le discours. Il a d?crit les circonstances de la d?couverte du corps et l'?tat assez macabre du corps lui-m?me. Il a mentionn? la phrase ?crite sur le mur, mais n'a pas mentionn? l'hypoth?se de Simpson sur le calendrier du meurtrier. Il a conclu en disant: “Des exemplaires de cette d?claration seront mis ? la disposition de quiconque en veut un.” “Avez-vous des suspects encore? ” Un journaliste a tir? sur lui. “Pourquoi, euh, non, il est trop t?t pour savoir, nous sommes toujours assimiler les donn?es.” “Compte tenu du fait que votre bureau est si petit, avez-vous l'intention de demander l'aide de l'?tat ou du f?d?ral pour r?soudre ce cas?” Cette question d'une autre partie de la salle. Maschen sentit soudain la pression sur lui. Les cam?ras de t?l?vision le regardaient fixement avec un grand ?il sans ?clat. Il savait tr?s bien qu'il portait un uniforme sale et non press? et qu'il ne s'?tait pas ras? le matin m?me. Est-ce que c'?tait le genre d'image qui allait sortir dans tout le pays? Un d?traqu?, unkempt hick qui ne peut pas g?rer son propre comt? quand quelque chose de vraiment mauvais se produit? “Jusqu'? pr?sent,” dit-il d?lib?r?ment, “les indications sont que la solution ? ce crime est bien dans les capacit?s de mon bureau. Je n'ai pas l'intention de demander de l'aide ext?rieure pour le moment, non.” “Pensez-vous qu'il est possible que le meurtre ait pu ?tre motiv? politiquement?” “Je ne pouvais vraiment pas dire ...” “Compte tenu de l'importance de l'affaire et de l'insolite de sa nature, qui va ?tre mis en charge?” Lorsque la question a ?t? formul?e de cette fa?on, il n'y avait qu'une seule r?ponse qu'il pouvait donner. “Je me fais personnellement responsable de l'enqu?te.” “Voulez-vous ?mettre un bulletin tous points?” “Quand j'ai une petite id?e du type de personne que nous recherchons, oui. Si nous ne l'avons pas pris ? ce moment-l?, bien s?r.” “Quel genre de personne pensez-vous aurait pu commettre un crime aussi terrible?”? ce moment-l?, Maschen vit Howard Willsey, le procureur de district, entrer dans la pi?ce vers l'arri?re, et son esprit s'?loigna de la question pendant un moment. “Pourquoi, um, uh, il me semble avoir ?t?, euh, quelque peu d?rang?. Si, euh, vous m'excuserez, messieurs, je crois que le procureur de district veut avoir un entretien avec moi.” Il y eut quelques murmures de remerciements de routine car les journalistes commenc?rent ? saisir les copies de la d?claration et les cameramen commenc?rent ? d?monter leur ?quipement. Le DA se glissa poliment dans la foule des journalistes pour se rendre au c?t? du sh?rif. Howard Willsey ?tait un homme grand, mince et insubstantiel avec un nez sombre, comme un faucon, et des yeux larmoyants, qui apparaissaient toujours au bord des larmes. Il ?tait procureur en grande partie parce qu'il avait ?t? incapable de r?ussir en pratique priv?e. Entrons dans votre bureau, dit-il en arrivant au sh?rif.De retour dans le calme comparatif de son bureau, Maschen se sentait beaucoup plus ? l'aise. C'?tait comme si le chat sauvage qui avait saut? sur son dos ?tait soudainement devenu un jouet en peluche, apr?s tout. La suppression de la pression ?tait une b?n?diction positive. Willsey, d'autre part, ?tait nerveux. Il avait une cigarette dans la bouche avant Maschen pourrait m?me lui offrir une chaise. “Eh bien, Howard,” dit le sh?rif avec une ga?t? forc?e, “dois-je demander ce qui t'a amen? ici si t?t le matin? ” Willsey a rat? la question ou l'a ignor?e. “Je n'aime pas l'id?e de tous ces journalistes”, a-t-il dit. “J'aurais aim? que tu ne les aies pas parl?. Il est si difficile aujourd'hui de savoir ce qu'il faut dire. Un mauvais mot et la Cour supr?me renversera toute la d?cision. “ “Je pense que vous pouvez exag?rer un peu.” “Ne soyez pas trop s?r. Et en tout cas, plus vous dites, plus vous nuirez aux jur?s ?ventuels.” “Peut-?tre. Mais encore, qu'est-ce que j'aurais pu faire?” “Vous auriez pu refuser de commenter. Il a juste dit: ‘Nous travaillons l?-dessus et nous allons vous laisser savoir quand nous avons termin?.’ Gard? calme jusqu'? ce que tout a ?t? cueilli.” L'id?e ne s'?tait jamais pos?e ? Maschen. Il avait r?agi spontan?ment ? avoir un micro pouss? devant sa bouche: il a parl?. L'?preuve enti?re aurait pu ?tre facilement ?vit?e avec les mots “aucun commentaire”, seulement il ne pensait pas ? eux. Il s'est demand? combien de personnes auraient eu dans des circonstances semblables. C'?tait une grande chose que la t?l?vision et la presse avaient pour eux—les gens qui autrement ne prononceraient pas un mot pensaient que c'?tait leur responsabilit? envers les autres d'aider ? la diffusion des nouvelles. Il haussa les ?paules. “Eh bien, il est trop tard pour faire quelque chose ? ce sujet maintenant. Esp?rons que je n'ai pas d?truit notre cause trop mal. Maintenant, de quoi vouliez-vous parler?” “J'ai re?u un appel il y a quelques minutes de Wesley Stoneham.” La fa?on dont il a dit ces mots, il a sembl? ? Maschen comme si l'appel ?tait venu par un buisson ardent. Le procureur de district ?tait un homme qui connaissait ses limites dans la vie et s'est rendu compte que, sans cet emploi public, il ?tait un ?chec. Par cons?quent, conserver son emploi ?tait la plus haute consid?ration dans son esprit ? tout moment, surtout quand il a re?u des appels d'un homme dont la puissance dans le comt? ?tait en hausse si rapidement. “ Qu'est-ce qu'il avait ? dire pour lui-m?me? ” Demanda Maschen. “Il voulait savoir si des arrestations avaient d?j? eu lieu dans le meurtre de sa femme.” “Bon dieu. Je viens de le d?couvrir moi-m?me il y a quelques heures, et personne n'a ?t? assez pr?venant pour marcher ici et avouer. Qu'attend-il de nous?” “Prenez-vous facile, John. Nous sommes tous sous beaucoup de stress. Imaginez comment il se sent- il arrive ? la cabine tard dans la nuit et trouve ... enfin, litt?ralement, un d?sordre sanglant. Sa femme a piqu? en morceaux. Naturellement, il va ?tre un peu d?sesp?r? et d?raisonnable.” “A-t-il des suggestions quant ? qui il pensait le faire?” Maschen s'est rendu compte que c'?tait le type de question qu'il devrait poser plus correctement ? Stoneham, mais le DA a sembl? agir comme un Stoneham-substitut de toute fa?on. “Oui, en fait, il l'a fait. Il a mentionn? ces hippies qui vivent dans le Canyon de Totido. Vous savez, ce groupe de communes.” Maschen connaissait bien “ce groupe communal”. Son bureau a re?u en moyenne une douzaine d'appels par semaine ? leur sujet, et depuis, il y a trois mois, ils ont d?m?nag? dans une zone autrement d?serte. San Marcos ?tait une communaut? tr?s conservatrice compos?e de beaucoup de couples ?g?s retrait?s qui avaient peu ou pas de tol?rance pour le style de vie nettement diff?rent affect? par les jeunes membres de la commune Totido. Chaque fois que quelque chose semblait manquer, la suspicion ?tait toujours pos?e d'abord sur les membres de la commune. Un homme nomm? Carl Polaski ?tait responsable du groupe. Maschen ne le connaissait que vaguement, mais il semblait ?tre un homme intelligent et raisonnable. Un peu vieux pour continuer de cette mani?re, selon le sh?rif, mais d'autre part il a pr?t? la maturit? aux jeunes de la commune. Il les tenait en ligne. ? ce jour, aucune des accusations port?es contre l'un des membres hippie n'avait jamais ?t? ?tay?e. Maschen avait d?velopp? un respect r?ticent pour Polaski, m?me si le style de vie choisi par l'homme ?tait contraire ? celui du sh?rif. “Qu'est-ce qui le pousse ? penser qu'ils ont quelque chose ? voir avec ?a?” “Pensez-vous que des gens normaux auraient coup? le corps de cette fa?on? Ces hippies vivent seulement un mile loin de la cabane de Stoneham. Un ou un groupe d'entre eux auraient pu se r?unir et y aller ... Est-ce votre th?orie ou celle de Stoneham?” “Qu'est-ce que ?a peut faire? ” Demanda Willsey, son ton devenant tr?s d?fensif. “Le fait est que ces gens sont bizarres. Ils pensent que les normes du monde normal ne s'appliquent pas ? eux. Qui sait de quoi ils sont capables? Nous essayons de nous d?barrasser d'eux depuis leur arriv?e; Rien que des fauteurs de troubles, cette foule.” “Howard, vous savez aussi bien que moi que rien n'a jamais ?t? prouv? contre eux ...” “?a ne les rend pas innocents, n'est-ce pas? O? il y a de la fum?e, je sens l'incendie criminel.” Maschen baissa la t?te et fron?a les yeux en regardant le DA. “Stoneham a vraiment march? sur vous, n'est-ce pas?” Willsey se h?rissait. “Et s'il le faisait? Vous pouvez l'oublier parfois, John, mais nous sommes des petits poissons dans ce bassin. Stoneham est un gros poisson. Vous et moi-m?me devons courir pour nos bureaux l'an prochain, vous vous souvenez? Et l'aide de Stoneham sera plus que bienvenue dans ma campagne, je vous assure.”* Le sh?rif soupira. “D'accord, pour votre bien, j'irai parler avec Polaski-” “Pas juste une conversation.” Willsey a sorti quelques papiers de la poche de son manteau. “J'ai pris la peine de faire signer un mandat d'arr?t pour son arrestation.” Il jeta les papiers sur le bureau. Le sh?rifles regarda, stup?fait. “As-tu jamais arr?t? de penser ? la possibilit? que tu te trompes?” Willsey haussa les ?paules. “Dans ce cas, nous le laissons aller et s'excuser. Mais si nous voulons maintenir la confiance du public, nous devons agir rapidement sur quelque chose de ce grand.” “Howard, je sais que cela peut sembler ?go?ste, mais je pourrais ?tre poursuivi pour une arrestation frauduleuse. “Croyez-moi, ?a ne va pas venir ? ?a. D'ailleurs, c'est moi qui vous ordonne de faire l'arrestation, et je pense qu'il y a suffisamment de preuves.” “Quelle preuve? “ “C'est ?crit sur le mur “Mort aux cochons.” C'est un slogan hippie, n'est-ce pas?” “Je suppose.” Willsey se leva pour partir. “Maintenant, fais-moi confiance, John. Vous venez juste de sortir et d'arr?ter Polaski, et je vous promets que tout ira bien.” Pendant pr?s de cinq minutes apr?s que Willsey eut quitt?, Maschen resta assis, se demandant combien pire la journ?e allait avoir avant qu'il ne finisse. Il fixa longuement le mandat d'arr?t avant de se lever et de le ramasser du bureau. CHAPITRE 3 Êîíåö îçíàêîìèòåëüíîãî ôðàãìåíòà. Òåêñò ïðåäîñòàâëåí ÎÎÎ «ËèòÐåñ». Ïðî÷èòàéòå ýòó êíèãó öåëèêîì, êóïèâ ïîëíóþ ëåãàëüíóþ âåðñèþ (https://www.litres.ru/pages/biblio_book/?art=40208095&lfrom=688855901) íà ËèòÐåñ. Áåçîïàñíî îïëàòèòü êíèãó ìîæíî áàíêîâñêîé êàðòîé Visa, MasterCard, Maestro, ñî ñ÷åòà ìîáèëüíîãî òåëåôîíà, ñ ïëàòåæíîãî òåðìèíàëà, â ñàëîíå ÌÒÑ èëè Ñâÿçíîé, ÷åðåç PayPal, WebMoney, ßíäåêñ.Äåíüãè, QIWI Êîøåëåê, áîíóñíûìè êàðòàìè èëè äðóãèì óäîáíûì Âàì ñïîñîáîì.
Íàø ëèòåðàòóðíûé æóðíàë Ëó÷øåå ìåñòî äëÿ ðàçìåùåíèÿ ñâîèõ ïðîèçâåäåíèé ìîëîäûìè àâòîðàìè, ïîýòàìè; äëÿ ðåàëèçàöèè ñâîèõ òâîð÷åñêèõ èäåé è äëÿ òîãî, ÷òîáû âàøè ïðîèçâåäåíèÿ ñòàëè ïîïóëÿðíûìè è ÷èòàåìûìè. Åñëè âû, íåèçâåñòíûé ñîâðåìåííûé ïîýò èëè çàèíòåðåñîâàííûé ÷èòàòåëü - Âàñ æä¸ò íàø ëèòåðàòóðíûé æóðíàë.