Èäó ñ àâîñüêîþ çà ïèâîì. Âäàëè èñêðèò Ìîñêâà-ðåêà È çàñòèò ãëàçó ïåðñïåêòèâó Ìåòàáîëèçì ãðóçîâèêà. Íî ÿ ïðèâûê, ÿ íå êàïðèçåí, ß ãîðä çàòååþ ñâîåé. Êàê ëóê-ñåâîê "Øòóòãàðòåí ðèçåí" Çëàòûå ìàêîâêè öåðêâåé  áîëøóùåé ëóæå ìàëü÷èê â áîòàõ, Ñòèõèÿ âîä åãî âëå÷¸ò... Ýõ, ¸ëû! Ìíå á åãî çàáîòû! Ëàáàç çàêðûò...Ïåðåó÷¸ò!

Nomade Maritime

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Nomade Maritime Firouz Moustapha “Nomade maritime” est consacr? ? aux probl?mes d’harmonie qui existent entre l’?tre humain et la nature et aux probl?mes de relations d?terministes sensibles.Dans cette oeuvre litt?raire qui a un sujet intense, les ?v?nements inattendus se succ?dent ? grande vitesse comme des images de film.Cette oeuvre peut changer vous et votre vue sur la vie. Nomade Maritime Firouz Moustapha © Firouz Moustapha, 2018 ISBN 978-5-4493-7359-5 Created with Ridero smart publishing system . Celui qui fait une moindre bont? sera recompans? pour cela et celui qui fait un moindre mal aura la compensation ad?quate. Gourani-K?rim. Al-Zalzala, 7—8 *** Sois fidel jusqu’? la mort… Àpokolipsis 2:10 *** La fleur porte plante au ciel qui vient de perdre toutes ses ?toiles: “J’ai perdu la go?te de ros?e”. R. Tagor . Bien s?r, que tu conna?s la langue des oiseaux, des animaux, des poissons, tu parles ? eux. M?me, tu peux parler aux herbes et aux fleurs. Et des gens qui t’entourent, conna?s-tu leurs langues? Et encore crois-tu que ces gens te comprennent? Pourquoi tais-tu? R?ponds! *** Cet ?v?nement extraordinaire n’est pas une fiction. Je l’ai entendu au dire d’un vieux p?cheur. *** …et jusqu’aujourd’hui il n’y avait aucune nouvelle de Tougay. La femme ?tait tellement stress?e qu’elle s’?tatit oubli?e. Il faisait encore jour. Mais la femme croyait qu’il faisait d?j? soir et le Soleil s’?tait couch? t?t. La femme a eu peur. Elle a commenc? ? appeler son fils d’abords en murmurant, puis de haute voix: « Tougay, mon fils…” Sa voix faible lui a paru ?trange. Comme si cette voix venait de loin, de la profondeur d’un puit. La femme a eu peur. Elle a commenc? ? appeler son fils d’abords en murmurant, puis de haute voix: « Tougay, mon fils…” Sa voix faible lui a paru ?trange. Comme si cette voix venait de loin, de la profondeur d’un puit. Le temps passait silencieux, sans se faire sentir. On dirait, que cette silence avait couvert tout d’une toile invisible et froide que seul le coeur pouvait le sentir. Il n’avait aucune nouvelle de Tougay. Le temps passait silencieux, sans se faire sentir. On dirait, que cette silence avait couvert tout d’une toile invisible et froide que seul le coeur pouvait le sentir. Il n’avait aucune nouvelle de Tougay. “Tougay, mon fils… O? es-tu?” *** A l’extr?mit? du petit village il y avait deux petites maisons aux toits rouges presque coll?es. De loin leurs toits paraissaient comme deux oreilles de lapin. L’une des maisons ?tait habit?e par un jeune homme et sa m?re. L’habitante de l’autre maison ?tait une jeune fille qui s’appelait Shahla dont je parlerai apr?s… Maintenant, continuons notre conversation sur le village et Tougay. Les habitants de ce village faisaient essensiellement la p?che. C’est vrai que le village se trouvait bien loin de la mer; m?me la mer ne se voyait pas par l?. Mais on sentait bien l’odeur de la mer immense, son odeur humide et pleine de plantes de mers. Les hommes arrangeaient leurs travaux tenant compte du vent qui soufflait de la mer; ils essayaient d’aller p?cher au temps favorable. Ce jour-l? ?tait l’un des jours habituels. La m?re de Tougay est sortie dans la cour, a regard? le ciel ayant mis les mains sur les yeux. Il y avaient des nuages gris au loin. Les nuages devenaient sombres de plus en plus sombres et cela epouventait la m?re. Les nuages se rassamblaient au- dessus de la mer. Selon les estimations de la m?re normalement Tougay devait d?j? ?tre de retour. Une inqui?tude a envahit son c?ur: « Pourquoi mon fils est-il en retard? Il y a peut-?tre un orage en mer? Peut-?tre on n’a eu de poissons? S’est-il pass?e quelque chose? Peut-?tre …” La m?re regardait toujours les chemins. Il n’y avait pas de nouvelles de Tougay. Tr?s jeune encore il avait perdu son p?re et il avaitbeaucoup souffert pour survivre mais en m?me temps il ?tait capable d’aider sa m?re et ses voisins. Ils n’?taient que deux dans la famille, mais il ?tait difficile de se nourrir. Ceux qui vivaient bien n’?taient pas nombreux dans ce pays. Comme si Dieu avait oubli? pour toujours la mer immense qui ?tait tout pr?s, le petit village qui ?tait au bord de cette mer immense et les habitants du petit village au bord de la mer immense. « Non, mon fils, il parait que c’est nous qui avons oubli? n?tre Dieu. Dieu n’oublie jamais sa cr?ature. Les hommes veulent vivre sans difficult?. La plupart d’eux ne veut qu’une vie sans difficult?, sans probl?me. Dieu r?compense toujours ceux qui souffrent, mon fils…” C’?taient les mots que la m?re de Tougay r?p?tait souvent. Tougay ?tait laborieux. Les pri?res faites par sa m?re parfois tout bas et parfois de haute voix l’encouragaient pour travailler. Les derniers jours Tougay ?tait devenu ami des p?cheurs. Parfois m?me les nuit il allait p?cher en plein mer. On vendait la grande partie des poissons p?ch?s. Tr?s souvent le vieux p?cheur avec qui il ?tait all? ? la p?che lui donnait de petits poissons et comme ?a ils en avaient sur la table. C’?tait les moments o? la m?re ?prouvait de la fiert? de voir le b?n?fice de son fils. La femme savait tr?s bien que son fils ne gagnait pas sa vie facilement. Elle savait aussi que maintes fois Tougay avait ?t? t?moin et participant des bagarres des vieux p?cheurs. Il ?tait ridicule et en m?me temps tragique de voir ces hommes ag?s de lutter pour avoir la meilleure partie de la mer avec plus de poissons et de vouloir « partager” la mer, d’insulter les uns les autres et de se battre comme des enfants insupportables. M?me une fois, Tougay avait re?u de violants coups lors des bagarres de ces « hommes de mer” brutaux. Pourtant Tougay n’en avait rien dit ? sa m?re jusqu’aujourd’hui; la femme avait entendu parler de ces querelles des voisins et elle ?tant rest?e de tout son coeur contente de discretion de son fils lui avait dit « mer?i”, parce que les hommes discrets sont d’habitudes de bon caract?re. Il n’y avait pas de nouvelles de Tougay. “Tougay, mon fils, o? es-tu?” *** Ce n’?tait pas seulement la m?re qui s’inqui?tait ? cause du retard de Tougay. Le chien qui ?tait dans la courregardait souvent les horisons lointaines avec ses grands yeux noirs. Il sentait toujours la rentr?e de son « ami”. D’habitudes, il restait silencieux devant la porte et regardait le chemin jusqu’? l’arriv?e de Tougay. Il y avait d’autres « amis” de Tougay, tourment?s qui l’attendaient cette fois avec inqui?tude: c’?tait l’aigle et le poisson. Tougay aimait beaucoup les animaux et les oiseaux. Il avait cr?? tout confort pour chacun de ses « amis”. Le chien vivait dans sa petite niche faite de boue et de jonc, l’aigle vivait dans le grenier et le poisson dans le bassin large. En tant que des amis de Tougay – le chien, l’aigle et le poisson ?taient amis aussi entre eux. Les parents et les voisins ?taient stup?faits d’apprendre la solidarit? qui existait entre eux; C’?tait vraiment incroyable. Le chien et l’aigle passaient toute la journ?e ensemble, du matin au soir. Au plus, les jours o? il faisait chaud ces deux visitaient le poisson; c’?tait l’heure o? les trois amis dans le bassin se jettaient et faisaient du bruit comme des enfants gat?s. La m?re et Tougay ne comprenaient pas les relations des animaux au d?but, un plus tard ils ne doutaient gu?re que les « amis” avaient une langue commune et parlaient comme les ?tres humains. Ces ?tranges cr?atures qui ne peuvent s’entendre dans la nature, sont li?es d’une amiti?e dans cette cour. Tougay avait donn? les pr?noms ? ses « amis”. Il avait appel? « Yagout”, poisson dont les yeux sages scintillaient, « Aygout”, aigle qui faisent toujours va-et-vient dans la cour les ailes largement ouverts et « Gayout” le chien. Il n’est pas difficile d’identifier que ces trois noms sont d?riv?s du nom de Tougay. Ce qui est plus int?ressant et ?trange, c’est que chacun d’eux conna?t bien son nom. D?s que aigle entendait son nom prononc? par Tougay s’envolait vers lui et se posait sur son ?paule. En entendant son nom, tout de suite Gayout, le chien rejoignait Tougay, se mettait debout sur ses deux pattes arri?res et aboyait. Yagout aussi manifestait une grande attention pour l’appel de son ami aim?. Poisson sortait de l’eau comme une ?p?e en argent sortant de son ?tui, faisait une ligne courbe en air et plongeait dans la profondeur de l’eau. Parfois, quand il n’y avait personne les amis s’assemblaient autour du bassin et parlaient pendant longtemps leur « langue”. Tr?s souvent Tougay les rejoignait et ?coutait leur” conversation”. En les observant on pourrait dire qu’ils parlaient vraiment. Pour chacun d’eux Tougay avait son histoire de connaissance. Le chien lui ?tait offert par un parent. Ce parent avait eu trouv? un jour dans la for?t une chienne qu’il avait apprivois?e et gard?e chez lui. Une autre fois pour se d?barrasser de ses petits il les avait mis dans un sac et emmen?s dans un lieu lointain et il les avait laiss?s dans la for?t. Quelques jours apr?s, l’un de ces petits avait retourn? chez son ma?tre ayant fait un long parcours. Cet homme avait voulu plusieurs fois ?garer ce chiot mais sans r?sultat; chaque fois le petit sage ?tait rentr? des « voyages longs” sain et sauf. Un jour quand l’homme voulait trouver une solution d?finitive pour se d?barasser de ce petit chien dont il avait vraiment d?j? marre, Tougay ?tait venu chez son parent. Ayant ?cout? l’histoire de ce petit brave, Tougay l’avait emmen? chez lui. Deux-trois jours il ?tait rest? encha?n? mais tr?s vite il s’?tait habitu? ? la nouvelle maison. Peu apr?s, il avait oubli? pour toujours son d?sir de quitter cette famille qu’il avait commenc? ? aimer. L’autre histoire de connaissance de l’adolescent ?tait celle avec l’aigle. Une fois quand Tougay rentrait de la mer il a cru d’entendre du bruit dans les rochers. D’abord il a pens? que c’?tait un serpent et a voulu de changer son chemin. Peu apr?s il s’est arr?t? et a aper?u un grand oiseau au pied du rocher; les yeux pleins de haine et de col?re de l’aigle abrit? au pied du rocher, ?taient fix?s sur le visage de Tougay. Il paraissait que « le tigre de ciel” ?tait bless?. Tougay et l’oiseau sont rest?s longtemps vis ? vis. Puis le jeune ? s’est approch? de l’oiseau avec pr?caution, lui a caress? la t?te. L’oiseau a tendu son cou en avant et a voulu d?ployer les ailes. Et juste ? ce moment Tougay a aper?u que l’aigle n’arrivait pas bouger l’une de ses ailes. Et quand il a vu le sang couler au-dessous de l’aile immobile il a compris la situation. En avan?ant sa patte, l’aigle a mis sa serre sur le bras du jeune. Tougay estimant ce « jeste” comme un signe de l’amiti? future a pris l’oiseau au bras et l’a emmen? chez lui. La m?re de Tougay a mis un rem?de sur l’aile de l’oiseau. L’oiseau s’est gu?ri bient?t. Mais on dirait qu’il ne pensait plus s’envoler. M?me une fois Tougay l’a pris dans ses bras et est all? ? l’endroit o? il l’avait trouv? – au pied des rochers au bord de la mer. De retour chez lui, le jeune a retrouv? l’oiseau dans la cour « causer” amicalement avec le chien. Tougay avait trouv? poisson dans le filet d`un p?cheur. D’habitude dans le filet on peut voir beaucoup d’esp?ces de poissons. Pourtant, jusqu’aujourd’hui, ni les vieux p?cheurs, ni Tougay n’avaient vu dans cet endroit cette esp?ce de poisson; c’?tait un bel ?tre vivant argentin et fr?le. Ce bel ?tre des eaux avait tout de suite attir? son attention avec sa conduite tr?s ?trange: il sautait comme un vrai danseur sportif. Et comment? Il se tenait tout droit sur sa queue, tournoyait ou ? gauche ou ? droite et comme des clowns faisait rire. Tougay ?prouvait du contentement de l’avoir sauv? et enlev? des p?cheurs …. (tamahkar). La m?re qui ne l’aimait au d?but avait d?j? de l’affection pour lui; les temps libres elle aimait regarder la danse du poisson et parfois ne s’abstenait de rire. …De Tougay il n’y avait aucune nouvelle. Les « amis” restaient silencieux. Shahla qui d’habitude venait ces heures visiter la m?re ne se voyait pas. La femme anxieuse du retard de son fils ?tait au plus tourment?e de voir ces « muets” se chagriner et s’attrister. Qu’est-ce qu’ils avaient? Peut-?tre ils sentaient le mal? Peut-?tre ils savaient quelque chose? – Qu’est-ce que vous avez?.. Pourquoi vous taisez-vous? Ces mots prononc?s machinalement l’ont stup?fi?e. A qui elle s’adressait? A l’aigle? Au poisson? Au chien? Etaient-ils capables de la comprendre? En entendant la m?re les « amis” se sont r?unis autour du bassin et ont commenc? ? « discuter” d’abord tout bas, en murmurant, puis ? haute voix. Peu apr?s le silence a r?gn? de nouveau. Le chien est sorti de la cour en tra?nant les pieds sans qu’on s’en aper?oive. Juste maintenant la m?re s’est rappel? d’une histoire pareille qui avait d?j? eu lieu autrefois; un jour quand Tougay s’attardait Gayout l’avait « trouv?” et amen? chez lui. Ce jour-l? Tougay et son ami p?cheur auraient d? passer la nuit chez le gardien de for?t ? cause de l’orage dans la mer. Plus tard Tougay racontait comment cette nuit-l? le chien l’avait amen? chez sa m?re en le trainant avec ses dents par le bout de sa veste. Peut-?tre et cette fois-ci Tougay est l? dans la for?t, dans la m?me cabane? Peut-?tre le chien va retrouverson ami? Mais cette fois le chien est rentr? tr?s t?t. Ca voudrait dire que Tougay n’?tait pas ? l’approximit?. Parce que la m?re savait tr?s bien que le flair dont poss?dait ce chien h?ritablement ne devait pas le tromper. En voyant le chien rentrer l’aigle s’est approch? de lui. Il a ouvert largement les ailes et stup?fi?, il a regard? insistement Gayout. Le chien a aboy? deux-trois fois. Yagout a commenc? ? s’agiter en entendant son aboiement triste et ?touff?. L’aigle a pouss? un cri et s’?tant d?coll? il a fait quelques tour de vol au-dessous de la maison. A ce moment une jeune fille est entr?e dans la cour; c’?tait Shahla, la jeune voisine. On dirait qu’elle ?tait venue dans ce village du monde des magies. Elle ?tait de grande taille, marchait ? pas l?ger, comme une gazelle. Avec sa beaut? elle rivalisait avec le Soleil et la Lune. Dans ce monde elle n’avait que sa m?re. C’?tait bizarre, la nature avait cr?? cette m?re et sa fille tr?s diff?rentes, l’une oppos?e ? l’autre; la m?re ?tait insociable, tandis que sa fille ?tait attirante. Eloign?e un instant du monde des r?ves, la femme a avanc? de quelques pas, et elle a rencontr?e la fille voisine qui venait d’entrer dans la cour silencieusement comme une ombre. – Bonjour, ma tante… – Bonjour, ma fille. – J’ai entendu le cri de l’aigle et je suis venue. S’est-il pass? un ?v?nement? – Ev?nement? Non… Mais Tougay n’est pas encore rentr? de la mer. Je m’inqui?te beaucoup, ma fille… – Inshallah, il va revenir, tante. Ne vous en faites pas. On ne sait pas pourquoi, mais la voix de la jeune fille a vibr? un peu. En r?alit?, Shahla essayait de maitriser son excitation interne; mais il parait qu’elle ne pouvait pas le faire. Son agitation n’?tait pas sans raison. La derni?re nuit Shahla, couch?e dans son lit pr?s de la fen?tre ouverte, avait contempl? longtemps les ?toiles. Elle s’?tait endormie en les regardant scintiller, clignoter, « parler” entre elles avec des gestes au sein du ciel. Vers le matin elle avait r?v?: le petitbateau de Tougay avan?ait dans les eaux color?es o? il y avait de nombreuses fleurs de diff?rentes couleurs. Ce qui ?tait bizarre, c’?tait que le lit de bois o? Shahla nageait dans les eaux, derri?re le bateau de Tougay. Celui-ci lui brandillait en souriant, de temps ? autre lui envoyait un « bisou”. Comme si son lit s’?tait transform? en bateau. La jeune fille ?tait frapp?e par l’odeur des fleurs multicolores. M?me, elle avait profit? de l’occasion pour en ramasser quelques-unes. Les gouttes d’eau coulant des p?tales brillantes des fleurs fra?ches tombaient sur le sein et le visage de la jeune fille. Mais ces gouttes d’eau froide lui br?laient le visage. Shahla s’est r?veill?e et a essuy? le visage, il plevait en dehors et la pluie tombait sur son visage par la fen?tre ouverte. Elle s’est surprise: ?, mon Dieu, les gouttes de pluie ?taient chaudes, brulantes comme celles de son r?ve. On dirait que ces gouttes froides seraient imbib?es de la chaleur des « bizous” que Tougay lui avait envoy?. Elle s’est lev?e pour fermer la fen?tre et quand elle a vu une belle la regarder par la vitre bleue fonc? elle s’est ?tonn?e encore plus; elle a failli de ne pas se reconna?tre. Comment elle ?tait grandie! Il lui a sembl? que quelqu’un la regardait ? ce moment-l?, tandis qu’elle ?tait seule dans sa chambre. Elle sentait toujours une brulure sur ses joues. Encore elle ?tait sous l’influence de son r?ve. Elle sentait jusqu’ici l’odeur agr?able des fleurs de son r?ve. « Tougay est-t-il au danger?” Shahla a eu peur des id?es obscures. Mais elle a pu maitriser sa peur. La m?re savait que Shahla ?tait l’une de ceux qui s’ennuyaient et s’inqui?taient pour Tougay. Elle le sentait avec son intuition f?minine et elle lisait ses pens?es par ses yeux clairs comme l’eau et par l’inqui?tude de sa voix vibrante. – Voil?, l’aigle est de retour. Shahla a dit en regardant le ciel. C’?tait vraiment l’aigle qui a fait une tour en l’air et s’est pos? sur le bassin. Le poisson a sorti la t?te de l’eau et a regard? l’aigle. Le chien s’est approch? d’eux. La conduite des amis a attir? l’attention de Shahla. – Comme s`ils discutaient- a dit jeune fille ?tonn?e. La m?re a dit au sourire triste : – T`as raison, ils parlent entre eux. L“?v?nement qui s’est pass? ? ce moment a p?trifi? la m?re et Shahla. D`abord Alabache, le chien a couru avec une vitesse de fl?che vers la porte et il y a ?t? perdu de vue. Un peu plus tard Yagout a saut? en air de l’eau calme de la piscine. Ayant rest? un instant en air le poisson a plong? dans la profondeur de l’eau de nouveau. Il a r?p?t? cela quelques fois. La june fille a hauss? les ?paules ayant regard? avec int?r?t le poisson agit? dans l’eau. – Qu’est-ce qu’il a, lui? – elle a demand?. – Je pense qu’il s’ennuie sans Tougay, a r?pondu la m?re d’un ton triste. Mais le poisson ne voulait pas se calmer. Il sautait, nageait ? droit et ? gauche et se heurtait contre le mur froid de la piscine. L’aigle qui suivait d’oeil cet ?v?nement s’est d?coll? soudain, a fait un tour au dessus de la piscine et a attrap? le poisson qui avait saut? en air. Un instant apr?s il a disparu. La m?re et Chahla ?taient rest?e immobiles. Quelques minutes apr?s Chahla a dit : – Je pense que l’aigle va le d?truire en morceau. – Non, ce n’est pas possible, la m?re a murmur?, – ils sont grands amis. – Mais pourquoi se sont-ils sauv?s? – Je suis choqu?e moi-aussi. Franchement, pendant l’absence de Tougay je me soulage gr?ce ? eux. Mais eux, voil?… Sont-ils infid?les ? notre amiti??! Ils sont partis et ils m’ont laiss?e seule, parce que Tougay n’est plus l?? Je m’?tais bien attach?e ? eux! Evidemment je suis tromp?e! Oh, mon enfant, pourquoi dois-je me facher contre les animaux qui n’ont ni langue, ni connaissance, tandis qu’on peut pas compter sur les ?tres humains? … Chahla, ma fille, qui sait, peut ?tre est’il en danger mon fils maintenant? S’est-il rencontr? avec les animaux sauvages de la mers? Est-il en orage? Peut ?tre… Peut ?tre… Chahla a essay? de soulager la m?re, mais en vain. Un peu plus tard les larmes de la dame a commenc? ? « laver” ses joues. Chahla a compris que la situaion de la m?re s’?tait aggrav?e surtout avec la disparition brusque des amis de Tougay: Alabach, le poisson, et l’aigle. Elle ?tait frapp?e par l’infid?lit? des amis de son fils. Mais vraiment, qu’est-ce que les amis ont eu d’un coup? Pourquoi ont-ils disparu? Peut-?tre avaient-ils d?cid? de quitter la maison ? cause de la disparition de Tougay? Parce que chacun de ces animaux a sa patrie a lui: Mer pour le poisson; ciel pour l’aigle et for?t pour le chien. Le chagrin d?chirait le coeur de la m?re et Chahla essayait toujours de la soulager. *** L’orage a gagn? Tougay et le vieux p?cheur au milieu de la mer. Le temps est devenu gris en un instant. Des vagues ?normes et lourds jetaient leur bateau l?ger comme une feuille. Un peu plus tard il y avait un petit lac dans leur bateau. Tenant fortement la rame du bateau, Tougay essayait de le diriger vers le bord de la mer, tandis que le p?cheur essayait de vider par un seau l’eau qui remplissait le bateau. Mais on dirait qu’ils essayaient en vain. Car les vagues tiraient le bateau vers les fonds de la mer. De l’autre c?t? la quantit? de l’eau qui coulait dans le bateau augmentait. Les vagues de l’eau sal?e leur donnaient des gifles aux visages. On dirait que la voix enrou?e du vieux p?cheur venait de l’autre monde: – Tougay, Tougay, tiens-toi! Avant le commencement de l’orage, ayant calcul? en murmurant son revenue venant de la p?che et ayant donn? des ordres (tourne le bateau ? droite! vite! donne-moi la rame!) parfois en criant contre Tougay, les supplications du vieux p?cheur ?taient entendues. Le vieux a eu tr?s peur et tenait fortement la rame avec ses deux mains. Mais en realit?, son aide emp?chait Tougay, car il ?tait difficile de diriger le bateau. Tougay comprenait bien le vieux qui avait peur et c’est pourquoi il ne parlait rien. Mais qui l‘entendera, s’il parle? Tougay avait maintenant piti? de cet homme avare et m?chant qu’il n’aimait pas du tout. Mais que faire? L’orage qui reignait ?couterait-il ses pri?res? Les vagues lourdes les attaquaient et cela cr?ait l’effet de l’?croulement des montagnes suite au tremblement de terre. Le temps passait et on n’entendait plus le vieux. Le ciel ainsi que les c?tes n’?tait plus visible. Comme si c’?tait un moulin qui cr?ait ce tourbillon, bougeait tous ceux qui ?taient autour et m?me le ciel. Le coup fort et inattendu de l’une des vagues suivantes a fait tomber le vieux p?cheur dans l’eau. Le vieux a disparu en un instant, comme s’il n’avait jamais exist? dans ce monde. Tougay s’est perdu mais machinalement il a tenu la main vers le bord du bateau; la rame que le vieux tenait fortement, avait disparu avec lui. Ainsi ?a voulait dire qu’ il n’y avait d?j? un moindre espoir pour se sauver de ce moulin d’enfer. Etait-ce vrai que fin ‘?tait d?j? venue? Un tableau terrible s’est anim? devant ses yeux; un bateau renvers? dans l’eau, une rame et un corps sans ?me devenant nourriture pour les poissons… Non, il ne voulait pas mourir. C’est vrai que, tr?s souvent ce sont des ag?s qui disent ?a que la mort est r?elle et chacun des ?tres vivants doit un jour quitter ce monde. Mais cette mort n’a pas de sens… Tougay n’a jamais imagin? la fin de sa vie courte si tragique et banale. Non, maintenant il ne pouvait pas accepter tranquillement cette fin. Encore, il n’?tait pas vaincu. Il ne pouvait pas ?tre capitul? si facilement ? cette catastrophe, sans rien faire. Tout ? coup, il a vu animer le beau visage de sa m?re devant lui entre les vagues mont?es en haut comme de terribles monstres. Pr?s d’elle il y avait une jeune fille; c’?tait Shahla. Toutes les deux – la m?re et la jeune fille, se trouvaient au bord de la mer, elles tenaient les main vers les vagues et comme si elles priaient. La m?re priait la mer en lui demandant l’aide. Le bateau qui se trouvait dans le tourbillon ?tait lev? tout d’un coup sur l’eau, on dirait qu’? l’aide d’une main invisible. Le bateau s’est secou? a fait un cercle. Tougay a regard? loin. Il n’y avait que de l’eau impure partout autour lui. Il n’y avait ni bord, ni m?re… *** Le poisson qui avait grand soif s’agitait souvent entre les ongles de l’aigle. Il est arriv? quelquefois qu’il a faillit tomber et se heurter contre les rochers dures.Il para?t qu’ il n’?tait pas facile pour l’aigle de l’emporter aux bords lointains. Non seulement il ?tait loin mais aussi pour Yagout il devenait impossible d?j? de se respirer. L’aigle sentait que son ami est en trainde se suffoquer de la soif. L’eau devenait vie pour Yagout. tourmentait son ami. Peu apr?s on a entendu couler l’eau. Et voil?, une rivi?re! Une rivi?re! Il a senti l’eau transparente qui coulait le long de la val?e. Et l’aigle a commenc? ? voler tout bas au dessus de la rivi?re. En s’agitant le poisson s’est d?barrass? des ongles de l’aigle, s’est jet? dans la rivi?re en se tournant en l’air. Pendant quelques temps l’aigle a vol? au-dessus de son ami et a pouss? un cri d?chirant. Le poisson a sorti sa t?te de l’eau; on dirait qu’il voulait dire adieu ? son ami. Dieu sait si’ils se reverront o? non n’importe quand. L’aigle a d?ploy? ses ailes en toute largeur. C’?tait signe de ce que Aygoutvoulait monter plus haut. Au d?but Yagout ?tait frapp?e par l’odeur d’eau. Mais ?a n’a pas dur? longtemps. Le poisson qui avait pass? la plus majorit? de sa vie dans les fleuves, qui avait nag? d’abord dans l’oc?an et puis dans la mer n’?tait pas ? son aise dans une rivi?re de montagne. Il avait ?t? dans la m?me situation quand il a ?t? jet? dans le bassin chez Tougay apr?s ?tre tomb? dans le filet de p?che. L’eau douce et chaude lui avait paru d’abord ?trange. Mais peu ? peu il s’?tait habitu? ? l’ar?me et ? la saveur de l’eau ?trange… Maintenant Yagout croyait ? se sauver. Parce que ?tant dans la rivi?re il sentait l’odeur ch?re venant de loin; c’?tait l’eau immense. C’?tait l’eau sal?e de mer et Yagout voulait ?tre dans cette eau immense, sal?e et ch?re. Sans doute cette rivi?re dans laquelle il ?tait devait se jeter enfin dans la mer sal??. Le poisson en ?tait s?r. C’est pourquoi il passait tr?s vite pr?s des petits poissons de rivi?re, des grenouilles et avan?ait. On n’avait rencontr? ici jusqu’aujourd’hui un tel poisson, de cette taille et fort comme celui. Parfois il heurtait avec ses « ailes” les herbes, racines d’arbres sous marrins, mais ?a ne l’emp?chait pas. D?ployant ses « ailes” il les surmontait avec et continuait ? sa route. Il sentait de loin l’odeur de mer ch?re qu’il connaissait. *** Il faisait soir. Mais le chien ne voulait ni s’arr?ter, ni se reposer. Il voulait quetter son ami ? tout prix. Le chien sentait Tougay. Mais Tougay n’y ?tait pas. S’il ne se trouvait pas loin le chien le trouverait facilement. Mais il n’y avait aucun signe de sa pr?sence dans ses lieux. Pas un signe. Le chien a rejoint les rochers du bord. Comme des chiens en col?re les vagues pointues et terribles heurtaient avec col?re les grandes pierres. Mais l? non plus on ne sentait pas la pr?sence de Tougay. S’il ?tait l?, le chien pourrait trouver lieu o? il se trouvait, se jetterait dans ses bras, m?me lui ferait peur par plaisanterie. Parce qu’ils avaient leur fa?on de faire plaisanterie. Une histoire pareille s’?tait pass?e une autre fois. Tougay devait rentrer de la mer, mais il se retardait. Et la m?re comme maintenant, ne pouvait pas se tranquilliser. D?s que le soir est tomb?e, Gayout a quitt? doucement la cour et est all? chercher son ami. La m?me nuit il y avait un tornade et il pleuvait ? torrents. Mais le chien pressentait son ami. Il devait ?tre tout pr?s, dans la for?t. Alors il s’?tait pr?cipit? vers la profondeur de la for?t. Il ne s’?tait pas tromp?; pour se prot?ger de la pluie brusque Tougay avait du rester dans le hameau du garde de for?t. Et quand il avait vu son ami chien devant le hameau il s’?tait d’abord ?tonn? et puis ?mu de joie et il avait embrass? le chien tout mouill?. Peu apr?s ils ?taient rentr?s ? la maison. Ah, comment la m?re ?tait ?lors rejouie de voir les « amis” rentrer sain et sauf! Mais cette fois… Il ne flairait pas Tougay. Et le chien, il n’avait pas l`intention de revenir sans Tougay. Parce que la m?re attendait tous les deux « amis” ensemble. Êîíåö îçíàêîìèòåëüíîãî ôðàãìåíòà. Òåêñò ïðåäîñòàâëåí ÎÎÎ «ËèòÐåñ». Ïðî÷èòàéòå ýòó êíèãó öåëèêîì, êóïèâ ïîëíóþ ëåãàëüíóþ âåðñèþ (https://www.litres.ru/firouz-moustapha/nomade-maritime/?lfrom=688855901) íà ËèòÐåñ. Áåçîïàñíî îïëàòèòü êíèãó ìîæíî áàíêîâñêîé êàðòîé Visa, MasterCard, Maestro, ñî ñ÷åòà ìîáèëüíîãî òåëåôîíà, ñ ïëàòåæíîãî òåðìèíàëà, â ñàëîíå ÌÒÑ èëè Ñâÿçíîé, ÷åðåç PayPal, WebMoney, ßíäåêñ.Äåíüãè, QIWI Êîøåëåê, áîíóñíûìè êàðòàìè èëè äðóãèì óäîáíûì Âàì ñïîñîáîì.
Íàø ëèòåðàòóðíûé æóðíàë Ëó÷øåå ìåñòî äëÿ ðàçìåùåíèÿ ñâîèõ ïðîèçâåäåíèé ìîëîäûìè àâòîðàìè, ïîýòàìè; äëÿ ðåàëèçàöèè ñâîèõ òâîð÷åñêèõ èäåé è äëÿ òîãî, ÷òîáû âàøè ïðîèçâåäåíèÿ ñòàëè ïîïóëÿðíûìè è ÷èòàåìûìè. Åñëè âû, íåèçâåñòíûé ñîâðåìåííûé ïîýò èëè çàèíòåðåñîâàííûé ÷èòàòåëü - Âàñ æä¸ò íàø ëèòåðàòóðíûé æóðíàë.